Le Spleen de Paris

Les appareil photos à soufflet ?

Les anciens appareils à soufflet faisaient d'excellentes images très détaillées avec des négatifs en 6x9 ont disparu, trop encombrants.

Les moyens formats actuels 6x7 n'ont pas de soufflet. La chambre noire, c'est le corps de l'appareil, un cube aux dimensions respectables, devant se fixent les objectifs interchangeables, à l'arrière se clipse un dos contenant la pellicule (4x5 ou 6x7 type 120 ou 220), les derniers acceptent un dos numérique.

Dessus on pose un viseur, interchangeable aussi (avec diverses possibilités de diverses lentilles de Fresnel, pour une mise au point parfaite selon les circonstances, gros plans, profondeur de champ, etc. En studio on peut installer un viseur oculaire comme un reflex.

Ces appareils complets, avec objectif, moteur et poignée atteignent un poids de 4 kilos. Leur efficacité est redoutable, tous les réglages sont manuels et la taille du viseur, sur le dessus de l’appareil (identique à la chambre noire), permet une mise au point parfaite pour les photos nécessitant une profondeur de champ importante (presque impossible à obtenir avec les appareils numériques.

Voir détails Mamiya RZ 67 Pro : http://www.format67.org/le-boitier-mami ... ro-ii.html

Les grands formats (6x9 direct) ont encore un soufflet et sortent rarement du studio. En extérieur, ils étaient encore utilisés pour les photos d'écoles ou de mariages. Petit à petit ils sont délaissés au profit du reflex numérique, dommage. Les formats numériques classiques possèdent un capteur de dimensions réduites (inférieures au 24x36 des pellicules, c'est pour cette raison que les objectifs argentiques ne sont pas adaptés aux formats numériques). Ils sont extrêmement sensible à la différence de contraste. Une photo avec une partie claire et une partie foncée sera moins bien rendue.

Lors d'un achat d'appareil numérique, je jugez pas à la taille de l'écran du viseur. Vérifier la taille du capteur interne et prenez le plus grand.

Merci Loustic ! Nous n'avons pas beaucoup de sujet dans Sciences & Technologies. Merci pour ta contribution

Il est vrai, aujourd'hui on se fiche de toute cette technique, on positionne le réglage sur automatique et on claque des photos à tout va !

Résultat : des photos sans argument, sans attrait. Quelqu'un que je connais dirait à juste titre « des photos sans cible »

C'est vrai, parfois il m'arrive de ne photographier que des culs de cigognes... heureusement, Liza sais en faire une histoire.

Quelqu'un que tu connais ?

Ah bon ! Tu sors sans moi avec Mya ?

Salut Loustic.
Que penses- tu d'un bon vieux: mamiya c 220 équipé d'un objectif de 1:2/8 80 mm ?
Mes autres argentiques sont plus conventionnels, des 24/36 tout simplement. Certains me disaient
que cette marque n'était pas terrible, pourtant j'en ai toujours obtenu d'excellents résultats; ils sont
désormais à la retraite... mais on reparle d'argentique de nouveau, serait-ce une renaissance ?
ci c'est le cas, il ne me restera plus qu'à envisager un nouveau labo...à plus

Ah ah ! un passionné d'argentique aussi ! c'est cool ! Poste des photos si tu veux Merle blanc, il y a un fl quelque part pour cela.

Je vous suis, j'adore la photo (numérique, désolée ! )

Bonjour Le Merle blanc

Les vieux Mamiya à double objectifs paraissent archaïques à côté des appareils récents. J’ai eu un 330 F. C’est presque le même. Pellicules 120 et 220 en format 6x6. Les objectifs sont d’excellente qualité. Ils ont un défaut, au changement d’objectifs, parfois un peu de lumière atteignait le négatif. Même chose au chargement ou déchargement des bobines 220. Le souci de parallaxe était assez bien maîtrisé sur 330 f avec le sytème Paramender. La mise au point était fiable, quoique un peu compliquée. Les photos étaient excellentes avec l'habitude. J’avais un 80 mm ouvert à 2,8 et un 110 à 2,8 aussi. J’utilisais surtout le 110 qui correspond à la vision humaine. Le 80 est légèrement grand angle, doit être environ à un 35 en 24x36.
J’ai gardé le 330 jusqu’au mois de septembre 2016. Ma filleule adorait cet engin (nous le sortions trois ou quatre fois par an, en gros). Je lui donnais l’aspect du ciel, l’heure de la journée, la distance et elle faisait les réglages. Grâce aux molettes crantées. Elle partait de zéro et comptait les crans. Les appareils modernes ont des molettes « folles » qui retombent à zéro à la fin du cycle.

En 2006 j’ai eu un RZ 67 Pro IID avec un dos argentique 120 et 220 et un dos numérique. Ensemble lourd et encombrant pas du tout adapté à la photo « de rue ». Le grand format, je ne l’utilise plus guère.
Depuis 2013 j’utilise un EOS 1D comme tout le monde. Plus de réglages compliqués plus de pellicules et un poids plume (1,9 kg avec son objectif Canon ultrasonic 24x135) au lieu de 3,5 kg.
Pourquoi réinstaller un labo ? Tu donnes ta pellicule à un photographe. S’il fait les mariages et l’institutionnel il les développera avec ses 6x6 à lui. S’il ne fait pas, il les enverra à son labo. C’est bien plus simple.

Tu as vendu "mon Mamiya" ! j'y crois pas !

Je ne l'ai pas vendu... à part une vitrine de collectionneur, et encore, il n’intéresse plus personne !

Des qu'il fait beau nous le sortirons pour quelques paysages.