Renouveau
Publié : 15 mars 2018, 15:36
Renouveau
Un noir brouillard pleurait sur la forêt,
L'ombre des grands arbres disparaissait
Cachant les cimes dans l'encre distrait;
Aux cieux les nuages caracolaient
Sur le cercle infernal que maudissaient
Les vents frimeurs toujours insatisfaits.
Au loin un orage s'époumonait,
Ses longs traits de lumière déchiraient
Le ciel blafard, et la voûte éclatait
En guirlandes lumineuses, reflets
Ecarlates où la pluie déversait
Ses rideaux de larmes un peu désuets.
Au nid un oiseau, sa douleur criait,
Par les sentes un renard glapissait
Maudissant le repas qui s'enfuyait,
Une biche fière son faon appelait,
Dans son antre la chouette hululait
Sur le soir que l'ombre déjà gommait.
Dans les fougères un chasseur passait
Sur son bras une arme se prélassait;
Derrière silencieux un chien trainait
Sa fatigue que le soir empesait.
Les bruits de la nuit soudain emplissaient
L'espace nocturne, le corps des forêts.
Les vents s'endormaient, la vie se taisait,
De remuer les feuillages n'osaient,
Respectueuse la plaine rêvait
Au futur jour qui demain lèverait...
Oh! la joie du soleil qu'elle retrouverait
Et qui de renouveau la bercerait.
15 03 2018
Un noir brouillard pleurait sur la forêt,
L'ombre des grands arbres disparaissait
Cachant les cimes dans l'encre distrait;
Aux cieux les nuages caracolaient
Sur le cercle infernal que maudissaient
Les vents frimeurs toujours insatisfaits.
Au loin un orage s'époumonait,
Ses longs traits de lumière déchiraient
Le ciel blafard, et la voûte éclatait
En guirlandes lumineuses, reflets
Ecarlates où la pluie déversait
Ses rideaux de larmes un peu désuets.
Au nid un oiseau, sa douleur criait,
Par les sentes un renard glapissait
Maudissant le repas qui s'enfuyait,
Une biche fière son faon appelait,
Dans son antre la chouette hululait
Sur le soir que l'ombre déjà gommait.
Dans les fougères un chasseur passait
Sur son bras une arme se prélassait;
Derrière silencieux un chien trainait
Sa fatigue que le soir empesait.
Les bruits de la nuit soudain emplissaient
L'espace nocturne, le corps des forêts.
Les vents s'endormaient, la vie se taisait,
De remuer les feuillages n'osaient,
Respectueuse la plaine rêvait
Au futur jour qui demain lèverait...
Oh! la joie du soleil qu'elle retrouverait
Et qui de renouveau la bercerait.
15 03 2018