La meute d'Arméda

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Le Merle Blanc
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La meute d'Arméda

Message par Le Merle Blanc »

Imaginez une route déserte où ne luit la nuit que l'oeil d'une lune roussie. Imaginez une fin d'automne, sous la brise déjà froide de l'hiver, sous une pluie bruineuse annonciatrice de futures neiges... Imaginez dans le noir glauque, une route bordée de sapins, impénétrables, inattaquables, faisant paraître encore plus sombre l'encre noir de saturne... Fermez les yeux... Vous y êtes ? Vous avez peur ?.. Alors vous êtes dans le sujet.
Elle était fière derrière le volant de la voiture, dans le faisceau des phares qui mangeaient rageusement le duvet nocturne, agrandissaient les angles, créaient des géants sur l'écran ravagé par les vents où tourbillonnaient encore des feuilles d'or arrachées aux arbres dévêtus par le temps. Le vent soufflait en rafales, poussant à l'horizontal des nuées de brumes et de feuilles qui au sol s'écrasaient en spirales infernales habillant la fange terrestre d'ocre et de roux.
Dans les couteaux de lumière, soudain, une immense ombre blanche traversa le chemin trouant la nuit noire de son éclair pale. Sophie freina brusquement, mais déjà, l'immense louve avait sauté au dessus du fossé... Peu rassurée, Sophie n'en gara pas moins son véhicule à cheval sur l'accotement le temps de reprendre ses esprits, son souffle que la peur avait accélérés; s'empressant de verrouiller l'habitacle.
Elle n'avait pourtant pas rêver...Elle l'avait vue, la louve, belle, immense, avec un pelage long, très longs d'une blancheur immaculée ...Etait-ce un mirage ? Etait-ce sa vue qui lui jouait des tours ? ou bien perdait-elle la raison, avec toute cette fatigue, tout ce désarroi accumulés en elle ?..
Pourtant elle en était sure, elle l'avait vue !
Il y a des lustres que les loups avaient déserté la contrée, des lustres que les gibiers périssant les avaient contraints à chercher au loin leur pitance. Des siècles que maudits, chassés par l'homme ils avaient, tels des émigrants, fui les terres hostiles. Alors pourquoi ce loup? Seul sur cette route dans cette immense forêt.
Elle avait laissé la voiture en marche, se sentant rassurée par le grave ronronnement du moteur. Rassurée aussi par les triangles lumineux des phares trouant la nuit comme deux sabres argentés. Rien ne troublait le vent dans l'ombre forestière, seules se balançaient les cimes des arbres comme des métronomes agités par la bise...

Reprenant confiance, Sophie songea repartir. Sur la route elle fit quelques centaines de mètres...
La louve se dressait au milieu du ruban routier, lumineuse sous les reflets de la lune, majestueuse, des oreilles pointées droites vers le ciel, un long museau flanqué d'une mâchoire acérée, des yeux brillants comme des émeraudes sous les rayons lunaires...Et cette blancheur de neige fraîchement tombée, cet embonpoint à faire se damner le roi des animaux. On devinait la force en elle, le courage, la témérité.
Que faire ? Dans l'habitacle douillet de la voiture était-elle réellement en sécurité ? N'y avait-il pas sous les arbres, dissimulé dans l'ombre, une horde de loups sauvages prêts à l'attaquer ? Devait-elle accélérer et détruire cette apparition qui lui barrait passage?..Jamais elle ne pourrait se résoudre à écraser un être vivant de plein gré...
Mais alors que faire ?..Une savante marche-arrière dans la nuit, mais jusqu'où ? Elle ne se rappelait pas l'ombre d'un chemin, d'une aire de stationnement. Devrait-elle, dans la nuit reculer sur des kilomètres avant de pouvoir faire demi-tour et fuir à l'opposé. ? Comme pour accentuée encore la nuit, la lune, cachée par les nuages, avait disparu. Seule demeurait sur la route, la tache claire de la louve qui, sans l'éclairage des lampes lunaires, avait viré au gris. La jeune femme était terrorisée, plus l'ombre s'épaississait, plus elle était paralysée par la peur, les mains crispées sur le volant, son cœur battait à une vitesse démesurée, elle le sentait qui cognait, et les sourds coups de maillet la martelant jusque dans ses tempes n'étaient pas faits pour la rassurer.

