La dernière chasse

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Le Merle Blanc
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La dernière chasse

Message par Le Merle Blanc »

La dernière chasse.


Sur un chemin de nuit où la lune éclairait, l'ombre des grands arbres balançait ses pelages sur des sentes tortueuses. Le chat huant pleurait sur la cime d'un chêne en longs hululements ses vocales nocturnes... Le geai s'endormait dans un dernier rire et l'épeichette martelait une fois encore, de son bec, son tambour de bois.La nuitée était claire sous le ciel de juillet, les buissons rayonnaient du jeu des lapins gris ; les biches et leurs faons longeaient les bois joufflus dans le silence pesant des heures de la nuit . Dans le lointain un chien s'égosillait vulgaire, après quelques chats ou quelques malandrins, tandis que le goupil attentif et rusé, patientait aux abords des fermes endormies … Prenez garde fermiers !Fermez vos poulaillers, ne laissez pas ouverte l'huis au vagabond, car le voleur des villes comme celui des champs, se servent impunément dans vos antres garnies .
La lune déclinait sur son arc de vie, les ombres s'épaississaient accrochées aux taillis, lorsque le braconnier besace en bandoulière, détacha le collier de sa chienne bâtarde .
« Paix Millette ...chut »
La bête tourna autour de lui en petits bonds joyeux . Ils quittèrent le hameau par les jardins déserts, frôlant les haies et les murs s'attardant aux passages des rues, scrutant longuement le silence de la nuit … Enfin la forêt devant eux se dessina, longue lame de brume sous une pluie de boutons d'or. L'homme sentit dans sa poche la dague rassurante, et sur l'épaule pendante, la bretelle du fusil. S'enfonçant dans les bois où le gris devint noir, aiguisant ses yeux pour approvisionner sa vue, suivant d'instinct le chien qui lui marchait au nez, sans embûches ils parvinrent à l'endroit où la veille il avait tendu ses pièges. Une longue planche immobile réverbérait la nuit sur le miroir de ses eaux, parfois une carpe ou une perche bondissantes, laissaient la platitude ébrouée un instant, puis le miroir retendu refaisait dans l'ombre une pastelle claire .
La chienne sans peine retrouvait dans l'herbe les collets où les lapins étaient venus se prendre ; quand l'un d'eux restait vide, elle passait sans s'arrêter . Bientôt la besace sur l'épaule pesa, il y avait encore quelques pièges à relever deux bêtes vinrent rejoindre la chaleur du sac … L'homme et le chien bifurquèrent sur une sente à peine visible … Millette prit l'arrêt barrant le passage à son maître … Il ne dit mot, se contenta de lui caresser l'encolure, de rebrousser chemin s'enfonçant dans les fourrés où seul le chien pouvait le guider .
Une course sur le chemin derrière eux … des voix :
« Où est-il passé ? Nous le tenions presque !
- C'est sa saloperie de chienne, elle a un nez plus développé que ne l'a une meute  
-Silence !silence enfin ! Il a du prendre par les fourrés...plus aucun bruit ! Ils écoutèrent un temps, mais taillis et fourrés restaient silencieux … Tout prêt d'eux, dans une ancienne bauge de sanglier enfouie sous les ronces, homme et chien recroquevillés attendaient silencieusement que passe le danger . Enfin, les gardes dépités levèrent le camp courroucés de s'être fait une fois de plus rouler.
Topart attendit peu de temps, l'aube allait poindre il devait regagner son gîte sans être vu, aussi partit-il à l'opposée des gardes . Il arriva au rond-point de la demie lune, là, les dernières cabanes de charbonniers commençaient à bruire des échos de l'éveil … Il passa silencieusement, ce n'était certes pas le moment de se faire repérer Sur, les charbonniers lui auraient ouvert leurs portes, mais
il n'avait pas le temps de s'attarder .
« Bonjour Topart !
Il sursauta, c'était pas de veine, les hommes étaient dehors .
- Ne crains rien l'ami, les gardes sont repartis vers les Bréviaires, ils t'ont loupé de peu !
- Ils ont failli m'avoir, les vaches ! Je me demande bien quel est le malfaisant qui leur a indiqué l'endroit où j'avais piégé ?
- Tu devrais te méfier l'ami, s'ils se mettent après ta peau ils finiront par t'avoir … Par où vas-tu rentrer ?
-Je vais longer les étangs de Hollandes et contourner Saint Léger .
- OK, s'ils se pointent, nous dirons que nous avons aperçu un homme qui courait vers les Mésnuls
ne crois-tu pas que ru devrais poser tes prises ? Ton fusil aussi ?
- Peut-être, mais les bêtes sont vendues alors...
Je descends sur Rambouillet tout à l'heure, je me rallongerai un brin ; vas faire un tour "à la grâce de dieu" disons vers dix heures, je te déposerai tout ça "
Ainsi fut fait, les charbonniers ne manquaient pas de cache pour dissimuler pendant quelques heures les prises de la nuit . Lui repartit par les chemins en compagnie de son chien, se demandant tout de même qui pouvait l'avoir trahi.

