Oui, moi je fais traîner exprès;;)Montparnasse a écrit :Est-ce que tu vas conserver ce découpage en extraits si un jour tu publies le récit entier ? Ou il y aura des chapitres plus étoffés ? Les romanciers du XIXème publiaient aussi des extraits dans les revues avant de publier l'oeuvre en intégralité mais ils étaient plus longs que les tiens, je pense.
" Le Nid des bengalis "
Re: " Le Nid des bengalis "
Re: " Le Nid des bengalis "
" Le Nid des bengalis ", extrait 11 :
" L'un des premiers faire-part que Madame Parfeu de Bellair envoya fut destiné à Bourgoin de Caronnay qu'elle n'avait pas revu depuis maintes années mais dont elle avait gardé le souvenir le plus vif à une époque où il était entré en concurrence amoureuse avec son époux actuel.
C'était alors deux bons amis en plus d'être deux cousins. Bourgoin de Caronnay , de branche Parfeu - Bellair par alliance germaine donc, tirait son fameux prénom d'un fabliau médiéval que sa mère - idôlatrement éprise d'un hippie d'arrière-saison (datons l'arrière-saison hippie aux environs de 1975 année où les Bee Gees sortent leur album « Main Course » qui déclenche une pré-fièvre du samedi soir en atteignant la 5ème place du hit-parade britannique... ) et qui se la jouait à la barde celtique - adorait. La mère de Bourgoin s'était tellement entichée de ce récit épique qu'elle en avait rebaptisé (n'ayant pas d'autres enfants que Bourgoin) toutes les poules de son poulailler : Cocotte était devenue Fulmonde, Vanessa : Curiante, Fichue : Cornaille, Sylvie : Paromède, Joufflue : Bartangot etc … et Bourgoin avait grandi dans l'adoration des imageries médiévales vantant l'amour courtois et la force des chevaliers combattant au tournois . "
" L'un des premiers faire-part que Madame Parfeu de Bellair envoya fut destiné à Bourgoin de Caronnay qu'elle n'avait pas revu depuis maintes années mais dont elle avait gardé le souvenir le plus vif à une époque où il était entré en concurrence amoureuse avec son époux actuel.
C'était alors deux bons amis en plus d'être deux cousins. Bourgoin de Caronnay , de branche Parfeu - Bellair par alliance germaine donc, tirait son fameux prénom d'un fabliau médiéval que sa mère - idôlatrement éprise d'un hippie d'arrière-saison (datons l'arrière-saison hippie aux environs de 1975 année où les Bee Gees sortent leur album « Main Course » qui déclenche une pré-fièvre du samedi soir en atteignant la 5ème place du hit-parade britannique... ) et qui se la jouait à la barde celtique - adorait. La mère de Bourgoin s'était tellement entichée de ce récit épique qu'elle en avait rebaptisé (n'ayant pas d'autres enfants que Bourgoin) toutes les poules de son poulailler : Cocotte était devenue Fulmonde, Vanessa : Curiante, Fichue : Cornaille, Sylvie : Paromède, Joufflue : Bartangot etc … et Bourgoin avait grandi dans l'adoration des imageries médiévales vantant l'amour courtois et la force des chevaliers combattant au tournois . "
Re: " Le Nid des bengalis "
Montparnasse a écrit :Est-ce que tu vas conserver ce découpage en extraits si un jour tu publies le récit entier ? Ou il y aura des chapitres plus étoffés ? Les romanciers du XIXème publiaient aussi des extraits dans les revues avant de publier l'oeuvre en intégralité mais ils étaient plus longs que les tiens, je pense.
C'est aussi pour cette raison-là :
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Dans ce temple de la création, tu jures de ne pas poster un texte trop long. Lequel pourrait faire sauter le serveur web de Free, et conduire à un effondrement cosmologique global (big crunch)."
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Re: " Le Nid des bengalis "
Non, je déconnais, ce n'est pas du texte qui va saturer un espace de 10 Go... 
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
Re: " Le Nid des bengalis "
" Le Nid des bengalis ", extrait 12 :
" Bourgoin, par la mystérieuse alchimie langagière que sa mère avait entretenu tout le temps de son enfance, ne s'exprimait que par vers rimés, dictons , proverbes, couplets ou refrains chantés. Ses proches y étaient habitués.
