Le Spleen de Paris

Bien joué !!

Il sonne parfaitement ! Belle composition!

Merci Mesdames, ça fait plaisir ! Je reviendrai sur ce texte, je pense qu'il est possible d'améliorer certaines choses.

J'ai modifié "Paysages". J'ai remplacé le dernier mot "Orionis" par "O". Je fais fi de la rigueur scientifique. Il est vrai que cet Orionis n'est pas agréable, bien que je n'en sois pas responsable. Je reprends mes droits.

Montparnasse a écrit :J'ai modifié "Paysages". J'ai remplacé le dernier mot "Orionis" par "O". Je fais fi de la rigueur scientifique. Il est vrai que cet Orionis n'est pas agréable, bien que je n'en sois pas responsable. Je reprends mes droits.

Je ne comprends pas...


Et peux-tu s'il te plaît, recopier le vers que tu as modifié ?

Dû à l'hydrogène ionisé par l'étoile Sigma O.

(j'ai fait un sommaire au début comme je disais)

Totem

I

J'imagine celle qui plairait à mon cœur :
Grande taille et fière attitude,
Cheveux bruns ou noirs,
Les yeux de la même couleur,
Peut-être moins foncés ;
La peau mate, l'air un peu détaché,
Altière comme une "Donna",
Ou du moins méditerranéenne.

Avec le cœur d'une squaw et le corps d'une athlète !

Mais il faudrait que son âme
N'ait rien de cette apparence glacée ;
Je la voudrai ardente, sensible, libérée,
Avec beaucoup de cœur et de sublimes passions,
Ce qu'il faut de folie,
Des envies parcourues de frissons,
La volonté souple, calme, gentille,
Et des yeux qui se perdent à l'horizon.

Une bouche rieuse et de belles dents
Pour cueillir les fruits savoureux de la vie,
Et venir mordre mon bras amoureusement.
De la prévenance, oui, et de délicates attentions,
Mais surtout de l'humour, le vrai jeu de la passion.

Si ses doigts laissent malencontreusement
Des griffures sur ma peau,
Je veux être payé consciencieusement :
Que ses baisers s'abattent
Sur mon visage comme la grêle,
Qu'ils portent très haut,
Le bonheur d'être ensemble et la joie de s'aimer.

II

Ses cheveux attachés en arrière, lui donnent
L'air grave et hautain d'une sainte
Qui obtient un pardon ou une confession feinte,
Dans des alcôves que le couchant festonne.

Elle promène son ample chevelure sur ma peau,
Qu'elle menace et caresse d'un fouet vif et doux,
Laisse nonchalamment ses bras pendus à mon cou
Pour conduire son esclave près d'intenses flambeaux.

Elle sait poser sur moi un regard calme et amoureux.
Mais j'aime aussi quand elle ne joue plus,
Et qu'une larme vient noyer ses yeux...

Elle est espiègle et mutine,
Sérieuse, indocile
Ou fine...
Ardente, puis tranquille
Comme la braise que le feu calcine.

On reçoit d'elle les baisers les plus doux,
Comme un gage de son humeur capricieuse et changeante,
Puis la caresse délicate de ses cheveux fous.

Elle sait oublier la faute,
Et méprise la vengeance.
En gardant la tête haute,
Elle juge avec intelligence.

Derrière l'apparence d'une excitante gaieté,
Elle cache la pudeur la plus vraie
Et de fécondes tristesses agitées de sanglots.

C'est la charmeresse d'un palais de roseaux,
Qui plie mais jamais ne cède devant le sarcasme des sots.
Et quand la vie s'arme contre nous, elle ne veut point souffrir,
Et garde, de la déesse antique, les aimables sourires.

Nom d'un géant ! Diantre ! Fichtre !

Une vraie poésie dédiée à l'amour, la quête d'Idéal ! Tu me laisses coite !! MAGNIFIQUE


J'y reviendrai!

ps: juste "charmeresse"...

Merci beaucoup ! je sais que tu apprécies mes productions sentimentales

"charmeresse" a déjà déclenché des réactions lors de son précédent passage sur AVP, mais votre serviteur a toujours su conserver, à l'instar du grand poète qui l'a inspiré (V. Hugo), une impassibilité à toute épreuve

Et que penses-tu de : "Altière comme une "Donna" ?

Ah j'aime beaucoup "Altière comme une Donna" ! Oui !


Mais j'aime surtout ce portrait de femme mutine et séductrice, intelligente et douce, tendre et passionnée... Elle est idéale quoi !

Demain une rêverie mélancolique sur la lune et un POD (Poem On Demand) qui n'a pas passé l'épreuve du comité de censure chargé des affaires religieuses. Indice : ce n'est pas la profession de foi d'un athée, plutôt le reniement des doctrines religieuses monothéistes.