La critique
Publié : 19 mars 2016, 17:18
La critique
Contrairement à la rumeur qui est une chose nocive et perverse et, je vais faire bondir certains d’entre vous, en affirmant combien la critique est une bonne chose. Elle permet de connaître l’opinion des autres et de nous faire avancer dans un sens plus logique et plus cohérent. C’est la façon dont elle est émise qui peut être critiquable.
En présence de la personne, c’est un dialogue, une discussion, une controverse. Si la personne est absente, c’est une lâcheté, indigne de l’esprit de corps et de camaraderie. Une malveillance attribuable à une catégorie de gens de mauvaise foi qui se jettent, avec délectation, sur tout ce qui peut déstabiliser ou nuire à autrui. Ce n’est plus assimilable à une critique qui doit être réfléchie et justifiée par la personne qui l’émet, c’est une trahison condamnable. Et, juste retour des choses, le plus souvent elle se retourne contre le critiqueur.
Quoi que l’on dise ou fasse, dans l’ombre les mauvaises langues traquent le moindre défaut de notre personnalité, pour appuyer là où cela fait mal, sans laisser de trace pour ne point être accusées. Elles ne trempent pas la langue dans un bénitier avant de déblatérer. Leurs propos sont durs et féroces. Devant ces attaques de démolition faites de mots qui touchent là où c’est fragile et douloureux, mieux vaut se taire. Les caractères opiniâtres sont prêts à se battre ! À quoi cela servirait-il ? Vulnérables, rengainons peine et fierté. C’est vrai, si nous avons un caractère rugueux et irascible, reconnaissons-le, nous le savons et nous n’avons pas besoin que l’on nous le dise. Nous sommes nés avec et personne ne peut modifier ces bavures de naissance.
Ne cherchez même pas à changer de profil ou de style, c’est vous, vous êtes comme cela, c’est tout ! Ceux qui vous connaissent le savent et ne s’en vexent pas. Seuls les intolérants et les fâcheux soulignent vos défauts, est-ce pour mieux dissimuler les leurs ?
Lorsque votre intrépidité les sert, ils s’en arrangent très bien et un sourire se niche sur leurs lèvres de miel. Quand votre franc-parler dérange, c’est du vitriol perçant votre cuirasse que lancent leurs postillons. Ceux qui ont pris le risque de choisir l’autre côté devront bien l’admettre, le vôtre est d’être honnête et égal à vous-même. Vous ne trompez pas les gens, chacun sa pensée, chacun sa manière, la vôtre ne cherche le bien ou le mal chez personne, simplement la vérité.
Que devient l’amitié dans un clan desservi par une critique irraisonnée ? Les réprobateurs passent, c’est la vie, qui s’en soucie ? Les langues mal pendues donnent leur unique opinion et tant s’en faut qu’elle soit coulée dans du béton, demain, elles chanteront une autre chanson.
Cantonnez-vous à rester dans la foule ! Sinon en récompense d’un passé dévoué à une cause, d’un dur combat pour soutenir et fortifier des idées, vous récolterez en une seule fois toutes les sordides rancœurs accumulées pendant l’année. Attendre la faiblesse ou le bouclier baissé pour tout lâcher, mauvaise idée ! Personne n’a mesuré la portée et le poids de cette cruauté, la critique parfois, peut tuer. Au fil des jours, informés, vous auriez pu corriger, aplanir les difficultés ou du moins essayer.
Face à une contestation agressive et injustifiée, il ne faut pas pleurer sur votre vie, vos amis ou sur vous-même. Laissez vos détracteurs cherchez quelqu’un d’autre, de préférence à leur convenance, pour recevoir critiques et rancœur à votre place. Laissez-les, dès aujourd’hui, chercher des candidats sensibles à leur critique bête à faire pleurer ! Consolez-vous en vous disant combien cette impudence, cette impétuosité et cette agressivité, qui vous sont aujourd’hui reprochées, sont des traits de caractère qui se révéleront précieux dans votre avenir.
