Le Spleen de Paris

Ce sont les poésies d'une strophe, les germes d'idées, qui sont tombés au pied de l'arbre comme des feuilles mortes.

nb : "Musique" représente l'ensemble des textes que j'ai écrits en 2015.

Je suis perdu aux hommes, loin de vous ;
Comme un pôle... de l'autre côté de la vie.

Là-bas, mes yeux ont vu les cathédrales,
Et contemplé, au loin, des archipels sidéraux.

Je ne suis rien, même pas un roi,
A peine un songe entre tes bras.

Je suis si bien, tu me perdras
Sous la caresse de tes doigts.

Je suis si loin, mon cœur est las,
Il sait la tristesse des rois.

Amour d'enfants

Nous serons chastes comme des enfants,
Nos yeux seront le miroir de nos âmes.
En nous enlaçant tendrement,
Nos joues glisseront l'une contre l'autre,
Douces et tendres comme de la soie,
Comme le satin d'une peau d'enfant ;
Et l'amour infini envahira notre âme.

Z

Un baiser à tes lèvres d'enfant

Ombrageuse enfant au regard de miel,
Ta candeur est douce et ta musique est belle.
Tu portes dans l'arène tes combats comme un homme
Mais c'est avec une tendresse délicate
Que tu tiens les fils qui conduisent à nos âmes.
D'une voix suave, pure ou cristalline,
Tu livres à nos cœurs d'infinis sortilèges.
Comme un enfant qui s'empare d'un étrange animal,
Tu gardes innocemment nos consciences dans tes mains
Avant de les porter vers tes abîmes profonds.

Quand, sur un drap pourpre, tu étends ton corps nu,
Ta peau est comme le sable d'un rivage étroit
Que les bras d'un volcan enlacent silencieusement.

Des pupilles d'enfant, ouvertes et limpides, comme des puits sur la conscience.

Plage de l'évangéliste,
Un croyant tout tremblant de foi
Déclame les versets d'un seigneur
Qui n'existe pas.

Vos mains fines et élégantes, vos longs doigts,
Me font rêver à de forts délicates caresses.

Virginia Woolf

De grands yeux noirs ouverts sur l'inconnu comme des puits profonds et inquiétants.