"J'ai besoin de ton aide, Sophie"
Mais qui avait parlé ?..Elle était seule, devenait-elle folle ?
"J'ai besoin de ton aide, Sophie, ne craints rien, c'est moi la louve qui te parle..  Je me nomme Arméda, je suis la reine des loups pour toute la terre. Et là, dans ce bois, mes congénères ont besoin de toi... Si tu es d'accord je te mènerais à eux, sous ma protection tu ne risques rien. Je marcherais devant toi, te prévenant des embûches et éventuels pièges de la forêt... Si tu refuses de nous aider, je m'écarte du chemin et te laisse repartir, je comprendrais ta peur"
La voix était chaude, douce, les yeux de la louve brillaient d'une amicale lueur. Malgré elle, Sophie sentait qu'elle se détendait, que son cœur reprenait la régularité de ses battements...Et puis, elle possédait un défaut fort vilain, la curiosité qui, malgré la peur, la nuit, les bêtes et les monstres, pouvant habiter cette immensité boisée, la poussait vers l'inconnu.
Elle prit soin de garer tant bien que mal la voiture sur le minuscule accotement. Les dés étaient jetés, elle sortit... Pour la mettre en confiance la louve vint frotter son museau dans la main de la jeune femme, se colla contre elle attendant des caresses. Rassurée, Sophie abandonna ses doigts dans la douceur du pelage. Le contact se fit, tendre, comme une amitié naissante entre un être dit "supérieur" et un être dit "primaire". Une lumineuse guirlande de confiance passa de l'une à l'autre et c'est sans complexe, sans peur, que l'une suivant l'autre, elles s'enfoncèrent dans la forêt.
Elles ne marchèrent pas très longtemps. Elles débouchèrent dans une clairière où somnolaient, couchés l'un contre l'autre une trentaine de loups. Dans un angle, sous couvert des fourrés, dormaient emmêlés dans leurs fourrures, quelques louveteaux. ..Il y eut, pour accueillir Sophie, quelques grognements et claquements de dents vite réprimés par le regard fulgurant de la louve blanche. Un mâle gris
magnifique se leva, s'avança vers eux un air agressif au bord des lèvres.
"Paix Maupin ! Dit Arméda, je t'apporte de l'aide.
-De l'aide ! Cette femelle humaine, je sens sa répugnante odeur depuis plus d'une heure...C'est tout ce que tu as trouvé pour nous aider?
-Silence ! Prosternes toi devant ta reine...et si l'aide que je t'apporte ne te satisfait pas ; va donc les chercher toi même tes progénitures!
-Mille excuses ma reine, vous savez bien que nous avons tout essayé et que nous sommes dans l'incapacité de sortir les petits de l'infâme puits où ils sont tombés...On ne les entend plus appeler... peut-être sont-ils morts?
-Mais non, ils dorment.
Silencieusement Sophie s'était approchée du trou qui à la lumière de la lune se coulant dans les nuées, ressemblait à une énorme gueule s'ouvrant et se fermant sous les yeux lumineux...Il paraissait d'une profondeur insondable...Elle comprit ; comme tous enfants chahutant, les petits avaient échappé à la surveillance maternelle, s'étaient approchés du trou et y avait glissé.
-Je peux vous aider, dit-elle, mais il me faudrait des cordes, de longues cordes pour atteindre le fond de ce puits.
-Des cordes, bien sur, mais où veux-tu que nous trouvions des cordes ?
-De l'autre coté de la route parbleu ! Il y pousse une plante que nous, humains, appelons communément "viorme" mais qui a l'avantage de former de longues lianes très solide. Seulement, je n'ai pas de couteau...Alors si vos dents pouvaient faire l'affaire ; il faudrait aussi du
muscle pour tirer sur les lianes et les arracher à l'enchevêtrement des branches.
-Très bien, nous t'accompagnons, déclara Arméda...Comme elle, tous se levèrent.
-Non, pas tous ! Les quatre grands mâles seulement, vous les femelles resterez ici pour veiller sur les autres louveteaux; quand à toi, chef Maupin, elles ont besoin de ta protection, c'est ton rôle.
Maupin soupira, quelle était donc ce semblant d'animal si frêle qui se permettait de donner des ordres à la meute ? Un coup de dents bien placé, serait amplement mérité.
-Je sais, dit Sophie, qui peu à peu avait repris de l'assurance, je sais, chef Maupin...mais tu ne le feras pas, la vie de tes petits en dépend "
Comme pour lui donner raison, une louve s'était approchée, avait grogné sournoisement, et avait appliqué deux ou trois coups de mâchoire bien ajustés. Les oreilles rabattues, la queue traînante, Maupin vint se coucher devant l'entrée du puits et se mura dans un silence désaprobateur.

