Le Spleen de Paris

Merci à toi ma très chère Dona ! Un an est passé depuis ce 14 août où j'ai posé ma plume mais c'est comme si c'était hier. Et je pensais en avoir fini, quelle naïveté ! que de corrections depuis cette date, grâce à vos avis, au travail de vos yeux aiguisés, après maintes relectures. Une chose est sûre : j'aurai de nouveau envie de m'y replonger, de toucher encore une fois à mon texte pour en dégager la quintessence.

Liza a écrit :Bien tissé, bien tricoté pour tromper ton attente. Cela donne l'envie d'aller avec toi nager avec les sirènes.

Ton midi a le feu aux fesses. J'espère que Balaruc n'est pas concerné

Juste un tiret non refermé,

Si ma mémoire (ancienne de la géographie) est bonne, le mont Saint-Clair est à Séte

Le feu n'est pas loin en effet mais il est circonscrit, paraît-il.

Dis-moi comment refermer ce tiret, j'ignore comment faire. Faut-il conserver le point-virgule ?

Oui, le Mont Saint-Clair ou Sète, si tu préfères, ne se voit que depuis Balaruc qui se trouve face à lui, sur la rive opposée de l'étang. Quand on est à Sète, on est beaucoup trop près pour voir quoique ce soit mais, depuis le sommet, évidemment, la vue panoramique sur la ville, la mer et l'étang est incomparable.

Si je suis assez fou – et assez présomptueux – j'irai déposé mes « œuvres » sur la sépulture de ce brave Charles, le 31 août, anniversaire de sa mort. Je lui dois bien ça, il m'a tellement nourri. Ce ne sera pas plus absurde que de les envoyer à une inconnue qui est restée muette comme une tombe.

Plus simple, tu ne mets rien au début et un point à la fin.

En vérité l'usage du tiret d'incise propose : s'il se trouve en fin de phrase et de ligne, le tiret disparait.

Il est certain qu'ils sont studieux – c'est d'ailleurs de qu'ils avaient promis.
Les promesses...

Donc :

Avant de retrouver le Sud tant désiré,
─ Royaume des dieux, berceau des muses.
Ce Sud qui m'a adopté,

Oui, c'est souvent comme ça que je le lis. Dans mon texte, j'ai laissé le point-virgule pour que la voix tombe ne tombe pas, le lien étant fort avec ce qui suit. Mais il faut que je révise entièrement la ponctuation de mes textes. Aucune publication n'est prévue pour l'instant, – ici, tout est souple et modifiable à volonté, ce qui me convient parfaitement (doute, hésitation et perfectionnisme sont des « qualités » qui conduisent un auteur à ne jamais publier) – je suis donc peu motivé. Je ferai ça à mes heures perdues.

J'ai modifié « Solitude ». Je suis tombé par hasard sur une phrase que j'ai trouvé lourde. Voici ce qui a changé :

« L'art est un baume puissant sur ce coeur rouge et glacé : il s'est noyé dans son sang comme le soleil d'un crépuscule marin et, faute de ne plus être stimulé par aucun être humain, il semble se résigner à mimer le tic tac de l'horloge. »

Le dépoussiérage continue. J'en suis à la moitié (Totem).

J'ai relu et corrigé mes textes jusqu'à La Prophétie. L'archive (zip) avec les mises en page a été actualisée. Il me reste les huit derniers morceaux. Espérons que je ne vais attendre un mois avant de m'y replonger... Dans l'état actuel, c'est une version, une nième version. La dernière ? Non ! je sais bien que je ne serai jamais satisfait.

Relecture finie. Que de choses étranges j'ai écrites !