Le Spleen de Paris

Voici quelques nouvelles prises de vue de ma prochaine toile à l’acrylique, cela fait quatre ans que je n’ai plus représenté d’animaux. Bien entendu, ce n’est pas le résultat final pour le moment ! La fourrure se peint poil par poil, le travail est long.

L’oeil est vif en couleurs, peut-être trop, je vais l’assombrir avec un léger ombrage en haut. Sur la photo je me suis aperçue que les poils du début du corps du tigre paraissent un peu flou, je ne sais pas si je vais jouer avec cet effet ou si je vais tenter d’y remédier.

La première patte n’est pas finie, je cherche le gris parfait pour faire la transition entre le blanc sur la partie haute (zone de lumière) et le gris foncé sur la partie inférieure de la patte (zone d’ombre). Ce qui n’est pas évident car ma palette a un fond blanc donc le rendu d’un mélange de couleurs sur cette dernière n’est pas le même sur la peau noire du tigre...

Bonsoir, aujourd’hui j’ai entamé le fond et l’environnement de mon tableau, je suis plutôt satisfaite car la couleur apporte une certaine énergie au tableau, bien que les nuances soient très discrètes, je les trouve source de puissance !

J’adore ce moment du tableau car il m’est possible de faire absolument ce que je veux. Je peux peindre dans tous les sens, tant que les couleurs restent harmonieuses et que mes coups de pinceaux ne recouvrent pas le tigre, je peux me défouler sans la moindre hésitation.

Aux dires de ceux qui ont des yeux et du goût, ce tigre est magnifique.

As-tu un autre projet ?

Je te remercie Liza, j’espère tout de même que les descriptions que j’en fait sont efficaces et te sont utiles pour te faire une idée de ce que dégage la toile ! Je n’ai pas d’autres projets pour le moment mais j’ai encore dessiné quelques danseuses dans un premier temps de façon grossière au crayon de couleur rouge, puis j’ai utilisé un stylo noir pour marquer tous les contours, les traits du visage, les ombres... Et grâce au crayon rouge, il se forme un effet de traînée lumineuse autour du corps de la danseuse. Ce n’était pas prévu ! En fait j’étais seulement dépourvue de crayon de mine et de gomme donc je pensais débuter avec un crayon de couleur qui traînait dans mon sac à main et essayer de faire le moins de ratures possible, puis enfin de tout gommer une fois que j’aurais tout retracé au stylo. Mais je n’avais toujours pas de gomme et le résultat me satisfaisait beaucoup !

Le sac à main, une source profonde de surprise...

Et accessoirement un vide grenier ambulant après quelques années !

Je poste ici le résultat final, je n’y toucherai plus, à moins d’avoir envie de corriger un petit détail. J’ai continué à déstructurer la partie gauche ainsi que la partie centrale de la toile, toujours sans toucher au tigre. Le bleu, le noir et le blanc, que l’on retrouve sous ses pattes avant, évoquent l’océan et ses vagues, comme s’il en émergeait. Le bleu turquoise, le jaune et l’importante présence de blanc, au dessus de sa tête représentent le ciel, et enfin la partie droite, avec la peinture qui coule sur la toile, les éclats de peintures verte et bleue ainsi que les lignes fines dans tous les sens, a même la toile, représentent une échappatoire à la réalité dans l’art abstrait ou simplet.