Sous la surveillance d'Arméda, les loups coupèrent des lianes, tirèrent de toutes leurs dents pour aligner des longueurs impressionnantes sur la route...Tout labeur est payant, il y eut rapidement de quoi confectionner une longue et solide corde qui, espérons le, atteindra le fond du puits. Liée, attachée autour d'un gros arbre, elle fut lancée dans le vide. En passant près de sa voiture, Sophie avait pris dans le coffre, une puissante torche, elle s'apprêtait à descendre.
En voyant le rayon de soleil trouer la nuit, les loups prirent peur, s'agitèrent, montrèrent les crocs... Suivirent des grognements révélateurs de leur effroi. Sophie, qui n'avait désormais plus aucune appréhension, leur expliqua calmement qu'il n'y avait aucun danger, aucune sorcellerie ; cette instrument appelé<<torche >> n'était qu'un jouet inventé par l'homme pour se mouvoir plus facilement dans le noir...
Arméda s'était saisi de l'objet intrus et commençait à faire craquer sa coquille sous le terrible étau de ses mâchoires.
" Non Arméda ! Arête ! Comment veux-tu que j'y vois dans ce puits si tu détruis mon soleil ?
-Nous, nous y voyons de jour comme de nuit, nous n'avons pas besoin de ces gadgets.
-Vous oui, bien sur, mais vos yeux sont cent fois plus perçants que les miens...C'est peut-être pour cela qu'ils brillent si fort dans le noir. Moi, quand je serai au fond, sans cette lampe, je ne retrouverai jamais vos petits"
Arméda lâcha la lampe, la remis à Sophie qui déjà commençait à descendre dans l'enfer noir de la terre ; étant adepte de varappe, elle ne peinait pas à prendre des repaires, trouvant ça et là d'infimes
prises qui l'aidaient à se retenir et l'aideraient encore au retour. Plus vite qu'elle ne l'eut cru, ses pieds touchèrent un fond meuble. Elle se détacha, alluma sa lampe, éclaira de gauche à droite... Elle les vit, deux petites boules de poils lovées l'une contre l'autre, qui sommeillaient tranquillement.
Elle avait noué son blouson comme un baluchon, y avait logé les louveteaux, attaché le tout à la corde, et la-haut les loups assuraient la remontée. Puis ils firent redescendre la corde pour permettre à Sophie de s'extraire du puits.
Quand elle revint à la surface, les loups de leur yeux semblaient lui dire merci. Même Maupin vint se coller contre elle et se faire flatter en signe de reconnaissance. Elle rayonnait, Sophie, elle avait gagné l'amitié de la meute. Ils la raccompagnèrent jusqu'au bord de la route, Arméda se consuma en remerciements, tandis que Maupin, redevenu bougon, ne pouvait admettre en lui même, avoir eu recours à l'aide d'un bipède. Mais quand deux petits monstres grimpèrent sur son dos pour lui mordiller les oreilles, la joie l'emplit tout de même et c'est avec un regard chaleureux qu'il quitta la frêle Sophie.