…............................................................................................................................................

A l'heure précise, il sirotait une bière au bar « à la grâce de Dieu » Comme convenu, le charbonnier passa, ils échangèrent quelques mots et, à l'abri des regards indiscrets, sacs et fusil furent remis en mains de leur propriétaire. Topart put livrer tranquillement ses prises aux restaurants, toucher son argent et disparaître dans le soleil .
Rentrant, sur la route qui le menait chez lui, il fit un léger détour passant par Poigny-la-forêt où le propriétaire d'un bar à vin qui assurait aussi des repas et des banquets, avait parfois recours à ses services pour de la viande giboyeuse... Il repartit satisfait, suite à une soirée prévue en quinze ; sa besace ne suffirait pas à remplir la demande . Il lui fallait de suite, car d'autres avaient laissé entendre faire appel à lui, trouver une aide compatissante .
Il songeait au grand Raymond, un ancien garde-chasse qu'il côtoyait régulièrement lors des concours qu'ils se livraient les soirs bien arrosés dans des bars un peu louches où on jouait encore à " celui qui pisse le plus loin", exercice qui durait des heures car les perdants payaient les tournées... ce qui permettait de recharger la machine, cela des nuits entières. L'on rentrait au matin, la tête lourde, la bourse vide, pour certains accueillis par un rouleau à pâtisserie ou une poêle à frire tenus par les mains d'une bergère râlant sur le portefeuille familial vide . Alors, calmés, qui par le manque de monnaie, qui par quelques coups près des oreilles, dans tous les cas sous l'emprise de l'alcool, chacun rejoignait son lit ou une botte de paille dans la grange selon l'humeur de sa moitié ; sentant jusqu'au soir battre dans sa tête le tambour des folies saturnales .
Il savait le grand Raymond un adversaire redoutable, il savait que ce dernier ne manquerait pas de jouer la chasse à qui perd paie ; ce qui signifiait pour lui la perte de ses gains … Alors il lui fallait ruser : sachant son adversaire bâti comme un âne, gagnant allégrement sur lui cinq à six centimètres de cet élément vital, il lui faudrait arriver avec une confortable avance, une réserve liquide lui permettant de compenser le manque de longueur par la puissance ...Il boirait de l'eau, beaucoup d'eau avant la fatale confrontation .
Elle eut lieu le lendemain soir à la tombée de la nuit, dans une buvette, baraque en bois décharnée au cœur de la forêt; glauque repaire des chasseurs réguliers, des bracos, des pécheurs qui revenaient des étangs . Dans ce lieu poussiéreux éclairé par des lampes à gaz, pas de comptoir ; quelques tables brinquebalantes, des chaises poussives, une réserve d'alcool et d'eau renouvelée par tous les arrivants dans un brouhaha de godillots cognant sur le sol mal équarri . Le tout arrosé de rires grossiers, de conversations criantes parfois grivoises .Sur le devant, avait été dégagée une allée biscornue, tortueuse à souhait, pour masquer dans la verdure ce lieu pas toujours bien fréquenté .
A l'arrière, une large bande déboisée délimitée par des troncs de pins couchés, servait de stade accueillant les compétiteurs sous l'oeil vigilant de l'arbitre qui, jouant son rôle avec sérieux, vérifiait l'alignement des joueurs et sonnait les scores à chaque nouvelle tentative.
La compétition fut rude . Le grand Raymond perdit les trois premières manches, mais refit son retard dans les deux suivantes … Topart commençait à montrer des signes de faiblesse, l'alcool, pour ce sport, n'était pas son alliée .Il revint à l'eau et au jus de fruits ce qui fit fuser dans la salle emplie à bloc de consommateurs, des commentaires pas très reluisants ...Enfin, après maintes manches disputées, des huit candidats qui avaient aligné leur « fusil » sur la ligne de tir, il n'en restait que deux pour le combat final .Il leur fut accordé un temps de pose afin qu'ils puissent : recharger les batteries .
Le silence régnait désormais sur la petite assemblée . Quelques ronflements s'envolaient du coin où les dormeurs repus d'alcool et de tabac, s'étaient écroulés les uns sur les autres . D'autres, moins saturés ou plus résistants, fixaient d'un œil hâve les deux derniers belligérants qui, s'ils ne disaient mot, n'en laissaient pas moins briller dans leur regard la tension de la bataille finale ...
Enfin ils furent en ligne. L'arbitre faisant aligner les objets du culte pour les derniers jets . Ils s'étaient mis d'accord pour trois manches à trois lancers (ce qui les mèneraient tard vers les lueurs de l'aube) . Les assauts furent rudes, chacun pestant qui sur le manque d'énergie, qui sur une défaillance de la mécanique … Le compte fut fait : Topart l'emportait de deux jets qui le mettaient en première place dans les manches deux et trois .Raymond, bon joueur paya les dernières tournées, apporta son accord pour la chasse et disparut dans l'aube naissante en grommelant tout de même sur son invincibilité déchue .

