Poésies (mont)parnassiennes

En vers ou en prose !
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Montparnasse
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Re: Poésies (mont)parnassiennes

Message par Montparnasse »

EN PATINANT

Nous fûmes dupes, vous et moi,
De manigances mutuelles,
Madame, à cause de l’émoi
Dont l’Été férut nos cervelles.

Le Printemps avait bien un peu
Contribué, si ma mémoire
Est bonne, à brouiller notre jeu,
Mais que d’une façon moins noire !

Car au printemps l’air est si frais
Qu’en somme les roses naissantes,
Qu’Amour semble entr’ouvrir exprès,
Ont des senteurs presque innocentes ;

Et même les lilas ont beau
Pousser leur haleine poivrée,
Dans l’ardeur du soleil nouveau,
Cet excitant au plus récrée,

Tant le zéphyr souffle, moqueur,
Dispersant l’aphrodisiaque
Effluve, en sorte que le cœur
Chôme et que même l’esprit vaque,

Et qu’émoustillés, les cinq sens
Se mettent alors de la fête,
Mais seuls, tout seuls, bien seuls et sans
Que la crise monte à la tête.

Ce fut le temps, sous de clairs ciels
(Vous vous en souvenez-vous, Madame ?),
Des baisers superficiels
Et des sentiments à fleur d’âme,

Exempts de folles passions,
Pleins d’une bienveillance amène.
Comme tous deux nous jouissions
Sans enthousiasme — et sans peine !

Heureux instants ! — mais vint l’Été :
Adieu, rafraîchissantes brises ?
Un vent de lourde volupté
Investit nos âmes surprises.

Des fleurs aux calices vermeils
Nous lancèrent leurs odeurs mûres,

Et partout les mauvais conseils
Tombèrent sur nous des ramures

Nous cédâmes à tout cela,
Et ce fut un bien ridicule
Vertigo qui nous affola
Tant que dura la canicule.

Rires oiseux, pleurs sans raisons,
Mains indéfiniment pressées,
Tristesses moites, pâmoisons,
Et que vague dans les pensées !

L’automne heureusement, avec
Son jour froid et ses bises rudes,
Vint nous corriger, bref et sec,
De nos mauvaises habitudes,

Et nous induisit brusquement
En l’élégance réclamée
De tout irréprochable amant
Comme de toute digne aimée…

Or, cet Hiver, Madame, et nos
Parieurs tremblent pour leur bourse,
Et déjà les autres traîneaux
Osent nous disputer la course.

Les deux mains dans votre manchon,
Tenez-vous bien sur la banquette
Et filons ! — et bientôt Fanchon
Nous fleurira quoiqu’on caquette !

(P. Verlaine, Fêtes galantes, 1869)


Notes

Férir : Frapper.
Récréer : Réjouir, divertir, délasser.
Vaquer : Être vacant, ne pas être occupé, ne pas être rempli.
Amène : Agréable, attrayant.
Vertigo : Caprice, fantaisie.
Pâmoison : Action de se pâmer, évanouissement, syncope.
Fanchon : Héroïne de « L’École des filles », roman érotique du XVIIème siècle.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: Poésies (mont)parnassiennes

Message par Montparnasse »

FANTOCHES

Scaramouche et Pulcinella,
Qu’un mauvais dessein rassembla,
Gesticulent, noirs sur la lune.

Cependant l’excellent docteur
Bolonais cueille avec lenteur
Des simples parmi l’herbe brune.

Lors sa fille, piquant minois,
Sous la charmille en tapinois
Se glisse demi-nue, en quête

De son beau pirate espagnol,
Dont un langoureux rossignol
Clame la détresse à tue-tête.