La voiture roulait sous la voûte des arbres, escortée par les hurlements de la meute se démenant en remerciements. Puis le silence de la nuit engloutit le véhicule et sa conductrice...Elle roulait depuis une dizaine de minutes lorsqu'une roue avant éclata. Sophie savait changer une roue, se sortir seule de ce mauvais pas ; mais à peine eut-elle ouvert la portière, qu'un ours gigantesque se ruait à l'assaut de la voiture...Elle tenta désespérément de refermer, peine perdue, les griffes du monstre s'étaient ancrées sur la tôle, tirant avec violence au point qu'elle se demanda si la porte n'allait pas être arrachée. .. Renonçant à massacrer la tôle, l'ours fit entre son énorme tête dans l'habitacle.
Sophie n'eut que le temps de sauter sur la banquette arrière. Heureusement pour elle, l'ours était si gros qu'il ne parvenait pas à faire passer ses bras devant lui...Il grognait, mugissait avec fureur, arrachant à sa future victime des hurlements de terreur...Soudain, aux cris de la jeune femme, la forêt répondit, faisant un concert de graves et d'aigus de la meute arrivant au pas de charge.

Maupin se rua sur le dos du monstre, lui arrachant d 'un coup de dents une oreille et une partie de sa fourrure crânienne. La meute mordait sans relâche, qui le dos, qui les jambes et les bras. .. Arméda, jouant les passe murailles était entrée dans la voiture et labourait la face de l'ours de ses crocs acérés. Bientôt son pelage blanc se couvrit du pourpre du sang... Pour se défendre le monstre n'eut d'autre possibilité que de reculer, battant à grands gestes de ses bras autour de lui ; mais les loups étaient trop nombreux, et il ne dut son salut que dans la fuite.
Sophie se remit péniblement de ce cauchemar, près d'elle Arméda lissait son pelage pour lui redonner son éclat naturel. Des jeunes loups avaient suivi l'ours dans sa fuite, mais l'autre s'était tellement caché profondément dans des creutes naturelles, qu'ils revinrent bredouille.
Enfin, reprenant ses esprits, Sophie put changer sa roue sous les regards médusés des loups qui, de chaque coté de la route, montaient la garde...Elle repartit, sortit de la forêt, débouchant sur une vallée à l'heure où l'aube se levait...Soudain une musique joua dans la brume déjà diurne, une main l'arrêta, alluma la lumière...Sophie vit une dernière fois le pelage d'Arméda se mouvoir dans les plis bleutés des rideaux de la chambre ; alors, elle repoussa du pied la couverture, se leva, et disparut dans la salle de bain.

…...........................................FIN Septembre Octobre 2016
Dernière modification par Le Merle Blanc le 02 juin 2017, 09:38, modifié 2 fois.
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Re: La meute d'Arméda

Message par Montparnasse »

Tu écris aussi des récits ? Notre dernière recrue est à la hauteur ! Je vais les lire ainsi que tes nombreux poèmes et commenter très prochainement. Merci ! :super:
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Re: La meute d'Arméda

Message par Montparnasse »

Ecris-tu souvent des récits en prose ? Je te trouve plus à l'aise encore que dans la poésie. Bravo ! C'est bien mené, bien construit. J'affectionne les récits fantastiques ou de science-fiction. Je ne peux que t'encourager dans cette voie. La personnification des animaux est parfaitement réussie, tu crées une empathie pour tes personnages et réussis à construire une atmosphère nocturne et mystérieuse. C'est bien joué !

