Imprévue Épisodes 1 à 10 l'histoire est complète

[Liza]

Imprévue ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ Épisode 7

— Lola, es-tu capable de garder un secret, je veux dire définitivement, il va sans dire, sans jamais en parler à personne et surtout à ton père. Il faut que j’en sois certaine.
— Un secret ! j’y crois pas ! tu as un copain… s’indigne ma fille.
— Veux-tu être sérieuse un instant ? Un bonhomme cela suffit largement, deux ce serait de la torture !
— Lorsque j’entends parler d’un secret, dans une famille, à chaque fois, c’est une tromperie ! Excuse-moi !
— J’ai une suggestion à te faire pour ta célébrité, mais cela doit rester entre nous, définitivement entre nous !
— Si tu arrives à résoudre cette cata, non seulement je te garantis mon silence, mais tu auras ma gratitude éternelle.
— Ne t’emballe pas, cela reste une proposition, rien ne garantit qu’elle marchera. Tu sais, dans la vie, il faut tout tenter, plus tes ambitions sont hautes et le but improbable, plus tu as de chance d’obtenir le meilleur.
— Je comprends rien à ton discours ni à ton but improbable, explique !
— Tu me fais confiance ?
— Autant qu’à un capitaine de pédalo pour traverser la Manche, pas plus !
— Un peu de respect, je suis ta mère !
— Exactement, tu es ma mère, mais tu n’es pas capitaine au long cours !
— Face à une telle défiance, je ne te parle pas de mon idée, ce sera plus simple.
La petite est montée dans sa chambre, elle doit user sa patience et son forfait avec ses copines. À son retour, j’ai laissé mariner le pédalo. Avec elle, la bouderie passe vite, elle a une faculté d’oubli incroyable.
— Une idée qui ne plairait pas à mon père devrait me plaire, c’est quoi ton idée miracle ? questionne-t-elle.
— Désolée, mon idée s’est noyée dans l’Atlantique après un naufrage, un mauvais capitaine sans doute !
— Il n’y a pas meilleur capitaine que toi, c’est connu, même papa rame et galère avec toi !
— Sais-tu ce qu’est une étrille ? je questionne en riant.
— Bof, une sorte de truc pour peigner les chevaux…
— C’est cela et je meurs d’envie de t’étriller les oreilles pour t’apprendre à te moquer de parents modèles.
— Modèles ! D’un modèle un peu ancien, vintage, avoue Lola du bout des lèvres, dans un élan contre sa mère.

Comment résister à une telle invasion de tendresse ? Je n’ai jamais eu de tels moments avec ma mère ni avec mon père. Je me félicite, j’ai tout fait pour élever Lola dans une ambiance familiale sereine avec un dialogue complice et sans aucun secret. Ai-je réussi ? Oui, si Lola apprécie autant que moi nos joutes oratoires aux limites de l’acidité.
— Vintage à trente-six ans ? tu n’as pas humour complimenteur !
— J’ai jeté les flatteries par-dessus bord avant le naufrage. La marée te les ramènera si tu me dis quoi faire.
— Petit problème ! Mon idée a le double de mon âge.
— Soixante-douze ans, les pédalos existaient déjà à cette époque ?
— Pour obtenir un peu, il faut demander beaucoup. Je te propose d’écrire à Mandy Medley.
— Cette fois c’est plus la folie, c’est la mort sûre provoquée par tes neurones dégénérés par le temps !
— Je propose simplement… une solution à ma fille… imprévue.
— C’est vrai, il y a de l’imprévisible entre elle et moi ! se radoucit la gamine en souriant. Je l’ai entendu à la radio, elle est à Las Vegas. Je ne la vois pas venir encourager la classe d’une fille, même imprévue !

Afin que vous conserviez intacte l'envie de me lire demain, chaque soir, je tape au bas de mon écran ces deux mots : À suivre...

Liza

[Liza]

Imprévue ‏ ‏ ‏ ‏‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏ ‏  Épisode 8

— Si tu es la seule à lui écrire, tes chances sont nulles. Si tous le collège le fait, c’est plus touchant.
— On a même pas son adresse, alors !
— Il faut écrire à sa maison de disques, ils feront suivre.
— Tu parles, une secrétaire n’ouvrira pas seulement les enveloppes avant de les ficher à la poubelle.
— Ma fille, tu sous-estimes l’effet de masse !
— T’inventes quoi encore ? La masse, la surface, je m’en fiche ! Je cherche un invité invitable !
— Combien ton collège compte-t-il d’élèves ?
— Je ne sais pas trop, disons deux cent cinquante, en gros.
— Deux cent cinquante lettres écrites par des enfants fans, provenant de la même adresse ! Imagine ? Vois-tu la secrétaire mettre le paquet au panier ?
— Ton point de vue se défend. Reste à convaincre les gamins, pas simple.
— C’est la partie qui te revient. Mais attention, sans garantie, il faut le préciser. MM n’a pas de temps à perdre. Il faut être convaincants et ne pas fixer de date, même si elle venait en septembre.
— Même en décembre. Tu me transmets ta folie avec tes idées dingues. Pourquoi on le cache à papa ?
— Il deviendrait maboul et ne parlerait plus que de cela. Il serait tous les jours sur ton dos pour avoir des nouvelles ! Tu as vu lors du reportage, pour un peu il serait rentré dans la télé ou nous auraient fichues dehors !

