Le Spleen de Paris

Je n'ai pas compris...

Dona a écrit :Je n'ai pas compris...

Moi non plus ! Si tu parles des liens ----> au-dessus de chaque message, il y a un titre, par ex. "Re : Musique". C'est en fait un lien vers ce message (on dit une ancre dans la page). Si tu copies / colles ce lien quelque part, tu donnes un accès direct à ton message. C'est ce que j'ai fait au début de ce fil pour donner un accès à chaque poésie.

Montparnasse a écrit :

Dona a écrit :Je n'ai pas compris...

Moi non plus ! Si tu parles des liens ----> au-dessus de chaque message, il y a un titre, par ex. "Re : Musique". C'est en fait un lien vers ce message (on dit une ancre dans la page). Si tu copies / colles ce lien quelque part, tu donnes un accès direct à ton message. C'est ce que j'ai fait au début de ce fil pour donner un accès à chaque poésie.

Mais où est le lien ? Dans la barre en haut? Il commence par quoi ce lien ?

Passe la souris sur "Re : Musique"... Clic droit. Copier l'adresse de ce lien.

Dona a écrit :http://88.182.45.52/phpBB3/viewtopic.ph ... 1638#p1638

Oui mais ça sert à quoi ? Parce que j'atterris ici et pas au début...

As-tu été voir au début du fil ? L'intérêt de la chose va te sauter aux yeux... (bien que Liza et toi, vous ne mettiez pas des choses différentes à la file comme moi)

Je me demande si je ne vais pas installer un tchat finalement.

Montparnasse a écrit :
Je me demande si je ne vais pas installer un tchat finalement.

Pas de fil rouge "Musique" pour celui-ci...

Camille

"Pour moi, Camille, tu es une sœur, tu le sais.
Vers qui d'autre que toi, puis-je épancher mon âme ?
Où trouver l'oreille attentive, la douceur incarnée
D'une amie d'enfance, et l'expérience d'une femme ?

"Mon cher, tu me confonds, et tes louanges
Frappent mon cœur d'un trait délicat.
D'un ami si charmant, je n'aurai de cesse
Que de couvrir ses peines de baumes et de langes.

"Tu sais ce dont il est question,
Combien mon cœur bat pour celle qui a conquis ma raison,
M'a fait perdre la foi ; celle qui brille d'un tel éclat
Que chacun y succombe, et qui ignore tout de ma vibrante passion.

"Oui, mon cher, je comprends les sentiments qui t'animent ;
Je connais la femme qui est la cause de tes joies,
De tes tourments, car - dois-je l'avouer ? je mime
En tous points, tes transports et tes tendres émois.

"J'ai saigné moi aussi, et plus que de raison,
Pour ce beau corps sans fard, pour cette âme si fière.
Mais, tu connais mon cœur et ses dispositions,
Tu sais que ma passion maudite n'a nul écho sur terre.

"Ah ! que dis-tu, Camille, quel aveu m'as-tu fait ?
Tu trembles toi aussi pour celle qui enflamme mes sens ?
Et que penser du trouble discret qui t'agite ? Tu voudrais
T'effacer, et, près d'elle, ne pas t'accorder une chance ?

"Ô mon cher ! le voudrais-tu ? nous serions tout ensemble,
A l'assaut de ce cœur pour y porter la flamme ;
Toi, le héros ruisselant de soleil, moi, celle qui tremble
Comme l'astre de la nuit sous les sombres nuées de l'âme,

"Dans le secret des confessions et la douceur des larmes.

J'aime bien ce poème romantique. Bravo, si l'on parle de cette façon à une Camille, elle deviendra Câline.