La Chanson de Roland

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Re: La Chanson de Roland

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LE CHÂTIMENT DE GANELON



CCLXXIII

L’Empereur est revenu d’Espagne :
Il vient à Aix, la meilleure ville de France,
Monte au palais, entre en la salle.
Une belle damoiselle vient à lui : c’est Aude.
Elle dit au Roi : « Où est Roland le capitaine
« Qui m’a juré de me prendre pour femme ? »
Charles en est plein de douleur et d’angoisse ;
Il pleure des deux yeux, il tire sa barbe blanche :
« Sœur, chère amie, dit-il, tu me demandes nouvelle d’un homme mort.
« Mais, va, je saurai te remplacer Roland ;
« Je ne te puis mieux dire : je te donnerai Louis,
« Louis mon fils, celui qui tiendra mes Marches.
« — Ce discours m’est étrange, répond belle Aude.
« Ne plaise à Dieu, ni à ses saints, ni à ses anges,
« Qu’après Roland je vive encore ! »
Lors elle perd sa couleur et tombe aux pieds de Charles.
Elle est morte : Dieu veuille avoir son âme !
Les barons la plaignent ; les voilà tout en pleurs.


Image


CCLXXIV

Aude la belle s’en est allée à sa fin.
Le Roi croit qu’elle est seulement pâmée ;
Il en a pitié, il en pleure,
Lui prend les mains, la relève ;
Mais la tête retombe sur les épaules.
Quand Charles voit qu’elle est morte,
Il fait sur-le-champ venir quatre comtesses,
Qui la portent dans un moutier de nonnes,
Et veillent près de son corps jusqu’au jour ;
Puis on l’enterra bellement près d’un autel,
Et le Roi lui fit grand honneur.


CCLXXV

L’Empereur est de retour à Aix.
Le traître Ganelon, tout chargé de ses chaînes de fer,
Est dans la cité, devant le palais.
Des sergents vous l’attachent à un poteau,
Vous lui lient les mains avec des courroies en peau de cerf,
Et vous le battent à coups de bâton et de jougs de boeufs.
Certes il n’a pas mérité meilleur salaire ;
Et c’est ainsi que très-douloureusement il attend son plaid.


CCLXXVI

Il est écrit dans l’ancienne Geste
Que Charles manda les hommes de ses nombreux royaumes.
Ils se rassemblèrent dans la chapelle d’Aix.
Ce fut un grand jour, une grande fête,
Celle du baron saint Sylvestre, s’il faut en croire quelques-uns.
Et c’est alors que commença le procès : c’est ici que vous aurez nouvelles
De Ganelon qui a fait la grande trahison...
L’Empereur ordonne qu’on le traîne devant lui.


CCLXXVII

« Seigneurs barons, dit le roi Charlemagne,
« Jugez-moi Ganelon selon le droit.
« Il vint dans mon armée, avec moi, jusqu’en Espagne.
« Il m’a ravi vingt mille de mes Français ;
« Il m’a ravi mon neveu, que plus jamais vous ne verrez ;
« Et Olivier, le preux et le courtois.
« Pour de l’argent, enfin, il a trahi les douze Pairs.
« — C’est vrai, s’écrie Ganelon, et maudit sois-je si je le nie !
« D’or et d’argent Roland m’avait fait tort ;
« C’est pourquoi j’ai voulu sa mort et combiné sa perte ;
« Mais de la trahison il n’y en a point.
« — Nous en tiendrons conseil, » répondent les Français.


CCLXXVIII

Il est là, Ganelon, debout devant le Roi ;
Il a le corps gaillard, le visage fraîchement coloré.
S’il était loyal, il aurait tout à fait la mine d’un baron.
Il jette les yeux autour de lui, voit les Français et tous ses juges,
Et trente de ses parents qui sont avec lui :
Alors il élève la voix et s’écrie :
« Pour l’amour de Dieu, entendez-moi, barons.
« Donc j’étais à l’armée de l’Empereur,
« Avec amour et foi je le servais,
« Lorsque son neveu Roland me prit en haine,
« Et me condamna à mort, à une mort très-douloureuse.
« Oui, je fus envoyé comme messager au roi Marsile,
« Et si j’échappai, ce fut grâce à mon adresse.
« Alors je défiai Roland le brave,
« Je défiai Olivier et tous leurs compagnons.
« Charles et ses nobles barons ont été les témoins de ce défi.
« C’est là de la vengeance, mais non pas de la trahison.
« — Nous en tiendrons conseil, » répondent les Francs.