— Si elle venait, on ne pourrait plus le tenir, c’est vrai ! ajoute la petite.
Nous en sommes restées là. Lola ne parlait plus de rien. Mon inquiétude grandissait de jour en jour. Elle avait mis tant de passion à convaincre Gilles Guesde, son indifférence actuelle devenait suspecte. Un mercredi, à peine son père parti remplir son après-midi de travailleur assidu, elle a attaqué :
— Ton miracle est si peu réalisable, personne ne veut y participer sans une solution de repli. Et je les comprends ! On se retrouverait le bec dans l’eau et qui payerait : Lola !
— J’ai pensé à un plan B. Papa connaît un guitariste chanteur, je ne sais plus son nom, qui a travaillé avec Goldman, s’il le lui demande, il viendra. Toutefois, c’est la même chose « quand il sera disponible ».
— Ça s’arrange alors. Le père d’une élève travaille dans le téléphone, il a trouvé l’adresse de MM en France, il refuse de communiquer le numéro de téléphone.
— Il a raison, ce serait une faute grave et ces choses-là ne se règlent pas au téléphone. Écrivez vos lettres.

Le calme est revenu durant quelques jours. Les regards et les allusions de la petite risquant d’attirer l’attention de son père m’irritaient. J’ai fini par me fâcher, nos discussions ont toujours lieu le mercredi après-midi, moment où nous sommes loin des oreilles de Charles.
— Lola, s’il te plaît, arrête tes regards complices, ton père va se douter d’un complot, nous n’aurons plus de paix possible, avant que nous ne lui ayons dit ce qu’il veut savoir.
— Je sais me taire, soupire la petite.
— J’en doute, il suffit qu’il te regarde de travers pour que tu dévoiles tes secrets. Alors s’il insiste tu es capable de lui avouer des choses que tu ne sais même pas ! Qu’as-tu mis dans ta lettre ?
— Rien, elle n’est pas encore écrite, je ne sais quoi dire !
— Ma Lola en panne, c’est une chose jamais vue. C’est impossible ?
— L’impossible, c’est d’oser croire un truc pareil, pas d’allonger trois mots sur du papier. Les autres ont presque tous fini, je n’ai pas encore commencé. T’y mettrais quoi toi ?
— Ce n’est pas moi la solliciteuse, je suis un capitaine de pédalo, juste bon à payer le timbre !
— Ça y est Harpagon revient. Elle va me faire payer cette remarque combien de temps l’usurière ?
— Très longtemps, uniquement pour démontrer qu’il faut penser à ce que l’on va dire avant de parler.
— Pour l’instant, il s’agit d’écrire, mon capitaine !
— Qui est paralysé : les doigts ou le cerveau ? Ton imagination débordante est passée sous la table ?
— Je voudrais t’y voir ? T’écrirais quoi toi ?
— Moi, je rédigerai un texte sympathique, présentant une gamine de douze ans qui vient d’obtenir son premier téléphone. Je ferai état de l’emploi fréquent de « fille improbable » par maman à mon sujet. J’ajouterai l’unanimité des élèves sur le choix de leur invitée. Pour terminer, je situerai notre ville. Pour elle, un trou de vingt cinq mille habitants en France peut être n’importe où.
— Attends, je vais chercher une feuille…
— Tu rigoles, je ne répète pas, j’ai déjà oublié, le prix du timbre me ronge !
— Maman !
— Ah si ! je me souviens d’un truc, pense à soigner ton écriture.

Afin que demain vous retrouviez intacte l'envie de me lire, le soir je tape au bas de l'écran ces deux mots : À suivre…

[Dona]

Ah... Maintenant que j'ai recommencé ma lecture à tête reposée, je comprends tout ! Il y a donc deux mentions de "fille imprévue" mais c'est la même ? Je suis à l'épisode 2... Je continue !

[Dona]

Ah... Maintenant que j'ai recommencé ma lecture à tête reposée, je comprends tout ! Il y a donc deux mentions de "fille imprévue" mais c'est la même ? Je suis à l'épisode 2... Je continue !

Pas du tout chère Dona ! Ce n'est pas la même !

ps : Je dois être à l'épisode suivant... Je le lis en PDF donc je n'ai plus les marques d'épisodes...

