Le Spleen de Paris

La brume diffuse au-dessus des eaux acratopèges ne saurait être insignifiante
Elle se détache en volutes et chante mon ami elle chante
D’étranges mélopées d’une voix embrumée et danse des suaves arabesques
Montée sur les murs du temps aliénée aux antiques fresques

Aède plonge ta plume dans l’eau d’encre du Léthé chante d’un voile circulaire
Le temps nous spirale des chants de naguère
Au mont Olympe la voix des oiseaux nous revient en polyphoniques vacarmes
Aux lointains échos de sirènes licornes

Sang, rouge sang la lune réverbère en héraldiques formes
Le temps des héraults appartient au passé
Les eaux saumâtres du Styx nous informent
Les brumes de l’oublie nous viennent du Léthé

Chante ton dernier poème les eaux sont acratopèges
Ecoute l’écho de tes insignifiants arpèges
Envelopper ta voix dans des brumes arabesques

Désespéré le poète peint ses dernières fresques
Comme on laisse des paroles aux tombeaux millénaires

Magnifique ! C'est le style que j'aime. Pourquoi l'as-tu posté deux fois ? Je n'ai pas vu de différences.

J'ai du mal à comprendre ce vers : « Sang rouge sang la lune réverbère en héraldiques formes »

Je l'ai publié 2 fois ? Ça doit être une "oublie" ! Je t'ai dit, ...préhistorique.
Sang, rouge sang la lune réverbère en héraldiques formes
J'écris pour que mes textes soit lu à haute voix et je ne ponctue pas pour laisser le plus de liberté possible à interprétation. Ainsi la création devient créative.
Merci d'avoir aimée.