Toi
Publié : 23 avril 2021, 16:03
Nous
Je maudis ce virus qui m’empêche de te rejoindre. Tu es plus que mon amie, quand ton sourire cache un sanglot, pas besoin de mots. Si tu n’étais pas là, je n’y serais pas non plus, nous sommes issus de la même fois, du même amour, du même jus dans les mêmes draps, du même plaisir et des mêmes douleurs.
Nos conversations ont le ton du duo, plus qu’un écho, tu es mon harmonie. Tu commences un mot, je le termine, comme si Dieu nous avait fait complémentaires, dans le dictionnaire. S'il fallait un morceau à mon pauvre squelette, tu t'écorcherais la peau pour me le remettre. Tu me confierais ton sang comme on prête sa veste afin de me guérir au chaud et qu'à tout prix, en vie, je reste.
Si tu n'existais pas, toi qui étais déjà là, dès l'ultime début, blottie tout contre moi. Si tu n'étais plus là pour m’expliquer avec tes mots, le cours de mon combat, je serais K.O, j'ai tellement besoin de toi afin de savoir exactement qui je suis. Dès que tu t'en vas, je ne suis qu'un demi.
Au milieu du courant de notre belle rivière, parfois, je te perds, aux mains d'un bienheureux qui ne connaît pas même le quart de ce que tu as de plus précieux. Comment saurait-il qu’avant de vivre, nous étions déjà nous, inséparables petits cœurs jaloux. Lorsque tu es à l’écart, je suis minuscule, j’ai mal à notre bulle. Si tu n’étais pas toi, mon fidèle reflet, qu’enlaceraient mes bras, nos vies sont cousues, il n’y a pas d’issue. C’est comme une prison, si nos cœurs enchaînés tentent l’évasion, c’est raté, à peine de fugitives passions
Nous sommes du même berceau, du même germe, du même ventre, gros d’avoir porté deux êtres. Chose étrange, nos deux cœurs sont le fruit d'un mélange. Tu es ma sœur. Je suis ton jumeau et c'est plus fort qu'on croit si tu n'étais pas là, je ne serais pas moi, je ne ferais qu'un pas et je n’existerais plus.
Liza
Je maudis ce virus qui m’empêche de te rejoindre. Tu es plus que mon amie, quand ton sourire cache un sanglot, pas besoin de mots. Si tu n’étais pas là, je n’y serais pas non plus, nous sommes issus de la même fois, du même amour, du même jus dans les mêmes draps, du même plaisir et des mêmes douleurs.
Nos conversations ont le ton du duo, plus qu’un écho, tu es mon harmonie. Tu commences un mot, je le termine, comme si Dieu nous avait fait complémentaires, dans le dictionnaire. S'il fallait un morceau à mon pauvre squelette, tu t'écorcherais la peau pour me le remettre. Tu me confierais ton sang comme on prête sa veste afin de me guérir au chaud et qu'à tout prix, en vie, je reste.
Si tu n'existais pas, toi qui étais déjà là, dès l'ultime début, blottie tout contre moi. Si tu n'étais plus là pour m’expliquer avec tes mots, le cours de mon combat, je serais K.O, j'ai tellement besoin de toi afin de savoir exactement qui je suis. Dès que tu t'en vas, je ne suis qu'un demi.
Au milieu du courant de notre belle rivière, parfois, je te perds, aux mains d'un bienheureux qui ne connaît pas même le quart de ce que tu as de plus précieux. Comment saurait-il qu’avant de vivre, nous étions déjà nous, inséparables petits cœurs jaloux. Lorsque tu es à l’écart, je suis minuscule, j’ai mal à notre bulle. Si tu n’étais pas toi, mon fidèle reflet, qu’enlaceraient mes bras, nos vies sont cousues, il n’y a pas d’issue. C’est comme une prison, si nos cœurs enchaînés tentent l’évasion, c’est raté, à peine de fugitives passions
Nous sommes du même berceau, du même germe, du même ventre, gros d’avoir porté deux êtres. Chose étrange, nos deux cœurs sont le fruit d'un mélange. Tu es ma sœur. Je suis ton jumeau et c'est plus fort qu'on croit si tu n'étais pas là, je ne serais pas moi, je ne ferais qu'un pas et je n’existerais plus.
Liza