Quand on le saluait par « Bonjour ! », il pouvait répliquer: « Y a d'la joie ! Bonjour bonjour les hirondelles ! Y a d'la joie ! Dans le ciel par dessus le toit. Y a d'la joie ! Et du soleil dans les ruelles ! Y a d'la joie! Partout y a d'la joie. ! » ou bien, suivant le cycle lunaire qui l'avait influencé: « Certains peuvent dire bite ou couille sans être vulgaires, alors que d'autres le sont juste en vous disant bonjour. » ( extrait de Longtemps, je me suis levé de bonne heure - tiré de Chroniques matinales 2006-2007 de Guy Carlier) ou bien encore : « Rien ne me fait plus chier que bonjour-bonsoir et l'idée que le voisin puisse venir m'emprunter le sel. Je préférerais acheter une énorme boîte à sel et l'accrocher à ma porte, à l'extérieur. » (Cavanna )
" Bourgoin, par la mystérieuse alchimie langagière que sa mère avait entretenu tout le temps de son enfance, ne s'exprimait que par vers rimés, dictons , proverbes, couplets ou refrains chantés. Ses proches y étaient habitués.
Quand on le saluait par « Bonjour ! », il pouvait répliquer: « Y a d'la joie ! Bonjour bonjour les hirondelles ! Y a d'la joie ! Dans le ciel par dessus le toit. Y a d'la joie ! Et du soleil dans les ruelles ! Y a d'la joie! Partout y a d'la joie. ! » ou bien, suivant le cycle lunaire qui l'avait influencé: « Certains peuvent dire bite ou couille sans être vulgaires, alors que d'autres le sont juste en vous disant bonjour. » ( extrait de Longtemps, je me suis levé de bonne heure - tiré de Chroniques matinales 2006-2007 de Guy Carlier) ou bien encore : « Rien ne me fait plus chier que bonjour-bonsoir et l'idée que le voisin puisse venir m'emprunter le sel. Je préférerais acheter une énorme boîte à sel et l'accrocher à ma porte, à l'extérieur. » (Cavanna )
Re: " Le Nid des bengalis "
Dona a écrit :Oui, moi je fais traîner exprès;;)Montparnasse a écrit :Est-ce que tu vas conserver ce découpage en extraits si un jour tu publies le récit entier ? Ou il y aura des chapitres plus étoffés ? Les romanciers du XIXème publiaient aussi des extraits dans les revues avant de publier l'oeuvre en intégralité mais ils étaient plus longs que les tiens, je pense.
En même temps, cette chère Hortense, elle se déguste, point trop n'en faut.....! Elle se fait désirer, et j'avoue que j'aime plutôt le caractère épisodique de la donzelle.....
Re: " Le Nid des bengalis "
GARDELY a écrit :En même temps, cette chère Hortense, elle se déguste, point trop n'en faut.....! Elle se fait désirer, et j'avoue que j'aime plutôt le caractère épisodique de la donzelle.....
Ah ! Une amatrice ! Chère GARDELY, voici la suite du jour!
