Des plages aux montagnes.
Publié : 01 octobre 2017, 09:59
L'homme de la plaine module l'horizon,
Du sillon des labours aux brumes des moissons,
De la verdur' des prés à l'argent des blés blonds
Tout au long de l'année au cycle des saisons.
Là-haut dans les alpages, sonne la transhumance,
Les animaux descendent, en longeant la Durance;
Se vident de la vie les montagnes de France
Pour rejoindre l'abri des vallées de faïence.
Dans les vignes plus loin d'autres courbent l'échine,
Sous le soleil d'automne, sous la rosée féline;
Accompagnant de rir' la cueillette divine
Sur les coteaux pentus de la terre maline.
Ronronnent au lointain les assaillants moteurs,
Qui émiettent le sol de leurs crocs saccageurs,
Préparant un lit fin pour de nouveaux labeurs...
Des saisons à venir... Espoir de belles heures.
Sur les plages fraîchies, les derniers attardés,
voudraient tenir l'été aux mailles du filet;
Mais la nature nargue ces brefs insensés
Semant sur son sillage, les premières gelées.
S'endormira la terr' pour la fin de l'année,
Sur des chemins de pluie par la bise bercée;
Sous les fourches crochues des arbres effeuillés,
Ou bien sous un tapis de blancheur enneigée.
---------- 01 10 2017.
Du sillon des labours aux brumes des moissons,
De la verdur' des prés à l'argent des blés blonds
Tout au long de l'année au cycle des saisons.
Là-haut dans les alpages, sonne la transhumance,
Les animaux descendent, en longeant la Durance;
Se vident de la vie les montagnes de France
Pour rejoindre l'abri des vallées de faïence.
Dans les vignes plus loin d'autres courbent l'échine,
Sous le soleil d'automne, sous la rosée féline;
Accompagnant de rir' la cueillette divine
Sur les coteaux pentus de la terre maline.
Ronronnent au lointain les assaillants moteurs,
Qui émiettent le sol de leurs crocs saccageurs,
Préparant un lit fin pour de nouveaux labeurs...
Des saisons à venir... Espoir de belles heures.
Sur les plages fraîchies, les derniers attardés,
voudraient tenir l'été aux mailles du filet;
Mais la nature nargue ces brefs insensés
Semant sur son sillage, les premières gelées.
S'endormira la terr' pour la fin de l'année,
Sur des chemins de pluie par la bise bercée;
Sous les fourches crochues des arbres effeuillés,
Ou bien sous un tapis de blancheur enneigée.
---------- 01 10 2017.