Renaissance
Publié : 27 mars 2017, 14:04
Un vieux poème , dont j'ai oublié la date d'écriture... Dans le début des années 90
je pense, et que j'ai légèrement repris .
Mes rêves s'écartèlent
Dans les brumes du ciel,
Mes phrases se déciment
Dans le sommet des cimes;
Et mes châteaux de miel
S'effondrent au soleil...
Mes souvenirs défient
Le miroir de ma vie.
Mes sourires ont des larmes
Qui perlent aux paupières,
Mes pleurs ont des accents
De honte de misère,
Nos chaînes qui se brisent
Nos cœurs qui se méprisent
Quand l'univers désarme
Seul on est trop souvent.
Et lorsque l'on est maudit
S'efface le poème
Le crayon qui s'est tu
Sur une page blême,
Tandis qu'au vent têtu
On frôle la démence
De n'unir dans la danse
La blonde de sa vie.
Et puis passe l'orage
Et passe le tourment,
On croise un paysage
Aux yeux de diamant;
On s'incline on se pâme
A sa beauté sublime,
Le cœur brule ses flammes
Au fond de son abîme.
Puis le soleil renait
Sur tant de plaies brulées,
Où le couteau n'est plus
Qu'un souvenir passé,
Les désirs revenus
Les fautes repenties
On tombe dans un lit
Comm 'l'enfant dans la vie.
Combien de cœurs brisés
Se sont vus refleurir
Car dans vos yeux: beauté
Il est tant d'avenir,
Combien d'âmes meurtries
Renaissent à la vie
Quand le soleil enflamme
Les charmes d'une femme.
je pense, et que j'ai légèrement repris .
Mes rêves s'écartèlent
Dans les brumes du ciel,
Mes phrases se déciment
Dans le sommet des cimes;
Et mes châteaux de miel
S'effondrent au soleil...
Mes souvenirs défient
Le miroir de ma vie.
Mes sourires ont des larmes
Qui perlent aux paupières,
Mes pleurs ont des accents
De honte de misère,
Nos chaînes qui se brisent
Nos cœurs qui se méprisent
Quand l'univers désarme
Seul on est trop souvent.
Et lorsque l'on est maudit
S'efface le poème
Le crayon qui s'est tu
Sur une page blême,
Tandis qu'au vent têtu
On frôle la démence
De n'unir dans la danse
La blonde de sa vie.
Et puis passe l'orage
Et passe le tourment,
On croise un paysage
Aux yeux de diamant;
On s'incline on se pâme
A sa beauté sublime,
Le cœur brule ses flammes
Au fond de son abîme.
Puis le soleil renait
Sur tant de plaies brulées,
Où le couteau n'est plus
Qu'un souvenir passé,
Les désirs revenus
Les fautes repenties
On tombe dans un lit
Comm 'l'enfant dans la vie.
Combien de cœurs brisés
Se sont vus refleurir
Car dans vos yeux: beauté
Il est tant d'avenir,
Combien d'âmes meurtries
Renaissent à la vie
Quand le soleil enflamme
Les charmes d'une femme.