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Ils sortirent vers minuit, la lune voilée par les plumes des nuages d'altitude égrenait ses relents d'or en un halo de lumières diaphanes . Ils marchaient vite, silencieusement . Millette, le nez levé testait l'air prête à prévenir d'un éventuel danger. Ils savaient les gardes et saint-Hubert partis baguenauder du coté de Gazeran, ils iraient donc colleter entre Bréviaires et les étangs . Les commandes étaient importantes, ils lièrent multitude de collets, travaillant dans le silence nocturne .
Quelques craquements de brindilles sous leurs pieds, sous les pattes des animaux brisaient parfois la sérénité de l'ombre forestière. Millette montait la garde, prévoyant de son museau affûté l'intrus qui déclencherait l'alerte... Mais rien ne vint troubler leur labeur.

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Le jour avait laissé les rayons solaires labourer la verdure des bois ; l'ombre de nouveau s'immisçait entre les troncs des arbres jusque sous les fougères, partout accrochant ses griffes de brume dans les taillis et les buissons ; là où elle le pouvait, dans les ronces et les églantines, elle ancrait ses chaînes de velours noir, quand ils partirent solitaires pour relever les chasses. Ils traversèrent la voûte des arbres sans encombre, glissant comme des nuages gris dans la moiteur fraîche des odeurs cuivrées que renvoyait le sol telles des fumées de mégots mal éteints … Ils arrivèrent à l'endroit … les collets, tous, avaient été pillés ; traînaient encore dans les fins fils aciérés
des petites traces de poils arrachés à la peau lors de la prise … La colère surmontait les deux hommes, pas un piège n'avait été oublié, les voleurs avaient inspecté toutes les passes trouvé tous les collets pourtant bien dissimulés .
Il n'y avait plus rien à faire, il restait quelques nuits pour essayer de limiter les pertes … Ils referaient ailleurs le même travail . Ils se mirent d'accord pour garder secret et la perte subie, et l'endroit qu'ils choisiraient pour une prochaine pose . Dans la journée, ils passeraient dans les restos pour, comme on dit, prendre la température, savoir si les commandes tenaient toujours...Il ne manquerait plus qu'ils perdent aussi l'argent à venir !... Il n'en fut rien, un gérant déclara avoir reçu une visite inconnue prête à lui vendre des gibiers à pas cher, lui, ne connaissant pas l'homme, craignant une enquête des saint- Hubert, et surtout restant fidèle en vers ses amis bracos, avait déclaré:-  « ne jamais servir à ses clients de la viande fraudée »

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Ils avaient changé d'endroit, étaient descendus plus au sud-ouest . Ils avaient sauté les rochers d'Angènes, basculé par les grandes allées qui s'enfonçaient dans les bois ; avaient, par des sentes presque invisibles rejoint et traversé la route de Gazeran … Si les gardes avaient planqué toute une nuit dans ces carrés d'arbres, ils n'allaient pas y revenir ce soir .
Comme à leur habitude, ils s'exécutaient en silence ; passant le fil dans l'anneau préalablement épissuré, formant un cercle parfait dans lequel tournait allégrement un point d'homme . Ils reliaient l'extrémité du fil à une pique solidement fichée en terre, il ne restait plus qu'à régler la hauteur : un poing debout pour un lapin, un poing plus un pouce pour un lièvre... Millette chassait de sa truffe quelques brins de brume, quelques courants d'air, puis, nichait son museau entre ses pattes et s'amusait par de petites papouilles que seul les animaux savent apprécier … Mais toujours, ses oreilles pointaient à l'affût du moindre craquement velouté et suspect . Rien ne vint les alerter .
Ils s'évanouirent dans la nuit bien avant l'aube, rejoignant dans un lit l'odeur d'un amour endormi, rêvant tout éveillé de gibecières pleines de gros lapins gris qui garniraient d'argent sonore leurs bourses dégarnies .

