En marche
Publié : 18 janvier 2017, 13:43
En marche
Celle que j’aime c’est l’espoir qui m’attend derrière une porte. Mon cœur s’affole dans l’escalier. Sera-t-elle ma faiblesse, un mensonge, une vérité. Me donnera-t-elle la force de ne pas lui résister. Près d’elle mon temps s’arrête. Elle est ma neige en été, ma petite fleur sauvage, d'un matin de fraîche rosée, une jolie orchidée. Cavalant dans l’escalier, mon cœur si calme, bat la tempête.
Celle que j’aime est une île, une haute terre d’exil volontaire. Je brûle de lui écrire, de lui dire ce que je veux taire. Ce que je veux timidement lui annoncer est si court, juste deux mots. M’emporte le rêve dans l’escalier et me dépose sur son palier. Je répète les mots sacrés en montant les degrés.
Cet étage est le début et la fin ou ma nuit. Suivant la minuterie il passe de l’ombre à la lumière, emportant mes sombres espoirs et mes jours clairs avec lui.
Sirène de proue de ma vie, celle que j’aime est au bout de cette mer de marches. Les yeux brillants, elle m’attire, je nage vers cette naïade et son arche, avec effort, marche par marche. Essentielle, de ma vie elle en est l’ordre et en crée le désordre. Un soleil de minuit dans mes pensées. Née à l'aube, de l’alliance d’une rose et de la rosée d’un matin d’été, c’est la première flamme à brûler mes pensées. Ce palier, c’est ma vie, ma destinée.
Ses lèvres rouges m’emprisonnent d’un baiser, c’est l’acmé de la félicité. Ses bras tendus me repoussent : je suis brisé, cassé, j’ai dévalé l’escalier.
Liza
Celle que j’aime c’est l’espoir qui m’attend derrière une porte. Mon cœur s’affole dans l’escalier. Sera-t-elle ma faiblesse, un mensonge, une vérité. Me donnera-t-elle la force de ne pas lui résister. Près d’elle mon temps s’arrête. Elle est ma neige en été, ma petite fleur sauvage, d'un matin de fraîche rosée, une jolie orchidée. Cavalant dans l’escalier, mon cœur si calme, bat la tempête.
Celle que j’aime est une île, une haute terre d’exil volontaire. Je brûle de lui écrire, de lui dire ce que je veux taire. Ce que je veux timidement lui annoncer est si court, juste deux mots. M’emporte le rêve dans l’escalier et me dépose sur son palier. Je répète les mots sacrés en montant les degrés.
Cet étage est le début et la fin ou ma nuit. Suivant la minuterie il passe de l’ombre à la lumière, emportant mes sombres espoirs et mes jours clairs avec lui.
Sirène de proue de ma vie, celle que j’aime est au bout de cette mer de marches. Les yeux brillants, elle m’attire, je nage vers cette naïade et son arche, avec effort, marche par marche. Essentielle, de ma vie elle en est l’ordre et en crée le désordre. Un soleil de minuit dans mes pensées. Née à l'aube, de l’alliance d’une rose et de la rosée d’un matin d’été, c’est la première flamme à brûler mes pensées. Ce palier, c’est ma vie, ma destinée.
Ses lèvres rouges m’emprisonnent d’un baiser, c’est l’acmé de la félicité. Ses bras tendus me repoussent : je suis brisé, cassé, j’ai dévalé l’escalier.
Liza