La perte du père
Publié : 07 novembre 2019, 21:22
Des oiseaux, mais qui n'en sont pas
Se sont envolés hier soir
Le ciel leur a ouvert les bras,
Les a poussé dans la nuit noire.
Le temps a passé, il fait jour
Le père est seul car c'est trop tard
Immobile en l'air, l'esprit sourd:
La mer a avalé Icare.
Le silence étouffe le père
Qui n'a pu empêcher la chute
Éploré, il fixe la mer:
L'eau reste calme et sans volutes.
Au loin, l'imposant labyrinthe
Le nargue de ses hauts remparts
Il n'y a plus de pleurs, de plaintes:
La mer a avalé Icare.
Et le créateur de génie
Voit et maudit sa création,
Maudit son talent, son esprit,
Sa folie et son ambition.
Maintenant il ne sait plus rien
Il fixe le soleil, hagard
Naît le malheur qui est le sien:
La mer a avalé Icare.
Se sont envolés hier soir
Le ciel leur a ouvert les bras,
Les a poussé dans la nuit noire.
Le temps a passé, il fait jour
Le père est seul car c'est trop tard
Immobile en l'air, l'esprit sourd:
La mer a avalé Icare.
Le silence étouffe le père
Qui n'a pu empêcher la chute
Éploré, il fixe la mer:
L'eau reste calme et sans volutes.
Au loin, l'imposant labyrinthe
Le nargue de ses hauts remparts
Il n'y a plus de pleurs, de plaintes:
La mer a avalé Icare.
Et le créateur de génie
Voit et maudit sa création,
Maudit son talent, son esprit,
Sa folie et son ambition.
Maintenant il ne sait plus rien
Il fixe le soleil, hagard
Naît le malheur qui est le sien:
La mer a avalé Icare.