CCLXXIX

Quand Ganelon voit que le grand procès va commencer,
Il rassemble trente de ses parents.
Or il en est un qui domine tous les autres :
C’est Pinabel du château de Sorence.
Celui-là sait bien donner ses raisons ; c’est un beau parleur ;
Puis, quand il s’agit de défendre ses armes, c’est un bon soldat.


CCLXXX

Ganelon a dit à Pinabel : « C’est en vous, ami, que je me fie ;
« C’est à vous de m’arracher en ce jour au déshonneur et à la mort.
Et Pinabel répond : « Vous allez avoir un défenseur.
« Le premier Français qui vous condamne à mort,
« Où que l’Empereur nous fasse combattre ensemble,
« Je lui donnerai un démenti avec l’acier de mon épée. »
Ganelon tombe à ses pieds.


CCLXXXI

Saxons et Bavarois sont entrés en conseil,
Avec les Poitevins, les Normands et les Français.
Les Thiois et les Allemands sont en nombre.
Les barons d’Auvergne sont les plus indulgents,
Les moins irrités, les mieux disposés pour Pinabel :
« Pourquoi n’en pas rester là ? se disent-ils l’un à l’autre ;
« Laissons ce procès, et prions le Roi
« De faire cette fois grâce à Ganelon
« Qui désormais le servira avec foi, avec amour.
« Roland est bien mort, plus ne le reverrez ;
« L’or et l’argent ne pourront pas vous le rendre.
« Quant au duel, ce serait folie. »
Tous les barons disent oui, tous approuvent,
Excepté un seul : Thierry, frère de monseigneur Geoffroi.


CCLXXXII

Vers Charlemagne retournent les barons.
« Sire, lui disent-ils, nous vous prions
« De tenir quitte le comte Ganelon ;
« Il vous servira désormais avec foi, avec amour.
« Laissez-le vivre ; car il est vraiment gentilhomme.
« Roland, d’ailleurs, est mort ; on ne le reverra plus ;
« Et ce n’est point l’argent qui nous le rendra.
« — Vous n’êtes tous que des félons, » s’écrie le Roi.


CCLXXXIII

Quand Charles voit que tous lui font défaut,
Son visage, ses traits deviennent tout sombres,
Et, de la douleur qu’il ressent : « Malheureux que je suis ! » s’écrie-t-il.
Mais voyez-vous devant lui un chevalier : c’est Thierry,
C’est le frère au duc Geoffroi d’Anjou.
Thierry a le corps maigre, grêle, allongé ;
Ses cheveux sont noirs, ses yeux sont bruns ;
Il n’est d’ailleurs ni grand, ni trop petit.
Et il a dit courtoisement à Charles :
« Ne vous désolez pas, beau sire Roi.
« Vous savez que je vous ai déjà bien servi ;
« Or, par mes ancêtres, j’ai droit à siéger parmi les juges de ce procès.
« Quelle que soit la faute dont Roland se soit rendu coupable envers Ganelon,
« Votre intérêt eût dû lui servir de défense.
« Ganelon est un félon, Ganelon a trahi votre neveu ;
« Devant vous il vient de se mettre en mauvais cas, de se parjurer.
« Pour tout cela je le condamne à mort. Qu’on le pende,
« Et puis, qu’on jette son corps aux chiens :
« C’est le châtiment des traîtres.
« Que s’il a un parent qui me veuille donner un démenti,
« Avec cette épée que j’ai là, à mon côté,
« Je suis tout prêt à soutenir mon avis.
« — Bien parlé, » disent les Francs.


