Souvenirs
Publié : 06 janvier 2017, 14:00
Entre deux vieilles pages
Un poème oublié
Tremble les mots fanés
D'une vie désertée
Sur un cahier jauni
Où j'écrivis jadis
Lorsque ma jeune vie
Rêvait de doux rivages.
L'encre un peu défraichie,
L'écriture tremblante
Comme source naissante
Cherche son paradis;
Et les rayons du ciel
Ont les parfums d'un miel
Distillés par les mots
D'un poète jeunot.
J'y retrouve la fée
Dans la cour d'une école
Quand sa jupe frivole
Attirait les regards,
Lorsque sans crier gare
La lumière d'été
Faisait vivre l'idylle
De sa joie juvénile.
J'y retrouve la craie
Glissant au tableau noir,
L'encre sur le buvard,
Le reflet du cahier;
Et dans le mois de mai
Le ciel ensoleillé
Sur des enfants bavards
Faisant vivre l'espoir.
J'y ai vu des amis
Depuis longtemps perdus,
De tendres symphonies
Chantées en poésies,
Des livres mal appris
Des attentes déçues
Dans les yeux indécis
Sur des devoirs non sus.
J'ai refermé les pages
Tout en clignant des yeux,
Coeur un peu malheureux
Sur des vies évanouies;
Et les quelques images
Troubles indéfinis
Transportent ma mémoire
Dans le déclin du soir.
Un poème oublié
Tremble les mots fanés
D'une vie désertée
Sur un cahier jauni
Où j'écrivis jadis
Lorsque ma jeune vie
Rêvait de doux rivages.
L'encre un peu défraichie,
L'écriture tremblante
Comme source naissante
Cherche son paradis;
Et les rayons du ciel
Ont les parfums d'un miel
Distillés par les mots
D'un poète jeunot.
J'y retrouve la fée
Dans la cour d'une école
Quand sa jupe frivole
Attirait les regards,
Lorsque sans crier gare
La lumière d'été
Faisait vivre l'idylle
De sa joie juvénile.
J'y retrouve la craie
Glissant au tableau noir,
L'encre sur le buvard,
Le reflet du cahier;
Et dans le mois de mai
Le ciel ensoleillé
Sur des enfants bavards
Faisant vivre l'espoir.
J'y ai vu des amis
Depuis longtemps perdus,
De tendres symphonies
Chantées en poésies,
Des livres mal appris
Des attentes déçues
Dans les yeux indécis
Sur des devoirs non sus.
J'ai refermé les pages
Tout en clignant des yeux,
Coeur un peu malheureux
Sur des vies évanouies;
Et les quelques images
Troubles indéfinis
Transportent ma mémoire
Dans le déclin du soir.