Au revoirs

[Antigone Eyre]

Nous ne sommes plus ce que nous étions, Nous avons déshonoré la personne que nous prétendions être, nous l'avons souillée même rabaissée. La fierté n'est plus nôtre.

Nous ne sommes plus battantes comme nous étions censées l'être. Nous sommes aujourd'hui vulnérables et d'une susceptibilité symbolique du ridicule. Nous devons à présent fuir. Une partie d'entre nous était vouée à un destin tragique car héritière de la tragédie, elle était née. Une autre partie voulait, tel qu'il nous l'était offert, découvrir ce monde et, pourquoi pas, le vivre.

Nous nous sommes jointes à ce monde et, d'un prétention immense, nous sommes estimées à la hauteur de vos espérances. Nous y avons fait d'horribles choses. Nous y avons fondés des bâtiments sans aucun charme, des bâtiments mathématiquement parfaits mais artistiquement catastrophiques.

Malgré le tonnerre d'applaudissements qui nous y avait accueilli, c'est d'une vitesse hors-norme que nous avons remarqué que dans ce monde ne vivaient que des seigneurs et qu'une comtesse n'était qu'une pâquerette au milieu des roses. L'honneur que ce monde représentait étant trop grand, nous avons compris que notre place n'était pas ici, du moins pour l'instant. Nous avions déjà ridiculisé notre titre en arrivant, il ne fallait absolument pas ridiculiser ce monde également mais, au contraire, l'embellir en le quittant.

Nous nous sommes entretenues et avons fait allusion à ce que les seigneurs s'étaient sûrement attachés à la comtesse et nous nous en excusons. L'affection est une chose, nous nous étions nous aussi beaucoup attachés à ce monde-ci. Mais nous ne pouvions pas oublier que nous nous devions de faire découvrir aux seigneurs notre talent. Talent qui, malgré de nombreuses éloges et de compliments, nous avons estimé inexistant. Peut-être nous sommes nous comparées trop souvent aux seigneurs. Défaut que notre titre n'avait pas indiqué et qui, dans ce monde, nous empêchait de subsister.

Nous en avons conclu, Antigone de Sophocle et Jane Eyre, que la meilleure solution pour le Royaume, était de partir et, aux seigneurs de se réjouir.

C'est le coeur serré et l'esprit tourmenté que nous avons fait la conclusion ci-dessus. Nous espérons ne faire de mal à personne et nous vous prions de nous excuser de tout notre coeur si cela arrive.

Nous vous souhaitons une bonne continuation et tout le bonheur du monde.

Adieu

[Dona]

??

Je ne comprends pas... Je ne sais pas s'il s'agit de fiction ou de réalité... Que veux-tu dire Antigone Eyre ? Ton texte m'inquiète un peu. Reviens me rassurer !

[Antigone Eyre]

Je vois que mon texte est assez flou. Je quitte le forum alors je vous adresse à tous une formule d'adieu pour expliquer ce départ. Il s'agit de la réalité. Je reviendrai sûrement pour lire vos récits mais je ne posterai et ne commenterai plus rien

[Dona]

Mais que se passe-t-il ??

[Montparnasse]

Juste une petite pause. Rien de méchant.

A bientôt, Antigone

[Liza]

@ Antigone

Je n'aime pas quitter mes amies. Nous nous étions promis un gros dictionnaire de mots, peu de pages la promesse a tenu, rien n'est effacé. Rouvrons à la page R.. Ra... Re ah, voilà Retour : action de revenir.

[Antigone Eyre]

Tout est dans le récit.

Ne vous faites pas de soucis je suis encore là