(P. Verlaine, Fêtes galantes, 1869)


Notes

Scaramouche et Pulcinella : deux personnages de la Commedia dell'arte, genre de théâtre populaire italien, né au XVIème siècle.
Simple : Plante médicinale.
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Re: Poésies (mont)parnassiennes

Message par Montparnasse »

Ce poème est une perfection :


LETTRE

Éloigné de vos yeux, Madame, par des soins
Impérieux (j’en prends tous les dieux à témoins),
Je languis et je meurs, comme c’est ma coutume
En pareil cas, et vais, le cœur plein d’amertume,
À travers des soucis où votre ombre me suit,
Le jour dans mes pensées, dans mes rêves la nuit.
Et la nuit et le jour adorable, Madame !
Si bien qu’enfin, mon corps faisant place à mon âme,
Je deviendrai fantôme à mon tour aussi, moi,
Et qu’alors, et parmi le lamentable émoi
Des enlacements vains et des désirs sans nombre,
Mon ombre se fondra à jamais en votre ombre.

En attendant, je suis, très chère, ton valet.

Tout se comporte-t-il là-bas comme il te plaît,
Ta perruche, ton chat, ton chien ? La compagnie
Est-elle toujours belle ? et cette Silvanie

Dont j’eusse aimé l’œil noir si le tien n’était bleu,
Et qui parfois me fit des signes, palsambleu !
Te sert-elle toujours de douce confidente ?

Or, Madame, un projet impatient me hante
De conquérir le monde et tous ses trésors pour
Mettre à vos pieds ce gage — indigne — d’un amour
Égal à toutes les flammes les plus célèbres
Qui des grands cœurs aient fait resplendir les ténèbres.
Cléopâtre fut moins aimée, oui, sur ma foi !
Par Marc-Antoine et par César que vous par moi,
N’en doutez pas, Madame, et je saurai combattre
Comme César pour un sourire, ô Cléopâtre,

Et comme Antoine fuir au seul prix d’un baiser.

Sur ce, très chère, adieu. Car voilà trop causer,
Et le temps que l’on perd à lire une missive
N’aura jamais valu la peine qu’on l’écrive.

(P. Verlaine, Fêtes galantes, 1869)


Il n'y a pas de notes. Seule la simplicité sied à une chose parfaite.
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Re: Poésies (mont)parnassiennes

Message par Liza »

Sous la charmille en tapinois
Se glisse demi-nue, en quête

Tapinois, en quête des mots charmants que l'on ne rencontre plus beaucoup.
On ne me donne jamais rien, même pas mon âge !
 
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Re: Poésies (mont)parnassiennes

Message par Montparnasse »

Il reste un grand, au XIXème (mon goût – malheur ! – s'arrête avec ce siècle), c'est Arthur Rimbaud ; poète évanescent, impétueux, irréductible ; foyer d'où s'écoule encore des laves incandescentes.


LES ÉTRENNES DES ORPHELINS

I

La chambre est pleine d’ombre ; on entend vaguement
De deux enfants le triste et doux chuchotement.
Leur front se penche, encor alourdi par le rêve,
Sous le long rideau blanc qui tremble et se soulève…
− Au dehors les oiseaux se rapprochent frileux ;
Leur aile s’engourdit sous le ton gris des cieux ;
Et la nouvelle année, à la suite brumeuse,
Laissant traîner les plis de sa robe neigeuse,
Sourit avec des pleurs, et chante en grelottant…

II

Or les petits enfants, sous le rideau flottant,
Parlent bas comme on fait dans une nuit obscure.
Ils écoutent, pensifs, comme un lointain murmure…
Ils tressaillent souvent à la claire voix d’or
Du timbre matinal, qui frappe et frappe encor
Son refrain métallique en son globe de verre…
— Puis, la chambre est glacée… on voit traîner à terre,
Épars autour des lits, des vêtements de deuil :
L’âpre bise d’hiver qui se lamente au seuil
Souffle dans le logis son haleine morose !
On sent, dans tout cela, qu’il manque quelque chose…
— Il n’est donc point de mère à ces petits enfants,
De mère au frais sourire, aux regards triomphants ?
Elle a donc oublié, le soir, seule et penchée,
D’exciter une flamme à la cendre arrachée,
D’amonceler sur eux la laine et l’édredon
Avant de les quitter en leur criant : pardon.
Elle n’a point prévu la froideur matinale,
Ni bien fermé le seuil à la bise hivernale ?…
— Le rêve maternel, c’est le tiède tapis,
C’est le nid cotonneux où les enfants tapis,
Comme de beaux oiseaux que balancent les branches,
Dorment leur doux sommeil plein de visions blanches.
— Et là, — c’est comme un nid sans plumes, sans chaleur,
Où les petits ont froid, ne dorment pas, ont peur ;
Un nid que doit avoir glacé la bise amère…