CCLXXXIV

Alors devant le Roi s’avance Pinabel.
Il est grand, il est fort, il est rapide et brave ;
Mort est celui qu’il frappe d’un seul coup.
« Sire, dit-il au Roi, c’est ici votre plaid :
« Ordonnez donc qu’on ne fasse point tout ce bruit.
« Voici Thierry qui vient de prononcer son jugement :
« Eh bien ! je lui donne un démenti, et me veux battre avec lui. »
Et il lui met au poing droit le gant en cuir de cerf :
« Bien, dit l’Empereur, mais je veux de bons otages. »
Trente parents de Pinabel consentent à servir légalement de caution.
« Je vous donnerai caution, moi aussi, » dit le Roi ;
Et il les fait garder jusqu’à ce que justice se fasse.


CCLXXXV

Thierry, quand il voit que la bataille est proche,
Présente à Charles son gant droit.
Et l’Empereur donne caution pour lui, et fournit des otages.
Puis, Charles fait sur la place disposer quatre bancs ;
Là vont s’asseoir ceux qui doivent combattre ;
Au jugement de tous, leur plaid est régulier :
C’est Ogier le Danois qui régla tout.
Alors : « Nos chevaux ! nos armes ! » s’écrient les deux champions.



Notes

Plaid : Procès, assemblée ou juridiction du Moyen Âge.
Thiois : Tudesque, ancien allemand.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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La Chanson de Roland

Message par Liza »

Plaid : petite couverture

Plaid masculin (Histoire) Procès, assemblée ou juridiction du Moyen Âge

DROIT : Plaid
1. Vieilli
a) Synonyme de plaidoyer).

b) Synonyme de procès.

Au pluriel, vieilli. Audiences du tribunal en province ou dans les juridictions inférieures.

Thiois :
nom masculin invariant en nombre
1. Linguistique. Dialecte d'où est dérivé le néerlandais.
On ne me donne jamais rien, même pas mon âge !
 
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Re: La Chanson de Roland

Message par Montparnasse »

CCLXXXVI

Depuis qu’ils se sont mis en ligne pour leur duel,
Pinabel et Thierry se sont bien confessés, ont reçu l’absolution et la bénédiction du prêtre,
Puis ont entendu la messe et reçu la communion,
Pour les églises ont laissé grandes aumônes.
Les voilà enfin revenus devant Charles.
À leurs pieds ils ont chaussé les éperons,
Puis revêtu leurs blancs hauberts, qui sont à la fois forts et légers.
Ils ont sur leur tête assujetti leurs heaumes clairs
Et ceint leurs épées à la garde d’or pur.
À leur cou ils suspendent leurs écus écartelés.
Dans leur poing droit ils tiennent leurs épieux tranchants,
Puis sont montés sur leurs rapides destriers.
Alors on vit pleurer cent mille chevaliers,
Qui pour Roland ont pitié de Thierry.
Mais Dieu sait comment tout finira.


CCLXXXVII

Au-dessus d’Aix il est une vaste plaine :
C’est là que les deux barons vont faire leur bataille.
Tous deux sont preux, et leur courage est grand.
Rapides, excités sont leurs chevaux ;
Ils les éperonnent, leur lâchent les rênes,
Et, rassemblant toute leur vigueur, se vont frapper mutuellement.
Ils brisent, ils mettent en pièces leurs écus,
Ils dépècent leurs hauberts, ils déchirent les sangles de leurs chevaux,
Si bien que les aubes tournent et que les selles tombent à terre...
Cent mille hommes les regardent, tout en pleurs.