[Montparnasse]

Ca y est, ça recommence : elle parle toute seule. Où est la camisole ?

[Liza]

Imprévue ‏  ‏  ‏  ‏ Épisode 9/10

Un mois plus tard, Lola est rentrée excitée comme une puce. Elle a lâché le cartable pour se jeter sur moi me couvrant de baisers. Une vraie tornade. J’ai attendu un quart d’heure avant qu’elle ne se calme pour m’expliquer.
— Maman, elle va venir ! MM va venir, on ne sait pas quand, mais elle va venir. Tu as eu l’idée du siècle ! Tu es la plus formidable maman au monde.
— Je n’ai rien fait, dis-je rapidement en détournant la tête pour cacher mes larmes.
J’étais heureuse de voir ma fille dans une telle joie. Je ne pensais même plus à mettre l’éteignoir. Comment va-t-elle cacher cette nouvelle à son père ?
— C’est une excellente nouvelle mais…
— Tu es capitaine du France, d’un Boeing, du Concorde, de tout ce que tu veux.
— Même d’un pédalo, je progresse. Pas un mot à ton père.
— J’y ai pensé, je vais parler de quelqu’un d’autre qui viendra peut-être… ça va être dur. Mais, en fait, plus facile à supporter que son impatience.
— Alors, raconte !
— La directrice nous a prévenus à la cantine. MM a téléphoné, elle passera un moment lorsqu’elle ne sera pas trop loin, elle ne sait pas quel jour. Elle ne souhaite aucune publicité ni journalistes ni parents. Elle vient voir les enfants qui ont plébiscité sa venue. Elle peut passer demain ou dans six mois… je suis comme papa, impatiente comme une gamine le soir de Noël.

Je vois clair dans le jeu de l’artiste ! Elle s’est sentie obligée d’accepter l’invitation. En revanche, elle souhaite préserver sa tranquillité, c’est certain, elle va débarquer un jour à l’improviste, de façon imprévue dirais-je, afin d’éviter la cohue des journalistes qui ne manqueraient pas de l’assaillir. Sans parler des parents avec les demandes d’autographes. Elle sera plus tranquille avec les gosses.
Le soir, la joie de Lola n’a pas échappé à son père, toutefois, elle a évoqué le passage possible d’une artiste pas très connue qui n’a éveillé aucun intérêt ni aucun soupçon. Le mercredi suivant, je ne tenais plus. Nous avons parlé de l’événement, il va sans dire. Je ne savais pas trop comment m’y prendre. Je me suis lancée :
— Lola, puis-je te faire confiance pour accomplir une mission délicate et secrète ?
— Bien sûr, capitaine, affirme-t-elle en faisant un salut militaire.
— Tu gardes ce papier au chaud dans ta poche et tu le donnes à MM quand elle viendra, c’est dans tes cordes ?
— Mais c’est ton numéro de téléphone ! Qu’est-ce que tu complotes ? je peux savoir !
— Je ne complote rien, tu donnes le papier sans rien dire.
— Et si je ne peux pas le lui donner ?
— Tu pourras. D’une façon ou d’une autre arrange-toi pour qu’elle voie ce numéro. Tu es pleine de ressources.
— Je peux dire que c’est le téléphone de ma mère, quand même.
— Non, pas un mot, uniquement le numéro.
— Je vais tomber dingue avec vos histoires à dormir debout.
— D’accord, je mettrai ton lit à la verticale le long du mur, cela facilitera ton sommeil. Pour l’oreiller, tu préfères la tête en haut ou en bas ? C’est bon ?
— Je lui donnerai ton numéro sans un mot… et si elle m’interroge ?
— Elle ne le fera pas…
— Je te trouve bien affirmative à propos d’une inconnue. Tu es voyante ou extra-lucide, je ne sais plus le nom ?
— Mais non, je suis pédalo dans la marine, souviens-toi ! Cette femme est très discrète, c’est tout.

Un mois est passé, augmentant l’impatience de Lola et, je dois le dire, la mienne aussi. Nous suivions pas à pas tous les potins que racontaient les journaux, dans le dessein de connaître la position de MM. Un soir, elle est passée aux informations faisant la promotion de son prochain passage en France. Nous étions sur des charbons ardents. Si Charles n’a rien vu, il est aveugle ou parfaitement détaché de son entourage.