III

Votre cœur l’a compris : − ces enfants sont sans mère.
Plus de mère au logis ! − et le père est bien loin !…
− Une vieille servante, alors, en a pris soin.
Les petits sont tout seuls en la maison glacée ;
Orphelins de quatre ans, voilà qu’en leur pensée
S’éveille, par degrés, un souvenir riant…
C’est comme un chapelet qu’on égrène en priant :
− Ah ! quel beau matin, que ce matin des étrennes !
Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes
Dans quelque songe étrange où l’on voyait joujoux,
Bonbons habillés d’or, étincelants bijoux,
Tourbillonner, danser une danse sonore,
Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore !
On s’éveillait matin, on se levait joyeux,
La lèvre affriandée, en se frottant les yeux…
On allait, les cheveux emmêlés sur la tête,
Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête,
Et les petits pieds nus effleurant le plancher,
Aux portes des parents tout doucement toucher…
On entrait !… Puis alors les souhaits,… en chemise,
Les baisers répétés, et la gaîté permise ?

IV

Ah ! c’était si charmant, ces mots dits tant de fois !
— Mais comme il est changé, le logis d’autrefois :
Un grand feu pétillait, clair, dans la cheminée,
Toute la vieille chambre était illuminée ;
Et les reflets vermeils, sortis du grand foyer,
Sur les meubles vernis aimaient à tournoyer…
— L’armoire était sans clefs !… sans clefs, la grand armoire !
On regardait souvent sa porte brune et noire…
Sans clefs !… c’était étrange !… on rêvait bien des fois
Aux mystères dormant entre ses flancs de bois,
Et l’on croyait ouïr, au fond de la serrure
Béante, un bruit lointain, vague et joyeux murmure…
— La chambre des parents est bien vide, aujourd’hui :
Aucun reflet vermeil sous la porte n’a lui ;
Il n’est point de parents, de foyer, de clefs prises :
Partant, point de baisers, point de douces surprises !
Oh ! que le jour de l’an sera triste pour eux !
— Et, tout pensifs, tandis que de leurs grands yeux bleus,
Silencieusement tombe une larme amère,
Ils murmurent : « Quand donc reviendra notre mère ? »

V

Maintenant, les petits sommeillent tristement :
Vous diriez, à les voir, qu’ils pleurent en dormant,
Tant leurs yeux sont gonflés et leur souffle pénible !
Les tout petits enfants ont le cœur si sensible !
— Mais l’ange des berceaux vient essuyer leurs yeux,
Et dans ce lourd sommeil met un rêve joyeux,
Un rêve si joyeux, que leur lèvre mi-close,
Souriante, semblait murmurer quelque chose…
— Ils rêvent que, penchés sur leur petit bras rond,
Doux geste du réveil, ils avancent le front,
Et leur vague regard tout autour d’eux repose…
Ils se croient endormis dans un paradis rose…
Au foyer plein d’éclairs chante gaîment le feu…
Par la fenêtre on voit là-bas un beau ciel bleu ;
La nature s’éveille et de rayons s’enivre…
La terre, demi-nue, heureuse de revivre,
A des frissons de joie aux baisers du soleil…
Et dans le vieux logis tout est tiède et vermeil :
Les sombres vêtements ne jonchent plus la terre,
La bise sous le seuil a fini par se taire…
On dirait qu’une fée a passé dans cela !…
— Les enfants, tout joyeux, ont jeté deux cris… Là,
Près du lit maternel, sous un beau rayon rose,
Là, sur le grand tapis, resplendit quelque chose…
Ce sont des médaillons argentés, noirs et blancs,
De la nacre et du jais aux reflets scintillants ;
Des petits cadres noirs, des couronnes de verre,
Ayant trois mots gravés en or : « À notre mère ! »

(A. Rimbaud, 2 janvier 1870)
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Re: Poésies (mont)parnassiennes

Message par Loustic »

— L’armoire était sans clefs !… sans clefs, la grand armoire !

