Complitude
Publié : 12 novembre 2019, 15:56
Complitude
Lors de notre première rencontre il était tout intimidé. Il a touché doucement ma main avec un sourire niais. Il m’a prise dans ses bras, tout content de me serrer contre lui en me couvrant de baisers, j’avais du mal à respirer.
À cette époque je ne savais pas encore qu’il ne partirait pas, certains sont si instables et inconstants. Un homme qui promet, qui aime de tout son cœur sans trembler, sans ses doigts croiser. Un homme qui prend mon cœur sans partir en courant avec ce que j’ai de meilleur dedans. Quelle recette ai-je utilisée, sans y penser, comme cela, sans m’en rendre compte ? Est-ce mes yeux, ma voix ?
J’ai bien vu, lorsque je fais mine de m’attacher, les hommes changent de trottoir, si je parle d’avenir, ils disparaissent de ma vue, lui est toujours là. Les hommes, au premier regard paraissent extraordinaires. Le temps passe et l’image idyllique se dégrade. J’ai su, dès le commencement qu’il n’allait pas s’enfuir.
Il y a vingt ans que nous sommes ensemble, et, le temps passant, il est plus délicat et plus attentionné à mon égard. Les déchirures, cela se prévoit affirment certains. Pourquoi envisagerais-je le pire ?
Il m’accompagne de printemps joyeux, en automne frileux avec le même amour exclusif et la même fidélité. Sa patience et sa complicité résiste à l’usure du compte à rebours du bonheur. Lorsque, dans la folie je m’égare, sans se plaindre, il redresse la barre. Son amour grandit à chaque anniversaire comme un placement bancaire. Mes façons de fille moderne tous mes grains de folie, ma pudeur affleurant l’indécence, avec cette maturité, si proche de l’adolescence, mes fous rires, mes inconsolables pleurs, mon inconstance, il reste solide, aucune allergie moderne n’entame sa clairvoyance. Il existe, sans doute, un vaccin qui explique qu’il ne me prenne pas en grippe.
J’arrête là, si j’en rajoute, vous ne me croiriez pas : il est formidable mon papa !
Liza
Lors de notre première rencontre il était tout intimidé. Il a touché doucement ma main avec un sourire niais. Il m’a prise dans ses bras, tout content de me serrer contre lui en me couvrant de baisers, j’avais du mal à respirer.
À cette époque je ne savais pas encore qu’il ne partirait pas, certains sont si instables et inconstants. Un homme qui promet, qui aime de tout son cœur sans trembler, sans ses doigts croiser. Un homme qui prend mon cœur sans partir en courant avec ce que j’ai de meilleur dedans. Quelle recette ai-je utilisée, sans y penser, comme cela, sans m’en rendre compte ? Est-ce mes yeux, ma voix ?
J’ai bien vu, lorsque je fais mine de m’attacher, les hommes changent de trottoir, si je parle d’avenir, ils disparaissent de ma vue, lui est toujours là. Les hommes, au premier regard paraissent extraordinaires. Le temps passe et l’image idyllique se dégrade. J’ai su, dès le commencement qu’il n’allait pas s’enfuir.
Il y a vingt ans que nous sommes ensemble, et, le temps passant, il est plus délicat et plus attentionné à mon égard. Les déchirures, cela se prévoit affirment certains. Pourquoi envisagerais-je le pire ?
Il m’accompagne de printemps joyeux, en automne frileux avec le même amour exclusif et la même fidélité. Sa patience et sa complicité résiste à l’usure du compte à rebours du bonheur. Lorsque, dans la folie je m’égare, sans se plaindre, il redresse la barre. Son amour grandit à chaque anniversaire comme un placement bancaire. Mes façons de fille moderne tous mes grains de folie, ma pudeur affleurant l’indécence, avec cette maturité, si proche de l’adolescence, mes fous rires, mes inconsolables pleurs, mon inconstance, il reste solide, aucune allergie moderne n’entame sa clairvoyance. Il existe, sans doute, un vaccin qui explique qu’il ne me prenne pas en grippe.
J’arrête là, si j’en rajoute, vous ne me croiriez pas : il est formidable mon papa !
Liza