CCLXXXVIII

Voici nos deux chevaliers à terre ;
Vite, ils se redressent sur leurs pieds.
Pinabel est fort, léger, rapide.
L’un cherche l’autre. Ils n’ont plus de chevaux ;
Mais de leurs épées à la garde d’or pur,
Ils frappent, ils refrappent sur leurs casques d’acier.
Ce sont là de rudes coups, et bien faits pour trancher ces heaumes...
Et tous les chevaliers français de se lamenter vivement :
« Ô Dieu, s’écrie Charles, montrez-nous clairement où est le droit. »


CCLXXXIX

« — Rends-toi, Thierry, dit alors Pinabel.
« Je consens à devenir ton homme par amour et par foi,
« Et je te donnerai de mes trésors tout à souhait :
« Seulement réconcilie Ganelon avec le Roi.
« — Je n’y veux même point songer, répond Thierry ;
« Honte à moi si j’y consens !
« Que Dieu prononce aujourd’hui entre nous. »


CCXC

« Pinabel, dit Thierry, tu es un vrai baron,
« Tu es grand, tu es fort, tu as le corps bien moulé ;
« Tes pairs te connaissent pour ton courage ;
« Eh bien ! laisse ce combat :
« Je t’accorderai avec Charles.
« Quant à Ganelon, on en fera si bonne justice
« Que jamais plus on n’en entendra parler.
« — Ne plaise au Seigneur Dieu ! répond Pinabel ;
« J’entends bien soutenir toute ma parenté,
« Et devant homme mortel je ne reculerai pas.
« Plutôt mourir que de mériter un tel reproche ! »
Alors ils recommencent à échanger de grands coups d’épée
Sur leurs heaumes gemmés d’or.
Le feu clair en jaillit, et vole jusqu’au ciel.
On ne les pourrait plus séparer :
Ce duel ne finira pas sans homme mort.


CCXCI

C’est un vaillant homme que Pinabel de Sorence.
Il frappe Thierry sur son écu provençal :
Le feu en jaillit, qui enflamme l’herbe sèche.
Il présente à son adversaire la pointe de son épée d’acier,
Lui tranche le heaume sur le front,
Et lui fait descendre la lame jusqu’au milieu du visage ;
La joue droite est tout en sang,
Le haubert déchiré jusqu’au ventre.
Mais Dieu est là qui préserve et garantit Thierry.


CCXCII

Thierry voit qu’il est blessé au visage :
Le sang tout clair coule sur le pré herbu.
Alors il frappe Pinabel sur le heaume d’acier bruni,
Dont il fait deux morceaux jusqu’au nasal.
Toute la cervelle de sa tête se répand à terre.
Thierry brandit son épée, et l’abat roide mort.
Pour le coup, la victoire est gagnée.
« Dieu a fait un miracle, » s’écrient les Français.
« Maintenant il est juste que Ganelon soit pendu,
« Lui et ses parents qui répondent pour lui. »


CCXCIII

Thierry est vainqueur :
L’empereur Charles arrive,
Et, avec lui, quarante de ses barons,
Le duc Naimes, Ogier de Danemark,
Geoffroi d’Anjou et Guillaume de Blaye.
Le Roi a pris Thierry entre ses bras ;
Il lui essuie le visage avec ses grandes peaux de martre ;
Puis, il les rejette de ses épaules, et on lui en revêt d’autres.
Tout doucement on désarme le chevalier ;
On le fait monter sur une mule d’Arabie,
Et c’est ainsi qu’il s’en revient tout joyeux, le baron.
On arrive à Aix, on descend sur la place.
Alors va commencer le supplice des autres parents de Ganelon.


CCXCIV

Charlemagne appelle ses comtes et ses ducs :
« Quel conseil me donnez-vous sur les otages que j’ai retenus ?
« Ils sont venus au plaid pour Ganelon ;
« Ils se sont portés caution pour Pinabel.
« — Qu’ils meurent, qu’ils meurent tous, » répondent les Français.
Alors le Roi appelle un sien viguier, Basbrun :
« À cet arbre maudit, là-bas, va, pends-les tous.
« Par cette barbe dont les poils sont chenus,
« S’il en échappe un seul, tu es perdu, tu es mort. »
« — Qu’ai-je autre chose à faire ? » répond Basbrun.
Avec cent sergents il les emmène de force,
Et il y en a bientôt trente qui sont pendus.
Ainsi se perd le traître ; ainsi perd-il les autres.