Tu écris cela de nos jours, le prof te colle - 2 pour faute d'accord.
Le nègre en littérature c'est un blanc qui travaille au noir pour un écrivain marron ! (Popeck)
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Re: Poésies (mont)parnassiennes

Message par Montparnasse »

VOYELLES

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes.
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombillent autour des puanteurs cruelles,

Golfe d’ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lance des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides
Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :
— O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

(A. Rimbaud)


Notes

Bombiller : Bourdonner
Ombelle : Inflorescence où tous les pédicelles sont attachés au même point de la tige et toutes les fleurs s’élèvent au même niveau selon une surface sphérique.
Viride : D'un vert un peu sombre, mais soutenu.
Pâtis : Sorte de lande ou de friche dans laquelle on met paître des bestiaux.
Strideur : Bruit ou son perçant.
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Re: Poésies (mont)parnassiennes

Message par Montparnasse »

LES ASSIS

Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues
Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs,
Le sinciput plaqué de hargnosités vagues
Comme les floraisons lépreuses des vieux murs,

Ils ont greffé dans des amours épileptiques
Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs
De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques
S’entrelacent pour les matins et pour les soirs.

Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges,
Sentant les soleils vifs percaliser leur peaux,
Ou, les yeux à la vitre où se fanent les neiges,
Tremblant du tremblement douloureux des crapauds.

Et les Sièges leur ont des bontés ; culottée
De brun, la paille cède aux angles de leurs reins.
L’âme des vieux soleils s’allume, emmaillotée
Dans ces tresses d’épis où fermentaient les grains.

Et les Assis, genoux aux dents, verts pianistes,
Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour,
S’écoutent clapoter des barcarolles tristes
Et leurs caboches vont dans des roulis d’amour.

Oh ! ne les faites pas lever ! C’est le naufrage.
Ils surgissent, grondant comme des chats gifflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés.

Et vous les écoutez, cognant leurs têtes chauves
Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors,
Et leurs boutons d’habit sont des prunelles fauves
Qui vous accrochent l’œil du fond des corridors !

Puis ils ont une main invisible qui tue ;
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l’œil souffrant de la chienne battue,
Et vous suez, pris dans un atroce entonnoir.

Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales,
Ils songent à ceux-là qui les ont fait lever,
Et de l’aurore au soir des grappes d’amygdales
Sous leurs mentons chétifs s’agitent à crever.

Quand l’austère sommeil a baissé leurs visières
Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés,
De vrais petits amours de chaises en lisières
Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés.

Des fleurs d’encre crachant des pollens en virgules,
Les bercent le long des calices accroupis,
Tels qu’au fil des glaïeuls le vol des libellules,
— Et leur membre s’agace à des barbes d’épis !

(A. Rimbaud, Poésies, 1871)


Notes

Loupe : Kyste sébacé (situé sous la peau).
Boulu : Qui est de forme arrondie.
Sinciput : Partie supérieure de la voûte du crâne.
Hargnosité : Mauvaise humeur se manifestant par une attitude agressive, des paroles acerbes.
Percaliser : Rendre semblable à de la percale, à une toile de coton fin.
Barcarolle : Pièce de musique vocale ou instrumentale sur un rythme berceur à trois temps.
Tors : Qui est tordu, présente des courbes anormales.
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Re: Poésies (mont)parnassiennes

Message par Loustic »

« Le sinciput plaqué de hargnosités vagues. Comme les floraisons lépreuses des vieux murs » Arthur Rimbaud. Poésie, je ne sais plus en quelle année 1867, 70.

Ce mot n'est pas très usité, pourtant significatif
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Re: Poésies (mont)parnassiennes

Message par Montparnasse »

Ah non, en 1867, il n'avait que 13 ans. Il a écrit entre 16 et 19 ans. Mais c'est déjà pas mal. En tout cas, ce sont les seuls écrits de lui qui nous soient parvenus.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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