Le Spleen de Paris

Le dimanche matin dès la fin de la messe Les gamins du village allaient, pour rigoler, Derrière la colline, au lavoir des abbesses, Et guettaient les amants qui croyaient s’isoler. Ils y ont aperçu de bien tendres caresses, Cachés dans les fougères, écarquillant les yeux, Ils y ont entendu les plus ...

Il y a une négation de trop dans ton dernier vers, mais - à part ça - je suis bien d'accord avec toi ! Et si la poésie était un moyen de ne pas flétrir trop vite...

Plus trop de mousse au dos des pierres Ni de temps pour les retourner. Le monde chauffe à s’enfourner, Pas vraiment de quoi être fier. Plus trop de mousse en haut des bières Ni de couleur à nos journées. Deux tours, des avions détournés, Des corps blanchis par la poussière, Ce siècle est parti de tr...

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Les chemins flous de la mémoire Longent les rives de l’oubli A l’ombre de vieilles histoires, De certitudes affaiblies. C’est à vos coupes qu’il faut boire, Instants vécus, instants rêvés, Sans jamais s'arrêter de croire A vos images délavées. Je renonce au vœu dérisoire D’élucider votre nature, Tan...

'Tis the times' plague, when madmen lead the blind.
“C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles.”
William Shakespeare, Le roi Lear

Directrice artistique (c'est elle l'artiste).

Un peu artiste sans doute, mais en amateur. Professionnellement, je suis plutôt un homme de sciences...

Je suis à l'étranger pour mon travail cette semaine. Pour cette raison, je n'ai pas pu assister à la remise de diplôme de ma fille. Ce poème a été ma façon d'être présent malgré tout.

Les poings fermés dans le berceau Tu offrais ton sourire aux anges Et moi, penché, l'air un peu sot, J'aurais voulu que rien ne change. Ton arrivée ? Mon espérance. Pour chanter la joie qui exulte, J'avais écrit pour ta naissance Mon premier poème d'adulte. Je m'étais alors bien promis Comme, je cro...