Tout seul.
Publié : 06 juin 2020, 08:17
Une assiette isolée un couvert oublié,
Et sur la longue table, un verre déserté,
Un crayon qui s'ennuie sur quelques mots croisés;
Ce matin mon décor de silence est grisé.
S'est installé le vide où courait la jeunesse,
Aux rires capricieux succède un brin de stress,
Et ma langueur entraine une lourde paresse…
Nul ne sert de courir, aujourd'hui rien ne presse.
Les portes refermées des nids chauds et douillets,
Les écrans endormis, les touches apaisées,
Les crayons bouchonnées et les cahiers rangés
Il ne reste que l'ombre un instant effacée.
Je pose malgré moi ma torpeur solitaire,
Ce brouillard malfaisant où l'on croit se complaire,
Je relève le front sur les taches premières;
Du pain des œufs de l'eau… voila ce qu'il faut faire.
06 . 06 . 2020.
Et sur la longue table, un verre déserté,
Un crayon qui s'ennuie sur quelques mots croisés;
Ce matin mon décor de silence est grisé.
S'est installé le vide où courait la jeunesse,
Aux rires capricieux succède un brin de stress,
Et ma langueur entraine une lourde paresse…
Nul ne sert de courir, aujourd'hui rien ne presse.
Les portes refermées des nids chauds et douillets,
Les écrans endormis, les touches apaisées,
Les crayons bouchonnées et les cahiers rangés
Il ne reste que l'ombre un instant effacée.
Je pose malgré moi ma torpeur solitaire,
Ce brouillard malfaisant où l'on croit se complaire,
Je relève le front sur les taches premières;
Du pain des œufs de l'eau… voila ce qu'il faut faire.
06 . 06 . 2020.