Je mange mes mots en cherchant mes phrases
Je compte mes pieds n’étaient-ils pas deux
Je ne ponctue pas, je te crois assez sage
Pour découvrir l’écrit dans un premier adieu
Je tourne les phrases sept fois dans ta bouche
La mienne est trop sèche elle a tout donné
Les traces de mes pieds doivent laisser une touche
Comme touche le peintre d’une touche colorée
Je tourne mes mots les miens dans tes phrases
Je bâtis chaque lettre chaque mot d’une strophe
A la fin de l’écrit je me trouve en extase
Je t’entends chanter tu me chantes antistrophe
Erato, Erato, que n’ai-je pas fais pour toi
Je me suis promené au son de ta voix
Je limitrophe, j’apostrophe je cherche mon alme
Une terre poétique comme un sein nourricier
Enfin je m’extirpe de ma plume en larmes
Et laisse mes écrits dans une encre séchée
Sauras-tu lire les mots mes mots qui ne sont pas
Sauras-tu dire les phrases les emmener
Est-ce dans ta bouche que l’encre recouleras
Referas-tu vivre l’empreinte de mes pieds
Erato, Erato, je te dédie mon poème
Je m’en vais m’écrire ma vie en bohème
L'alme du poète
- Van Brussel Jacques
- Jeune colibri
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