Afin que demain vous retrouviez intacte l'envie de me lire, le soir je tape au bas de l'écran ces deux mots : À suivre…

Liza

[Liza]

Imprévue ‏ ‏ ‏ ‏ ‏     Dernier épisode 10/10, c'est la fin      ‏ ‏ ‏ 

Le lendemain, en rentrant du collège, Lola s’est jetée sur moi depuis la porte, j’ai failli basculer. Puis brutalement, elle s’est figée me faisant face, me regardant avec fébrilité, heureuse de me surprendre.
— Tu sais quoi ? MM est venue ! Tu te rends compte Mandy Medley est venue nous voir ! Tout cela grâce à toi, enfin, enfin à moi. Je suis la vedette du collège. Maman, tu imagines ?
— Si tu me racontais, ce serait bien mieux.
— En arrivant ce matin, tous les élèves ont dû laisser leurs portables sur leur pupitre et se sont installés sous le préau et dans la cour. Elle est arrivée vers onze heures. MM a répondu à nos questions avec patience et gentillesse. Elle a mangé à la cantine avec nous. Ensuite nous avons chanté ensemble, sans musique, elle a une voix d’enfer. Pour terminer, elle a suivi un petit cours de français, dans ma classe, j’y croyais pas.
— La chance !
— Je n’arrivais pas à l’approcher discrètement. Il y avait toujours un de ses gardes du corps ou un essaim d’élèves. J'imaginais la mission couler à pic comme un vieux pédalo.
— Tu imaginais ! donc cela s’est arrangé ?
— J’ai eu une idée, j’ai écrit ton numéro au tableau, tout en haut et en gros. Ensuite tout est devenu bizarre.
— Bizarre, comment cela ?
— Mandy m’a entraînée dans la classe vide à côté, en fermant la porte au nez des malabars et des gamins. Elle m’a serrée longuement dans ses bras en pleurant sur mon tee-shirt.
— Ah ! Et après ?
— Elle a rejoint ma classe en disant au revoir à toute vitesse et elle s’est sauvée vers sa voiture poursuivie par ses… comment on dit… enfin ses gorilles.
— Et personne n’a rien demandé ?
— Euh ! Non ! Étant à l’origine de l’invitation, ils ont pensé qu’elle me remerciait. Je n’ai pas tout compris.
— Enfin, tu es contente de ta journée ?
— Ça, on peut le dire… une journée à marquer d’un caillou blanc gros comme le mont Blanc !
— Et cela explique le port de ta veste de jogging avec la chaleur à crever qui règne aujourd’hui ?
— C’est vrai, je fonds dans mon jus. Je n’allais pas rentrer torse nu, quand même !
— Torse nu ! Où est ton tee-shirt ? je demande sévèrement.
— Tu as vu le cagnard ! Je l’ai mis au frais.
— Je vois, une fois ton tee-shirt au frais, tu as eu froid au point de mettre une veste de jogging très épaisse ?
— Mais non, t’as rien compris…
— Lola, je ne rigole pas, où est ton tee-shirt ?
— Il est dans la cuisine du collège, répond ma fille sans se démonter.
— Pourquoi l’as-tu laissé dans la cuisine ?
— Il y a des larmes et du maquillage dessus.
— Il est sale et alors ! cela ne te gêne pas d’habitude.
— C’est une relique. Tu te rends compte avec la chaleur qu’il fait, les larmes auraient séché en deux minutes.
— Et tu aurais pu le remettre.
— Je ne le remettrai plus jamais ! annonce fermement ma fille.
— Il est abîmé à ce point ?
— Décidément, tu te dégrades, tu retombes capitaine de pédalo ou tu le fais exprès ?
— Lola, qu’as-tu fait du tee-shirt ? j’insiste, je suis sérieuse, je veux une réponse.
— Il y a les larmes de Mandy Medley, je souhaite les garder très longtemps, il ne faut pas qu’elles s’évaporent ou qu’elles sèchent, tu comprends ?
— Je pense, mais cela ne me renseigne pas. Lola, où est ton tee-shirt ? j’insiste lourdement.
Après une hésitation, Lola écarte les bras en signe de reddition et me fixant, le défi dans le regard, elle lâche.
— Au congélateur !

Cette fois, c'est la fin des feuilletons !

Liza, Lou

[Liza]

Voilà vous avez Imprévue en entier.

Cette histoire n'a pas été écrite pour être découpée. Toutefois, vous pouvez donner votre avis pour chaque épisode ou pour l'ensemble. Lisez, tranquillement.

Si elle paraît trop chaotique, nous mettrons un lien vers le fichier intégral, sans découpe.

Bonne lecture.

[Montparnasse]

Au début de l'épisode 9, une coquille, je suppose :

« Un mois plus tard, Lola est rentrée existée comme une puce. » ----> « Un mois plus tard, Lola est rentrée excitée comme une puce. »

[Liza]

Tu as raison, au départ ma phrase était différente et existée était de mise.

Lola est rentrée existée comme une puce. Avec cette formulation, elle ne l'est plus. Je dois avoir l'oreille paresseuse, je n'ai pas écouté la différence à la relecture.