12 11 2017
Le ruban du canal
Déroule ses eaux fades
Sur la plaine banale
Comme un serpent malade
Sous les reflets opales
Sous la voute de jade
Où s'appuient " infernals"
Les nuages nomades.
Pleurent dans le chenal
Des arbres en arcades
Les rosées matinales
Sur branches en cascades
Aux airs que les mistrals
Poussent en cavalcade
Naissent des récitals
A la couleur d'aubade.
Court d'amont en aval
En grandes débandades
La route où le cheval
Tire comme en parade
La barge au fond égal
Qui sur le cours balade
Sous le fouet martial
Ses charges en myriades.
Disparu des anales
Depuis quelques décades
Il n'est plus de cheval
De bœuf pour la tirade
Sur le chemin fatal
Où la nature brade
Liées au mémorial
Ses tristes sérénades.
Le vieux canal.
- Le Merle Blanc
- Cygne chanteur
- Messages : 522
- Inscription : 22 décembre 2016, 20:46
Le vieux canal.
Dernière modification par Le Merle Blanc le 13 novembre 2017, 20:07, modifié 1 fois.
Le poète est un mensonge qui dit toujours la vérité: Jean Cocteau
Re: Le vieux canal.
J'aime bien ces images anciennes
Qui sur le cours ballade : je pense que tu t'es trompé de sens, est-ce une poésie, un air de danse ?
Je ne comprends pas toujours bien.
Qui sur le cours ballade : je pense que tu t'es trompé de sens, est-ce une poésie, un air de danse ?
Je ne comprends pas toujours bien.
- Le Merle Blanc
- Cygne chanteur
- Messages : 522
- Inscription : 22 décembre 2016, 20:46
Re: Le vieux canal.
Bonsoir Liza, bien vu, erreur de ma part
"qui sur le cours balade" pour promène
mais j'ai fait une faute j'ai écrit " ballade" comme pour la musique
merci à plus...je corrige de suite
"qui sur le cours balade" pour promène
mais j'ai fait une faute j'ai écrit " ballade" comme pour la musique
merci à plus...je corrige de suite
Le poète est un mensonge qui dit toujours la vérité: Jean Cocteau
Re: Le vieux canal.
J'ai fait une lecture simultanée mixte audio et digitale, sinon, je n'entendais que du feu !
Sans les picots sous les doigts, indétectable.
Sans les picots sous les doigts, indétectable.