Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

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Dona
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Re: Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

Message par Dona »

Oui, je l'ai mal exprimé alors !

Si sur le plateau lorrain et dans les Vosges, l'armée française arrête sa retraite dès le 23 août et arrive à tenir ses positions face aux attaques allemandes (bataille de la trouée de Charmes du 24 au 26 août), toutes les unités françaises et britanniques qui s'étaient avancées en Belgique battent en retraite à partir du soir du 23 août. OK

Mais ce que je voulais dire c'est que, Joffre, et Galieni par les "taxis de la Marne" ont jugulé l'invasion allemande sans pour autant les faire partir, ce jour-là. La bataille de la marne dure jusqu'au 12.

C'est donc un passage à refaire... pas facile dans une nouvelle courte...
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Dona
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Re: Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

Message par Dona »

Et ce n'est pas une "petite histoire"... :mrgreen:

Je titille un peu sur ces mots car je fais exprès de brosser le portrait d'une jeune demoiselle un peu superficielle. Je pense qu'elle va prendre du coffre. En tout cas, je me le souhaite ! ;) :mrgreen:
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Montparnasse
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Re: Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

Message par Montparnasse »

Proust parle de cet épisode dans son dernier volume : « Le Temps retrouvé ».
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Liza
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Re: Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

Message par Liza »

Des coquilles ?
Bof, il y en a toujours quelques-unes qui nous échappent !
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Dona
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Re: Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

Message par Dona »

Merle a raison : une coquille historique n'est pas acceptable. Je 'ai mal formulée. Il faut reprendre cet épisode.
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Re: Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

Message par Dona »

Merci pour vos remarques si précieuses !

Comme d'habitude, lorsqu'un passage est vraiment finalisé, je le mets dans le forum privé. Tant que c'est en construction, je le poste dans le fil initial.
Et merci Liza, pour ton aide ! ;)

ps: quoi?? 8| " VILIPENDAIRE" n'existe pas dans le dico???? Alors que "keuf" et "meuf " y figurent ??? :modo:
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Liza
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Re: Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

Message par Liza »

Pas dans mon dico lizien, pourtant il y a des choses peu avouables....
J'ai vilipendere le mot latin, c'est tout.
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Dona
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Re: Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

Message par Dona »

Voici ce que je voulais dire... mais là, ce n'est pas de moi :

" Début septembre 1914: l'armée allemande est aux portes de Paris après un mois de guerre, et la situation semble désespérée pour les forces françaises, mal équipées et mal commandées, qui battent partout en retraite avec leurs alliés britanniques.