" Le Nid des bengalis ", extrait 12 :
" A différents degrés de la journée, et selon la quantité de chopines qu'il avait bues, il pouvait se montrer affable comme méprisant sans compter qu'il devenait, alors, méprisable. La jeune virago dont il était affligé l'avait en quelque sorte, subordonné à sa haute autorité depuis qu'elle ne travaillait plus et résidait donc au foyer des journées entières ; il n'y survivait que par un taux d'alcoolémie fort prononcé. Tous deux dans une mouscaille sans nom depuis que Bourgoin avait perdu sa fortune – essentiellement au jeu - n'existaient que dans une ambiance délétère et un bordel monstre. Il eut encore été bel homme s'il avait pris soin de sa tournure mais le temps passant, il se laissait aller à un désordre physique, nerveux, moral et pécunier qui donnait à son couple l'image d'une paire de gueux vivant à la cloche à la Cour des Miracles. "
Re: " Le Nid des bengalis "
" Le Nid des bengalis ", extrait 13 :
" Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il reçut le faire-part de mariage de son noblion d'arrière - cousin les conviant, lui et sa maritorne à assister au mariage d'Hortense. Et il y répondit , de manière épistolaire et sous une forme laconique : « Aux bonnes fêtes les bons coups ! » ce qui semblait vouloir dire non seulement qu'il viendrait mais qu'il concevait l'idée de bien s'y amuser. Il en informa sa poissarde qui n'omit pas de lui rappeler qu'avec le nez fongiforme qu'il avait, il ferait bien de rogner un peu sur sa vinasse dans les mois à venir s'il comptait passer au moins le vin d'honneur en famille. Ainsi parlait la grognasse dont il s'était entichée dans ces soirs d'ivrognerie qui l'avaient mené hors contrôle de lui-même et de ses anciennes ambitions maritales. Car si Bourgoin vivait dans une telle crasse, c'est que son goût immodéré pour la boisson avait fini par l'isoler de sa proche comme plus lointaine famille . "
" Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il reçut le faire-part de mariage de son noblion d'arrière - cousin les conviant, lui et sa maritorne à assister au mariage d'Hortense. Et il y répondit , de manière épistolaire et sous une forme laconique : « Aux bonnes fêtes les bons coups ! » ce qui semblait vouloir dire non seulement qu'il viendrait mais qu'il concevait l'idée de bien s'y amuser. Il en informa sa poissarde qui n'omit pas de lui rappeler qu'avec le nez fongiforme qu'il avait, il ferait bien de rogner un peu sur sa vinasse dans les mois à venir s'il comptait passer au moins le vin d'honneur en famille. Ainsi parlait la grognasse dont il s'était entichée dans ces soirs d'ivrognerie qui l'avaient mené hors contrôle de lui-même et de ses anciennes ambitions maritales. Car si Bourgoin vivait dans une telle crasse, c'est que son goût immodéré pour la boisson avait fini par l'isoler de sa proche comme plus lointaine famille . "
Re: " Le Nid des bengalis "
" Le Nid des bengalis ", extrait 14 :
" Le jour J arriva donc. Un soleil généreux illumina cette pieuse matinée placée sous l'égide de Sainte-Thérèse, patronne de l'église dans laquelle officiait le prêtre qui mariait Hortense et Hugo.
Après la cérémonie et l'incontournable photographie de la noce sur le parvis, les invités se rendirent diligemment vers le Château de Foué, situé aux environs pour y fêter comme il se doit les épousailles de M. et Mme Parfeu de Bellair Frontignant.
La journée s'annonçait joyeuse et quand on vit le nombre de victuailles, boissons, toasts variés, gougères, cakes salés, verrines, soupes de melon, brochettes de saumon citronné ou de crustacés, tartelettes à l'oseille, bananes lardées aux crevettes, rouleaux de poireaux au crabe, granités de tomates au cassis, samosas garnis, gaspacho, biscuits salés, rosé d'Anjou, punch ou marquisette, kirs, champagne, divers jus de fruits et sodas ainsi que des boissons light … disposés sur la table d'honneur, on souffla d'aise et de contentement !
On pouvait commencer !
On commença. "
" Le jour J arriva donc. Un soleil généreux illumina cette pieuse matinée placée sous l'égide de Sainte-Thérèse, patronne de l'église dans laquelle officiait le prêtre qui mariait Hortense et Hugo.
Après la cérémonie et l'incontournable photographie de la noce sur le parvis, les invités se rendirent diligemment vers le Château de Foué, situé aux environs pour y fêter comme il se doit les épousailles de M. et Mme Parfeu de Bellair Frontignant.
La journée s'annonçait joyeuse et quand on vit le nombre de victuailles, boissons, toasts variés, gougères, cakes salés, verrines, soupes de melon, brochettes de saumon citronné ou de crustacés, tartelettes à l'oseille, bananes lardées aux crevettes, rouleaux de poireaux au crabe, granités de tomates au cassis, samosas garnis, gaspacho, biscuits salés, rosé d'Anjou, punch ou marquisette, kirs, champagne, divers jus de fruits et sodas ainsi que des boissons light … disposés sur la table d'honneur, on souffla d'aise et de contentement !
On pouvait commencer !
On commença. "
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Montparnasse
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Re: " Le Nid des bengalis "
gougère et verrine. Ok
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.