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Elle était calme cette ultime nuit posée dans son écrin, là où la lune sculptait dans le tamis des arbres ses chaînes de reflets roux quand ils partirent cueillir le fruit de leurs efforts .Quand dans le pesant silence de leur marche assurée, les fougères ployaient leurs langues dentelées en un faible passage sur la verte étendue .
Ils emplirent gibecières, besaces et sacs, ahanant sous le poids sur le chemin du retour, fiers de la chasse rémunératrice qu'ils avaient menée à bien . Sachant des mauvais œils , ils dissimulèrent les prises et comme des promeneurs rentrèrent au logis chacun de son coté, voisin mais étranger pour ne pas laisser paraître à autrui leur fortune … Séparément ils allèrent aux heures creuses visiter les clients, les résolutions prises par les commerces furent tenues ; quand les établissements, tard, fermeraient leurs portes, ils pourraient venir faire les livraisons .
Dans les villes et les villages les réverbères éclairaient les rues de lumières artificielles . Les façades des maisons dessinaient leurs ombres grises massées en arrière des trottoirs semant leurs volets clos au ventre nocturne, créant des niches dans leur alignement tels des coupes gorge où l'on pouvait supposer voir surgir quelques malandrins … Raymond avait garé sa voiture dans une ruelle ignorée des lumières . Il avait passé sur son épaule la sangle du sac .Par une allée entre les jardinets bordant les villas, il rejoignait le restaurant : « à la toque d'or » . Il contournait le pâté de maisons pour arriver par l'arrière dans une cour où une forte odeur de poubelles plombait l'air .
Quatre marches à gravir, un bref signal sur la porte, le battant qui s'ouvre éblouissant d'un coup la nuit … Le restaurateur était ravi, sur l'étal il déposa les prises, c'était plus qu'il n'avait demandé ...
D'un coup de pied, Raymond repoussa la porte et dit :
« Il y en a plus que prévu Denis, j'espère que tu seras généreux !
-Voyons Raymond depuis le temps qu'on se connaît … Je vais te chercher l'argent, veux- tu boire quelque chose ?
- A cette heure tu sais, à part un café .
- Je te l'apporte avec ton du , je t'en donne dix pour cent de plus, ça te va ?
Raymond jeta un œil sur la chasse étalée .
-Oui, c'est bien parce que c 'est toi .
Quelques instants pendant lesquels Raymond tourna en rond dans l'arrière cuisine et Denis revint avec une tasse de café fumant sur un plateau, deux petits verres et une bouteille de vieille eau de prunes qu'il avait sortie poussiéreuse du fond d'un placard .
- Voila pour toi, dit-il en donnant l'argent . D'un œil averti , Raymond compta les billets, les enfouis dans sa poche.
- Vous êtes pris Raymond !!
Par les deux portes entraient gardes et saint Hubert … il n'y avait aucune échappatoire ... Enfin l'adjudant de gendarmerie et ses acolytes arrivèrent, se saisissant du braconnier :
- En route mon gars, depuis le temps que tu nous fait courir ! Il fallait bien qu'un jour la chance tourne »
Dans la voiture qui roulait vers la gendarmerie, coincé entre deux gendarmes, le prisonnier ruminait :qui pouvait les avoir vendus ? Ils n'avaient rien dit de l'endroit où ils allaient colleter, ils avaient pris toutes les précautions, Millette avait un nez et une oreille surs, elle n'avait pas bronché .
Topart qui visitait deux restaurants vers Rambouillet allait empocher les trois quarts de la somme ...
Raymond sous les verrous , il garderait le tout … ça ne ressemblait pourtant pas à la façon d'agir de son collègue. Mais nul ne peut savoir ce qui , parfois se passe dans la tête des gens, même ceux que l'on connaît et que l'on croit surs.
Il fut renseigné en arrivant à la brigade : Topart attendait entre deux gendarmes . Un sourire de soulagement illumina la face des deux hommes qui avaient eu l'un en vers l'autre , la même pensée... Mais alors qui?
« Messieurs, reconnaissez-vous avoir braconné sur le domaine national de la forêt de Rambouillet ? »demanda un jeune gradé … Difficile pour les deux compères de nier les faits, ils avaient été pris la main dans le sac, l'argent dans la poche … Ils se tenaient là, penaud, comme des enfants que l'on réprimandent pour une grosse bêtise . Ils reconnurent les faits, sachant qu'ils seraient remis à la rue le lendemain et qu'un tribunal correctionnel statuerait sur leur sort … En attendant, il leur fallait savoir quel salaud les avait trahis .

