Oh... là y'a de la lumière...
Publié : 07 mai 2016, 14:00
... et on disait qu'il y a des gens... oh, la porte est ouverte... BONJOUR A TOUTES ET A TOUS !
Je me sens déjà à l'aise ici parmi vous. Les rubriques sont bien choisies, et le pavillon artistique bien agencé... ça donne envie de s'installer : est-ce je peux ?
Je me présente : je suis un joueur, je joue avec tout ce que je trouve. La peinture (doigts tout sales, eurk), la musique (les voisins sont pas contents : ça fait du BRUIT), l'écriture (depuis tout petit j'aime ça, et j'écris sur tout et n'importe quoi), la photo (pour retravailler mes peintures), et je vais m'arrêter là car ça fait déjà pas mal. J'essayerais bien la sculpture mais je crois qu'il me faudrait un peu de place, d'espace pour ça... hélas.
Ca fait beaucoup, mais dans chacun de ces domaines j'ai trouvé un dénominateur commun : l'étude de la perception. Alors j'essaye de travailler sous l'angle de la phénoménologie.
J'ai été amené à cette idée en douceur, par le biais du contact régulier que j'entretiens avec les animaux (les chiens, les chats, les oiseaux) et du bonheur que j'y trouve à chaque fois. Je me suis occupé d'un refuge pour les oiseaux et j'ai beaucoup appris sur eux, et sur moi comme être humain. Ils présentent entre autre la particularité d'avoir leur propre langage, mais sans avoir besoin de mots ou de grammaire. Ce domaine "non-verbal" est fascinant, et constitue, au bout d'un certain temps, comme une sorte de nouveau yoga, un prisme sur lequel on se règle tout seul et qui petit à petit nous ouvre de nouvelles portes sur la compréhension de soi et du monde et modifie notre comportement instinctif/intuitif/général.
Ce qui m'a naturellement amené à creuser le sillon en faisant des exercices quotidiens pour cultiver et entretenir cette disposition, qui établit un pont entre le sensoriel et l'extra-sensoriel.
Comme les mantras indiens, cet entraînement de l'esprit et du corps participe et favorise la naissance d'idées nouvelles. Elles apparaissent souvent comme par magie, sans que les aie convoquées, et je tâche de les utiliser dans ce que j'écris. D'après moi c'est le résultat de la connexion des deux parties du cerveau, l'hémisphère droit est mieux connecté avec le gauche. Mais, même lorsque je suis loin de la peinture, je n'arrive pas à travailler assidûment (sur mes manuscrits), c'est là ma frustration.
Sinon, j'ai contribué (correcteur, rédacteur, rédacteur en chef adjoint) dans des journaux et magazines de façon régulière et rétribuée en argent. L'expérience des bouclages répétés jusqu'à deux heures du matin m'a un peu anesthésié.
C'est pour cela que j'ai commencé mon texte en disant que j'écris maintenant pour jouer. (Mais aussi pour chercher).
Disons pour terminer que les mots nous permettent d'explorer, mais aussi d'inventer, toutes sortes de choses, toutes sortes de mondes.
J'espère qu'on aura bientôt l'occasion d'en reparler...
Merci de m'avoir laissé entrer !
Eric
Je me sens déjà à l'aise ici parmi vous. Les rubriques sont bien choisies, et le pavillon artistique bien agencé... ça donne envie de s'installer : est-ce je peux ?
Je me présente : je suis un joueur, je joue avec tout ce que je trouve. La peinture (doigts tout sales, eurk), la musique (les voisins sont pas contents : ça fait du BRUIT), l'écriture (depuis tout petit j'aime ça, et j'écris sur tout et n'importe quoi), la photo (pour retravailler mes peintures), et je vais m'arrêter là car ça fait déjà pas mal. J'essayerais bien la sculpture mais je crois qu'il me faudrait un peu de place, d'espace pour ça... hélas.
Ca fait beaucoup, mais dans chacun de ces domaines j'ai trouvé un dénominateur commun : l'étude de la perception. Alors j'essaye de travailler sous l'angle de la phénoménologie.
J'ai été amené à cette idée en douceur, par le biais du contact régulier que j'entretiens avec les animaux (les chiens, les chats, les oiseaux) et du bonheur que j'y trouve à chaque fois. Je me suis occupé d'un refuge pour les oiseaux et j'ai beaucoup appris sur eux, et sur moi comme être humain. Ils présentent entre autre la particularité d'avoir leur propre langage, mais sans avoir besoin de mots ou de grammaire. Ce domaine "non-verbal" est fascinant, et constitue, au bout d'un certain temps, comme une sorte de nouveau yoga, un prisme sur lequel on se règle tout seul et qui petit à petit nous ouvre de nouvelles portes sur la compréhension de soi et du monde et modifie notre comportement instinctif/intuitif/général.
Ce qui m'a naturellement amené à creuser le sillon en faisant des exercices quotidiens pour cultiver et entretenir cette disposition, qui établit un pont entre le sensoriel et l'extra-sensoriel.
Comme les mantras indiens, cet entraînement de l'esprit et du corps participe et favorise la naissance d'idées nouvelles. Elles apparaissent souvent comme par magie, sans que les aie convoquées, et je tâche de les utiliser dans ce que j'écris. D'après moi c'est le résultat de la connexion des deux parties du cerveau, l'hémisphère droit est mieux connecté avec le gauche. Mais, même lorsque je suis loin de la peinture, je n'arrive pas à travailler assidûment (sur mes manuscrits), c'est là ma frustration.
Sinon, j'ai contribué (correcteur, rédacteur, rédacteur en chef adjoint) dans des journaux et magazines de façon régulière et rétribuée en argent. L'expérience des bouclages répétés jusqu'à deux heures du matin m'a un peu anesthésié.
C'est pour cela que j'ai commencé mon texte en disant que j'écris maintenant pour jouer. (Mais aussi pour chercher).
Disons pour terminer que les mots nous permettent d'explorer, mais aussi d'inventer, toutes sortes de choses, toutes sortes de mondes.
J'espère qu'on aura bientôt l'occasion d'en reparler...
Merci de m'avoir laissé entrer !
Eric