Liza
Contrairement à la rumeur qui est une chose nocive et perverse et, je vais faire bondir certains d’entre vous, en affirmant combien la critique est une bonne chose. Elle permet de connaître l’opinion des autres et de nous faire avancer dans un sens plus logique et plus cohérent. C’est la façon dont elle est émise qui peut être critiquable.
En présence de la personne, c’est un dialogue, une discussion, une controverse. Si la personne est absente, c’est une lâcheté, indigne de l’esprit de corps et de camaraderie. Une malveillance attribuable à une catégorie de gens de mauvaise foi qui se jettent, avec délectation, sur tout ce qui peut déstabiliser ou nuire à autrui. Ce n’est plus assimilable à une critique qui doit être réfléchie et justifiée par la personne qui l’émet, c’est une trahison condamnable. Et, juste retour des choses, le plus souvent elle se retourne contre le critiqueur.
Quoi que l’on dise ou fasse, dans l’ombre les mauvaises langues traquent le moindre défaut de notre personnalité, pour appuyer là où cela fait mal, sans laisser de trace pour ne point être accusées. Elles ne trempent pas la langue dans un bénitier avant de déblatérer. Leurs propos sont durs et féroces. Devant ces attaques de démolition faites de mots qui touchent là où c’est fragile et douloureux, mieux vaut se taire. Les caractères opiniâtres sont prêts à se battre ! À quoi cela servirait-il ? Vulnérables, rengainons peine et fierté. C’est vrai, si nous avons un caractère rugueux et irascible, reconnaissons-le, nous le savons et nous n’avons pas besoin que l’on nous le dise. Nous sommes nés avec et personne ne peut modifier ces bavures de naissance.
Ne cherchez même pas à changer de profil ou de style, c’est vous, vous êtes comme cela, c’est tout ! Ceux qui vous connaissent le savent et ne s’en vexent pas. Seuls les intolérants et les fâcheux soulignent vos défauts, est-ce pour mieux dissimuler les leurs ?
Lorsque votre intrépidité les sert, ils s’en arrangent très bien et un sourire se niche sur leurs lèvres de miel. Quand votre franc-parler dérange, c’est du vitriol perçant votre cuirasse que lancent leurs postillons. Ceux qui ont pris le risque de choisir l’autre côté devront bien l’admettre, le vôtre est d’être honnête et égal à vous-même. Vous ne trompez pas les gens, chacun sa pensée, chacun sa manière, la vôtre ne cherche le bien ou le mal chez personne, simplement la vérité.
Que devient l’amitié dans un clan desservi par une critique irraisonnée ? Les réprobateurs passent, c’est la vie, qui s’en soucie ? Les langues mal pendues donnent leur unique opinion et tant s’en faut qu’elle soit coulée dans du béton, demain, elles chanteront une autre chanson.
Cantonnez-vous à rester dans la foule ! Sinon en récompense d’un passé dévoué à une cause, d’un dur combat pour soutenir et fortifier des idées, vous récolterez en une seule fois toutes les sordides rancœurs accumulées pendant l’année. Attendre la faiblesse ou le bouclier baissé pour tout lâcher, mauvaise idée ! Personne n’a mesuré la portée et le poids de cette cruauté, la critique parfois, peut tuer. Au fil des jours, informés, vous auriez pu corriger, aplanir les difficultés ou du moins essayer.
Face à une contestation agressive et injustifiée, il ne faut pas pleurer sur votre vie, vos amis ou sur vous-même. Laissez vos détracteurs cherchez quelqu’un d’autre, de préférence à leur convenance, pour recevoir critiques et rancœur à votre place. Laissez-les, dès aujourd’hui, chercher des candidats sensibles à leur critique bête à faire pleurer ! Consolez-vous en vous disant combien cette impudence, cette impétuosité et cette agressivité, qui vous sont aujourd’hui reprochées, sont des traits de caractère qui se révéleront précieux dans votre avenir.
Liza