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Les aphorismes de « Spleen »

Publié : 30 août 2016, 15:58
par Montparnasse
Quand la femme perd son pouvoir, sa jeunesse, et que, généreusement, elle enlace l'amant qu'elle avait éconduit, alors, à cet instant de sa vie, elle devient absolument belle.

Re: Les aphorismes de « Spleen »

Publié : 30 août 2016, 16:03
par Aureplume
Il est beau celui-ci !

Re: Les aphorismes de « Spleen »

Publié : 30 août 2016, 16:32
par Montparnasse
Je sors d'une lecture. Vous savez l'épilogue de la relation entre Frédéric et Mme Arnoux dans « L'Education sentimentale ». Passage magnifique. Même si je n'ai pas apprécié la morale d'ensemble de l'œuvre (que j'ai lue seulement l'année dernière). Flaubert est un esthète trop désespéré pour moi. Pourtant Baudelaire... Mais avec lui, c'est Spleen et Idéal. L'un est le miroir de l'autre, une synergie ou une correspondance s'établit et fait naître un rayonnement. Ici, la trajectoire de l'œuvre est descendante, on la dirait sans ossature parce que le destin du héros est volontairement funeste et que Flaubert est convaincu de son échec.

Re: Les aphorismes de « Spleen »

Publié : 30 août 2016, 16:37
par Montparnasse
Non, c'est de moi, suite à ma lecture. Sinon, j'aurais mis ça dans « Découvertes ». ;) Merci pour vos compliments !