…...........................................................................................................................................


Suite de La dernière chasse
Dernière modification par Le Merle Blanc le 30 mai 2017, 17:32, modifié 7 fois.
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Re: La dernière chasse

Message par Liza »

Je ne dis rien pour l'instant, il faut que je relise. Je vais rétablir la ponctuation avant.
Les ponctuations n'étant pas collées au mot précédent, la lecture est hachée. Ce doit être moins sensible pour une lecture normale, alors pondère mon avis.

« aux abords des fermes endormies espace trois points. Prenez garde fermiers ! »

« aux abords des fermes endormies… Prenez garde fermiers ! » Ici, il ne marque qu'une pause longue, c’est tout.

Je te donne mon avis après relecture.
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Re: La dernière chasse

Message par Liza »

Je vais pouvoir lire demain.
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Re: La dernière chasse

Message par Montparnasse »

Je connais bien la région dont tu parles. J'ai fait beaucoup de vélo du côté de la Vallée de Chevreuse, de Rambouillet. Je commenterai lors de ma prochaine « session » ;)
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: La dernière chasse

Message par Liza »

Une histoire de braconnage qui se termine... Bel exemple de la faculté que nous avons de monter l'importance de petites histoires au niveau du paroxysme.

Pour exprimer centaine actions, j'aurai choisi d’autres mots ici par exemple :

« sorte assouvir ses méfaits : « ne sorte perpétrer, commettre, accomplir, ses méfaits »

Toutefois l'ensemble reste cohérent et agréable à lire.

Je ne suis jamais allée à la chasse, je me voyais tâtonnant dans les bois, un beau décor, un endroit où je n'ai aucune chance de m'y retrouver.
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Re: La dernière chasse

Message par Montparnasse »

La Chouette a écrit :Je ne suis jamais allée à la chasse
Je salue une sage décision. Personnellement, j'ai tiré au fusil une ou deux fois dans ma vie, et je n'y ai trouvé aucun plaisir. Je me contenterai donc d'aller à la chasse aux papillons de préférence en compagnie d'une chasseuse repentie.
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Re: La dernière chasse

Message par Liza »

à la chasse avec un fusil tout au moins. La chasse aux mots est plus pacifique. Même si parfois il sont saignants.
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Le Merle Blanc
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Re: La dernière chasse

Message par Le Merle Blanc »

Bonsoir Liza, bonsoir Montp.

Ma petite histoire en forêt de Rambouillet, n'est qu'une fiction. Pas plus que vous je ne suis chasseur.
Mes connaissances du braconnage me viennent des faits relatés par défunt mon grand-père qui, dans
sa jeunesse était garde chasse en la forêt nommée.
Pour ce qui est de la pose des pièges, c'est ainsi que les bracos procèdent, mais je n'en ai jamais posé.
Ravi d'avoir retenu votre attention à plus.

P.S: mon grand-père s'appelait Raymond et habitait à Poigny-la -forêt
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Re: La dernière chasse

Message par Liza »

Le monde est petit finalement !

Mon parrain connaissait un monsieur Breton qui habitait à Poigny-la-forêt. Je crois qu'il travaillait aux Eaux et forêts.

Je suis allée une fois chez sa veuve, il y a quatre ou cinq ans.
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Le Merle Blanc
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Re: La dernière chasse

Message par Le Merle Blanc »

Bonjour Liza.
Mon père est né dans une baraque de bucherons au lieu-dit: le rond point de la demie lune en1924.
Ma mère est née en 1925 à saint-léger en Yvelines puis vers l'âge de six ans est venue vivre à
poigny-la-forêt là où son père exerçait le métier de bucheron, puis de garde chasse, mais nous n'avons
plus à ma connaissance de lien dans ces petits villages, à part une tombe au cimetière, et une cousine
habitant Rambouillet. à plus.
P.S. ne cherches pas le rond point de la demie lune, car s'il existe vraiment, je l'ai légèrement déplacé,
il se trouve en fait plus au nord sur la commune de neauphle- le- château, à coté de Villiers-saint-frédéric.
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