La mémoire d'un vieux banc.
Publié : 10 juillet 2021, 10:30
Un poème inachevé et oublié que j'ai retrouvé sur un papier froissé et que j'ai tenté de terminer.
Sous l'ombre d'un platane aux branchages tordus
Sommeillait un vieux banc aux planches vermoulues
Par les soleils d'été par les froids de l'hiver
Les ondées du printemps les grêles passagères.
Secoué bafoué par les vents de l'automne,
Transi dans son désert lorsque l'orage tonne
Noyé sous les déluges, brulé au feu du ciel,
Restes d'heures d'antan aux parfums irréels.
Que se taisent les vents lui laissant la parole
Et vous écouterez de folles farandoles,
Des êtres frétillant aux soirées des moissons
Quand l'amour vénérait l'admirable saison.
Que de coeurs enchâssés sur lui se sont posés,
Quand le labeur fini la nuit était tombée
Cachant dans ses brouillards les serments merveilleux
Les battements de l'âme, les chemins amoureux.
Que d'idylles muettes , il a bercé joyeux
Que de larmes déposées sur lui par les yeux,
Dans les sournois tourments qu'unissent les amants
Avant que ne s'oublient les instants passionnant.
Avec les pluies d'automne, s'éloigne le soleil
Emportant en ses rets les écrins de vermeil
Où se cachaient malins les chagrins et les joies
Que les douceurs d'été ruinent avant le froid.
Il en a lu des rêves, il en sait des histoires
Qu'il a tenu secret au revers du miroir,
Lorsque dans la nuit noire les folies s'envolent
Il sème sa mémoire aux longs frissons d'Eole.
Mais la vieillesse est là, il s'en va chancelant
Sur ses bois vermoulus malades et fuyant,
Bientôt sous l'ombre fraiche il ne restera rien
Des secrets à jamais perdus dans le lointain.
terminé le: 08-07-2021.
Sous l'ombre d'un platane aux branchages tordus
Sommeillait un vieux banc aux planches vermoulues
Par les soleils d'été par les froids de l'hiver
Les ondées du printemps les grêles passagères.
Secoué bafoué par les vents de l'automne,
Transi dans son désert lorsque l'orage tonne
Noyé sous les déluges, brulé au feu du ciel,
Restes d'heures d'antan aux parfums irréels.
Que se taisent les vents lui laissant la parole
Et vous écouterez de folles farandoles,
Des êtres frétillant aux soirées des moissons
Quand l'amour vénérait l'admirable saison.
Que de coeurs enchâssés sur lui se sont posés,
Quand le labeur fini la nuit était tombée
Cachant dans ses brouillards les serments merveilleux
Les battements de l'âme, les chemins amoureux.
Que d'idylles muettes , il a bercé joyeux
Que de larmes déposées sur lui par les yeux,
Dans les sournois tourments qu'unissent les amants
Avant que ne s'oublient les instants passionnant.
Avec les pluies d'automne, s'éloigne le soleil
Emportant en ses rets les écrins de vermeil
Où se cachaient malins les chagrins et les joies
Que les douceurs d'été ruinent avant le froid.
Il en a lu des rêves, il en sait des histoires
Qu'il a tenu secret au revers du miroir,
Lorsque dans la nuit noire les folies s'envolent
Il sème sa mémoire aux longs frissons d'Eole.
Mais la vieillesse est là, il s'en va chancelant
Sur ses bois vermoulus malades et fuyant,
Bientôt sous l'ombre fraiche il ne restera rien
Des secrets à jamais perdus dans le lointain.
terminé le: 08-07-2021.