Je pars
Publié : 17 juillet 2019, 23:21
Je pars
Mon orphelinat, si loin de la mère, tu t’accroches à mes basques. Je dois aller vers d’autres horizons, chez toi, j’ai fait beaucoup trop de frasques. Enfant, je croyais que tout était permis, c’est le moment de changer de situation.
Dans mes bouleversements de jeunesse immature. Je ne fus pas souvent raisonnable en aventures. Couvent, abri tourmenté de ma jeunesse, je pars au hasard. Lorsque l’on est prisonnier, on veut évader sa vie. Oublier les toiles d’araignée et la poussière. Je file sans contrainte vers une vie d’aventurière. Je me sauve, sans regret, vers l’infini. Loin des prières, pour acheter l’oubli.
Retraite de mes jeunes années, mon cœur se déchire, loin de toi pourrai-je vaincre les périls. Reviendrai-je un jour, qui peut le prédire ? Comment vas-tu me manquer dans mon exil ? Refuge de mes découvertes, ma mère, ma maîtresse, entre espoir et désespoir tu as forgé mes jours. Les yeux emplis de larmes, le cœur en détresse, je m’en vais, peut-être pour toujours, je pars, je cours vers l’infini, vers l’ailleurs, chercher l’oubli. Fuyard poursuivi de souvenirs, traqué comme un proscrit.
J’ai gâché mes jeunes années, détruit l’envie. Sortie de l’ombre, le teint hâlé au soleil troublant, je piétine mes rêves sans raison ni cause.
Entre remords et regrets j’ai retenu une chose, de la vie, je suis printemps, espoir et moisson, la plus belle et la plus courte des saisons.
Les fils d’araignée reviendront avec l’âge, la liberté n’est qu’un court passage. Le cœur plein de points vulnérables, débordant des fureurs dont je suis capable, j’atténue mes propos frôlant l’insolence, en les parsemant d’assonances.
Du bout de mes doigts, je dessine des rimes pour mettre un peu de musique et de gaieté dans ma voix, afin d’atténuer mes propos aux oreilles de celui qui les écoutera.
Liza
Mon orphelinat, si loin de la mère, tu t’accroches à mes basques. Je dois aller vers d’autres horizons, chez toi, j’ai fait beaucoup trop de frasques. Enfant, je croyais que tout était permis, c’est le moment de changer de situation.
Dans mes bouleversements de jeunesse immature. Je ne fus pas souvent raisonnable en aventures. Couvent, abri tourmenté de ma jeunesse, je pars au hasard. Lorsque l’on est prisonnier, on veut évader sa vie. Oublier les toiles d’araignée et la poussière. Je file sans contrainte vers une vie d’aventurière. Je me sauve, sans regret, vers l’infini. Loin des prières, pour acheter l’oubli.
Retraite de mes jeunes années, mon cœur se déchire, loin de toi pourrai-je vaincre les périls. Reviendrai-je un jour, qui peut le prédire ? Comment vas-tu me manquer dans mon exil ? Refuge de mes découvertes, ma mère, ma maîtresse, entre espoir et désespoir tu as forgé mes jours. Les yeux emplis de larmes, le cœur en détresse, je m’en vais, peut-être pour toujours, je pars, je cours vers l’infini, vers l’ailleurs, chercher l’oubli. Fuyard poursuivi de souvenirs, traqué comme un proscrit.
J’ai gâché mes jeunes années, détruit l’envie. Sortie de l’ombre, le teint hâlé au soleil troublant, je piétine mes rêves sans raison ni cause.
Entre remords et regrets j’ai retenu une chose, de la vie, je suis printemps, espoir et moisson, la plus belle et la plus courte des saisons.
Les fils d’araignée reviendront avec l’âge, la liberté n’est qu’un court passage. Le cœur plein de points vulnérables, débordant des fureurs dont je suis capable, j’atténue mes propos frôlant l’insolence, en les parsemant d’assonances.
Du bout de mes doigts, je dessine des rimes pour mettre un peu de musique et de gaieté dans ma voix, afin d’atténuer mes propos aux oreilles de celui qui les écoutera.
Liza