Le lever du jour
Publié : 27 février 2017, 20:42
La nuit enfile ses haillons de brume
Aux cimes des grands pins, aux parois des falaises,
Sous la voute bleutée où les étoiles allument
Dans le céleste ciel leur magie de lumière;
Et la lune trépigne, tapageuse et mauvaise
Sur les nuages cachant ses reflets éphémères.
Sur l'aube pale, l'oiseau chantonne à l'infini,
Caché entre le vert dans la blondeur du nid,
Son cri répercuté par toute la vallée
Enchanteur anime la source de l'été;
Dans le chahut des arbres, le brouhaha des feuilles
Où le jour qui s'éveille, pleur' de la nuit le deuil.
Le soleil aguicheur immisce ses rayons
Entre le long buvard des nuages félons
Fières lames d'argent sur les tièdes moissons
Eclairant la plaine de ses rubans fripons;
Jalouse est la lumière au sortir des lacs noirs
Sur la terre où les eaux se peignent en miroir.
Sur l'océan d'épis où les vagues ondulent
Semant une caresse de brise douce et saine,
A l'entrée des grands champs la nature sereine
Palpite tel l'oiseau qui dans le soir hulule...
Là, l'immensité d'or pétille d'un cœur charmant
Sous le saphir du ciel clément et bienveillant.
Enfin débarrassées des filaments de brume
Les perles de rosée sur les herbes écument,
Transparent diamant tissées comme des plumes
Sur la verte étendue que la chaleur enfume.
La magie terminée dans l'éclatant soleil
Attaquant puissamment l'alcôve bleue du ciel
Retentissent du jour les pimpantes crécelles
Chorales alanguies sur des refrains vermeils.
23/02/2017
Aux cimes des grands pins, aux parois des falaises,
Sous la voute bleutée où les étoiles allument
Dans le céleste ciel leur magie de lumière;
Et la lune trépigne, tapageuse et mauvaise
Sur les nuages cachant ses reflets éphémères.
Sur l'aube pale, l'oiseau chantonne à l'infini,
Caché entre le vert dans la blondeur du nid,
Son cri répercuté par toute la vallée
Enchanteur anime la source de l'été;
Dans le chahut des arbres, le brouhaha des feuilles
Où le jour qui s'éveille, pleur' de la nuit le deuil.
Le soleil aguicheur immisce ses rayons
Entre le long buvard des nuages félons
Fières lames d'argent sur les tièdes moissons
Eclairant la plaine de ses rubans fripons;
Jalouse est la lumière au sortir des lacs noirs
Sur la terre où les eaux se peignent en miroir.
Sur l'océan d'épis où les vagues ondulent
Semant une caresse de brise douce et saine,
A l'entrée des grands champs la nature sereine
Palpite tel l'oiseau qui dans le soir hulule...
Là, l'immensité d'or pétille d'un cœur charmant
Sous le saphir du ciel clément et bienveillant.
Enfin débarrassées des filaments de brume
Les perles de rosée sur les herbes écument,
Transparent diamant tissées comme des plumes
Sur la verte étendue que la chaleur enfume.
La magie terminée dans l'éclatant soleil
Attaquant puissamment l'alcôve bleue du ciel
Retentissent du jour les pimpantes crécelles
Chorales alanguies sur des refrains vermeils.
23/02/2017