Au royaume de la nuit.
Publié : 28 avril 2017, 11:38
Au nuit.
Divine étendue d'ombre
Sur les vertes prairies
Sur les forêts jolies
Les villes endormies;
Les étoiles en nombres
Irisent un paradis
De reflets infinis...
Brillantes poésies.
Nuit clair' des soirs d'été,
Sombre les mois d'hiver,
En automne ventée
Au printemps azurée;
Nuit sur la chevelure
Des dunes dévorées
Par les noires blessures
D'hommes aux cœurs pervers.
Nuit lourde après l'orage
Après le grand saccage
Où pleurent les nuages
En d'incessants ravages;
Nuit pour les cœurs volages
Aux yeux noyés d'images,
Nuit pour les enfants sages
Dans leurs rêves sauvages.
Nuit au mois de juillet
Embaumée de moisson,
Relent de fenaison
Poussière au champs de blés,
Mais nuit douce et tranquille
Des amoureux fragiles
Cachés dans la verdure
De madame nature.
Nuit aux tonnes garnies
De raisins et de fruits,
Par le vent alourdie
Par la feuille jaunie;
Nuit sur l'hiver naissant
Au seuil de fin de l'an
Sur un tapis de gel
Aux fins cristaux de sel.
Nuit printanière enfin
Sous mars avril repeint,
En assaut de lumière
En bourgeons éphémères
Quand l'arbre recouvert
De son pelage vert
Dissimule dans l'ombre
Des nids masqués de sombre.
Nuit sur les yeux fermés
Malheureux mais rêveurs
Qui ne sauront jamais
Le pourpre d'une fleur,
La lumière, le bonheur
Sur la plaine posés
Par les ors de l'été
Pour saturer les cœurs.
Inconscient dans le noir
Du jour ou de la nuit,
Dans votre enfer de gris
Sans reflet sans miroir,
Vous glissez sur le temps
Tels des êtres perdus
Dans le brouillard pesant
Dissimulant vos vues.
Est-il une façon
De vous apprendre à voir?
A faire à vos yeux boire
Un calice d'espoir
Pour que vos mains, vos dons
S'amusent à faire plaire
Dans vos rêves profonds
Les ombres la lumière.
Le cachot de la nuit
De ses membres maudits
Etreint vos cœurs meurtris
Sur vos semblant de vies,
Tremblant dans votre émoi
Au royaume de l'ombre
Vous êtes de ces rois
Surfant sur la pénombre.
---------------- 28 04 017
Divine étendue d'ombre
Sur les vertes prairies
Sur les forêts jolies
Les villes endormies;
Les étoiles en nombres
Irisent un paradis
De reflets infinis...
Brillantes poésies.
Nuit clair' des soirs d'été,
Sombre les mois d'hiver,
En automne ventée
Au printemps azurée;
Nuit sur la chevelure
Des dunes dévorées
Par les noires blessures
D'hommes aux cœurs pervers.
Nuit lourde après l'orage
Après le grand saccage
Où pleurent les nuages
En d'incessants ravages;
Nuit pour les cœurs volages
Aux yeux noyés d'images,
Nuit pour les enfants sages
Dans leurs rêves sauvages.
Nuit au mois de juillet
Embaumée de moisson,
Relent de fenaison
Poussière au champs de blés,
Mais nuit douce et tranquille
Des amoureux fragiles
Cachés dans la verdure
De madame nature.
Nuit aux tonnes garnies
De raisins et de fruits,
Par le vent alourdie
Par la feuille jaunie;
Nuit sur l'hiver naissant
Au seuil de fin de l'an
Sur un tapis de gel
Aux fins cristaux de sel.
Nuit printanière enfin
Sous mars avril repeint,
En assaut de lumière
En bourgeons éphémères
Quand l'arbre recouvert
De son pelage vert
Dissimule dans l'ombre
Des nids masqués de sombre.
Nuit sur les yeux fermés
Malheureux mais rêveurs
Qui ne sauront jamais
Le pourpre d'une fleur,
La lumière, le bonheur
Sur la plaine posés
Par les ors de l'été
Pour saturer les cœurs.
Inconscient dans le noir
Du jour ou de la nuit,
Dans votre enfer de gris
Sans reflet sans miroir,
Vous glissez sur le temps
Tels des êtres perdus
Dans le brouillard pesant
Dissimulant vos vues.
Est-il une façon
De vous apprendre à voir?
A faire à vos yeux boire
Un calice d'espoir
Pour que vos mains, vos dons
S'amusent à faire plaire
Dans vos rêves profonds
Les ombres la lumière.
Le cachot de la nuit
De ses membres maudits
Etreint vos cœurs meurtris
Sur vos semblant de vies,
Tremblant dans votre émoi
Au royaume de l'ombre
Vous êtes de ces rois
Surfant sur la pénombre.
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