Le Spleen de Paris

Que de vacarme
pour une larme !
Que de clameurs
sur le bonheur !

A trop crier, à trop écrire,
A trop chanter nos sentiments,
On en oublie parfois d’en rire
Et de se moquer tendrement
De ces élans qui nous inspirent.

Jetons les grands mots qui déchirent
Aux oubliettes des tourments.
Ouvrons la fabrique à sourires
Et dans le secret d'un moment
Trouvons les petits riens à dire.

Un mot rieur
atteint le cœur,
Et sans alarme
nos plumes charment.

Je ne mets pas ton pseudonyme, l’ordi ne sait pas le lire. Bravo, je te complimente pour ces mots bien assemblés, juste comme j’aime.

C’est vrai nous exposons nos sentiments plus que nos rires. Une journée sans rire est une journée perdue, dit-on ! Alors ne perdons pas notre destin dans des jours trop sérieux.

Un mot rieur
atteint le cœur,
Et sans alarme
nos plumes charment.

@Dona au secours ! Instinctivement j’écrirai « charme ». Qui est-ce qui charme : un mot rieur. Finalement, en réfléchissant, je ne sais plus !

C'est à toi de décider.

Connaissant Liza, elle a sûrement fait une inversion. Alors, elle doit écrire "charme".
Montp', qui est innocent, aurait écrit "charment" ou, dédaignant la rime avec hauteur, "charme nos plumes".

Plumes est ici le sujet et non le complément.

C'est ce que j'ai cru à la première lecture. Mais c'est mal connaître Liza Elle aime tirer les mots par les cheveux, et ce qu'elle a voulu dire, "instinctivement", comme elle veut nous le faire croire, c'est bien : "Un mot rieur atteint le cœur, et, sans alarme, charme nos plumes.

"Nos plumes charment" ou "Nos plumes, charme"

J'aurais sûrement écrit la deuxième version mais le maître du poème a tranché !

Avec un virgule, n'y a-t-il pas sujet en apposition ? charme

Avec un point, pas de souci, c'est une phrase : charment.

Après tout, je réfléchis trop, on s'en fiche, le texte est beau.

L'apposition est la fonction d'un adjectif ( ou d'un groupe nominal qui a pour but de caractériser un nom).

Joli petit pied de nez à la poésie ce petit poème-là ! Sympa, très !

Montparnasse a raison, instinctivement ce n’est pas le mot juste, c’est un instinct réfléchi. La correction étant beaucoup plus compliquée pour moi, je m’efforce de taper le mot juste directement du premier coup. Donc je pense à la signification précise du mot, au temps du verbe, à l’accord du mot, forte de ces réflexions, je le tape intuitivement pour qu’il soit bon du premier coup.

L’exemple flagrant : le chatt ! On ne peut pas reprendre sa phrase, le mot est écrit définitivement d’où l’intérêt qu’il soit bien choisi et orthographié. Malgré « cette réflexion » la tête va plus vite que mes doigts et je saute parfois pronom ou article, personne n’est parfait. Et en corrigeant mot à mot, je change une tournure, laissant un désaccord ou un mot de trop ou de moins.