Dans un ultime sursaut, elles vont pourtant parvenir à stopper l'avancée allemande et renverser le cours de la guerre lors de la bataille de la Marne, du 6 au 9 septembre, vécue comme un "miracle" par les contemporains. Le 1er septembre, les Allemands prennent Senlis, à 60 km de Paris. Le 2, des avant-gardes de uhlans, ces cavaliers qui portent une chapka marquée par une tête de mort, sont vus dans les faubourgs de Meaux, à 40 km seulement à l'est de la capitale.
L'armée allemande semble en passe de réaliser un sans faute dans l'exécution de son plan de guerre, le "plan Schlieffen" qui prévoit d'écraser les forces françaises en moins de six semaines avant que la Grande-Bretagne ait pu envoyer des renforts significatifs sur le continent et que la Russie, à l'est, ait eu le temps de mobiliser assez de forces pour menacer l'Allemagne.
Alors que l'armée française est en pleine déroute, un vent de panique souffle dans la capitale.
Le général Joffre, commandant en chef des armées françaises, et Alexandre Millerand, ministre de la Guerre, souhaitent déclarer Paris "ville ouverte". Mais René Viviani, le président du Conseil, refuse et nomme le général Gallieni gouverneur militaire de Paris. Celui-ci forme immédiatement une armée autonome chargée de la défense de la capitale.
- Taxis de la Marne -
Le 2 septembre, le gouvernement part s'installer à Bordeaux. Il ne veut pas, comme en 1870, se trouver dans un Paris encerclé par l'ennemi. Il part avec l'or de la Banque de France tandis que les collections du musée du Louvre sont déménagées à Toulouse.
Plus de 500.000 Parisiens prennent aussi le chemin de l'exode. Dans la capitale, on organise des processions religieuses précédées des reliques de Sainte Geneviève, la patronne de Paris qui, selon la légende, avait protégé la cité de la destruction par Attila et ses Huns au Ve siècle en convainquant les habitants de résister. Parmi la population tétanisée, la rumeur court que le Kaiser Guillaume II a déjà réservé un dîner sur les Champs-Elysées....
Mais le 3, des aviateurs français voient l'aile droite allemande arrivant par le nord délaisser Paris pour marcher vers le sud-est, là où se trouve le gros de l'armée française qui est parvenue à se replier en assez bon ordre sur la Marne: les généraux allemands croient à tort qu'elle est en pleine débandade, et ils pensent pouvoir lui porter le coup de grâce plus vite que prévu.
Mais, en changeant de direction, la Première armée allemande dirigée par le général Von Kluck présente son flanc aux forces françaises massées autour de Paris, erreur que Joffre saisit immédiatement pour passer à l'attaque entre Senlis et Meaux.
"Au moment où s'engage une bataille dont dépend le sort du pays", dira le commandant en chef français dans un ordre du jour devenu célèbre, "une troupe qui ne peut plus avancer devra (...) se faire tuer sur place plutôt que de reculer".
Pour acheminer plus vite les hommes de la capitale vers le front, Gallieni prend de son côté l'initiative spectaculaire de réquisitionner quelque 700 taxis parisiens. Ces fameux "taxis de la Marne" n'emmèneront que quelques milliers de combattants sur le front où se massent des centaines de milliers d'hommes, et ils ne joueront qu'un rôle militaire marginal. Mais l'impact psychologique de l'opération, immédiatement exploitée par la propagande française, sera énorme.
- Près de 100.000 morts ou disparus -
Le bataille principale, très violente, a lieu du 6 au 9 septembre. Sur le papier, les forces sont à peu près égales: 81 divisions allemandes contre 80 divisions françaises et britanniques.
Mais, souligne l'historien français de la Grande Guerre Jean-Jacques Becker, c'est plus une apparence qu'une réalité. Trop sûr de lui et déterminé à avancer le plus vite possible, le commandement allemand n'a pas pris le temps de compenser toute les pertes de ses unités, par ailleurs fatiguées par trois semaines de campagne à marche forcée. Du coup, l'armée impériale n'alignera que quelque 750.000 hommes, contre environ un million de soldats français et britanniques retranchés sur la Marne, estiment aujourd'hui les historiens.
Porté par son élan, Von Kluck croit pourtant la victoire possible. Mais il laisse se créer une brèche de 35 km entre lui et son voisin le général von Bulow. Une brèche dans laquelle s'engouffrent immédiatement les forces franco-britanniques pour tenter de prendre les armées allemandes à revers. Le risque est tel que le représentant sur place du grand état-major allemand, le lieutenant-colonel Hentsch, va soudainement décider d'ordonner la retraite...
Le repli général de l'armée allemande sur l'Aisne, à une centaine de kilomètres plus au nord, témoigne de sa défaite. Mais pour autant, la victoire alliée qui sauve Paris et renverse le cours de la guerre n'est pas décisive: les Allemands qui se sont repliés en bon ordre restent "accrochés" au sol français (...) etc...


Un passage à synthétiser sans recopier et ce sera réparé ;)
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Liza
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Re: Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

Message par Liza »

Presque rien, les coquilles sont sèches !

à stopper : je préfère arrêter, mais bon !
un sans faute : sans-faute
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Re: Elisabeth de Gordon (nouvelle en cours)

Message par Dona »

Je ne sais plus où l'on m'a posé la question ... mais voilà :il s'agit d'un évènement historique qui s'est passé à Noirmoutier et qui est peu connu. C'est une île vendéenne, pour ceux qui ne le savent peut-être pas. Pendant longtemps, l'île n'a été joignable que par le passage du Gois, une chaussée submersible, en pleine mer. On ne pouvait donc y accéder qu'à marée basse. On peut toujours d'ailleurs. Ca a son charme mais il y a depuis les années soixante-dix, un pont qui relie Noirmoutier au continent.
On l'appelle "l'île aux mimosas'.
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