CCXCV

Là-dessus, les Bavarois et les Allemands s’en vont,
Ainsi que les Poitevins, les Bretons et les Normands.
C’est l’avis de tous, c’est par-dessus tout l’avis des Français,
Que Ganelon meure d’un terrible et extraordinaire supplice.
Donc, on fait avancer quatre destriers ;
Puis, on lie les pieds et les mains du traître.
Rapides et sauvages sont les chevaux.
Devant eux sont quatre sergents qui les dirigent
Vers une jument là-bas, dans le milieu d’un champ.
Dieu ! quelle fin pour Ganelon !
Tous ses nerfs sont effroyablement tendus ;
Tous ses membres s’arrachent de son corps ;
Le sang clair ruisselle sur l’herbe verte...
Ganelon meurt en félon et en lâche.
Il ne faut pas que le traître puisse jamais se vanter de sa trahison.


Image


CCXCVI

Quand l’Empereur a fait ses représailles,
Il appelle les évêques de France,
De Bavière et d’Allemagne :
« Dans ma maison, dit-il, il y a une prisonnière de noble race ;
« Elle a tant entendu de sermons et de bons exemples,
« Qu’elle veut croire en Dieu et demande chrétienté.
« Pour que Dieu ait son âme, baptisez-la.
« — Volontiers, répondent les évêques ; donnez-lui pour marraines
« Des dames nobles et de haut lignage. »
Grande est la foule réunie aux bains d’Aix ;
On y baptise la reine d’Espagne
Sous le nom nouveau de Julienne.
Sachant bien ce qu’elle fait, elle devient, elle est chrétienne...



FIN DE LA CHANSON




CCXCVII

Quand l’Empereur eut fait justice ;
Quand sa grande colère se fut un peu éclaircie ;
Quand il eut mis enfin la foi chrétienne en Bramimonde,
Le jour était passé, la nuit sombre était venue...
Le Roi se couche dans sa chambre voûtée ;
Saint Gabriel descend vers lui, et de la part de Dieu vient lui dire :
« Charles, Charles, rassemble toutes les armées de ton empire ;
« À marches forcées, va dans la terre de Bire,
« Va secourir le roi Vivien dans Imphe,
« Dans cette cité dont les païens font le siége,
« Et où les chrétiens t’appellent à grands cris. »
L’Empereur voudrait bien n’y pas aller :
« Dieu ! s’écrie-t-il, que ma vie est peineuse ! »
Il pleure de ses yeux, il tire sa barbe blanche...

______________________________________________


Ici finit la Geste que chante Turoldus.

___ FIN ___



Notes

Aube : ?
Viguier : Officier de justice subalterne qui, dans le midi de la France, avait les mêmes fonctions que les prévôts royaux dans les autres provinces.
Peineux : Pénible
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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La Chanson de Roland

Message par Liza »

Mon dico est assez standard dans la définition de aube :
Je ne l'ai pas trouvé dans le texte pour en estimer le sens d'utilisation.

Définition de aube : nom féminin singulier
*Moment du jour succédant immédiatement à la nuit.
*Début, commencement (au sens figuré) .
*Technologie. Partie de la roue sur laquelle s'exerce l'énergie.
*Liturgie. Robe sacerdotale blanche.

Synonymes de aube
*potron-minet, aurore, crépuscule
*commencement, aurore, début
*robe, costume, vêtement, survêtement, nippe, pelure, habit
naissance du jour, petit jour, point du jour, pointe du jour

Contraires de aube
*nuit
*fin, crépuscule
On ne me donne jamais rien, même pas mon âge !
 
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Re: La Chanson de Roland

Message par Montparnasse »

Ils dépècent leurs hauberts, ils déchirent les sangles de leurs chevaux,
Si bien que les aubes tournent et que les selles tombent à terre...
Ils ne sont pas montés sur des chars mais sur leurs destriers. Ce n'est donc pas une partie de la roue. Peut-être quelque chose qui retient leurs selles, un élément de l'harnachement ?
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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