Les sollicitations du lecteur, au tout début, sont peut-être inutiles :
Fermez les yeux...vous y êtes ? Vous avez peur ?..Alors vous êtes dans le sujet.
Tu devrais respecter la concordance des temps ici :

« je m'écarte du chemin et te laisse repartir, » ----> « je m'écarterai du chemin et te laisserai repartir, »

« il faudrait aussi du muscle pour tirer sur les lianes » ----> « il faudrait aussi des muscles pour tirer sur les lianes » (à mon avis)

« mais tu ne le feras pas »

« espérons le » ---> « espérons-le »

« Elle rayonnait, Sophie, elle avait gagné l'amitié de la meute. » ---> « Elle rayonnait. Elle avait gagné l'amitié de la meute. »

Concordance des temps :
mais à peine eut-elle ouvert la portière, qu'un ours gigantesque se ruait à l'assaut de la voiture...
Au passé simple : « mais à peine eut-elle ouvert la portière, qu'un ours gigantesque se rua à l'assaut de la voiture... »

Coquille : « l'ours fit entre son énorme tête » ---> « l'ours fit entrer son énorme tête »

« la forêt répondit, faisant un concert de graves et d'aigus de la meute arrivant au pas de charge. » ---> « la forêt répondit, faisant un concert de graves et d'aigus : la meute arrivait au pas de charge. » (à mon avis)

« qu'ils revinrent bredouilles »

Une erreur de syntaxe ici : « et il ne dut son salut que dans la fuite. » ---> « il ne dut son salut qu'à la fuite. »

Merci pour ta contribution aux Récits de Spleen ! :super:
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Re: La meute d'Arméda

Message par Dona »

Ah ! je ne veux pas lire le commentaire de Montp' d'avoir fini le récit.

J'ai commencé tout à l'heure et finirai plus tard. Je retrouve "Sophie" !! ;)

A +
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Re: La meute d'Arméda

Message par Liza »

Je lis demain...
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Re: La meute d'Arméda

Message par Le Merle Blanc »

Salut Montp.
Content que mon texte te plaise, merci pour tes commentaires bien que je ne sois pas
d'accord sur tout, peut-être au début aurais-je pu éviter de faire appel au lecteur.
En se qui concerne la phrase <<si tu refuses de nous aider, je m'écarte du chemin
et te laisse repartir; je comprendrais ta peur >> je pense, peut-être à tort, que mise
au futur elle se lit beaucoup moins bien, elle me paraît plus lourde.
Le commentaire sur <<les muscles >>me semble insignifiant
Pour les petites fautes toutes mes excuses, j'ai pourtant relu mais ne les ai pas vu
Merci pour tout à plus.
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Re: La meute d'Arméda

Message par Montparnasse »

Le Merle Blanc a écrit : 06 février 2017, 20:53 En se qui concerne la phrase <<si tu refuses de nous aider, je m'écarte du chemin
et te laisse repartir; je comprendrais ta peur >> je pense, peut-être à tort, que mise
au futur elle se lit beaucoup moins bien, elle me paraît plus lourde.
Oui, elle est un peu lourde au présent comme au futur mais rien de grave. En revanche, le mélange des temps est fautif et s'apparente plus à du langage parlé.
Le commentaire sur <<les muscles >>me semble insignifiant
Oh non, pas insignifiant du tout. Demande un autre avis si tu as un doute. C'est la même remarque que précédemment. Si tu conserves le singulier, ce n'est, à mon sens, pas du français littéraire. Dona te donnera peut-être son avis. Je ne suis ni un grand grammairien ni un grand lexicographe, mais mon oreille est aiguisée, elle est sensible aux fausses notes. ;)

Quant aux coquilles, aux fautes d'orthographe, etc, nous en commettons tous. Surtout moi, d'ailleurs ! Je ne les relève que pour rendre service. Plusieurs lectures par des personnes différentes, c'est la seule façon d'épurer un texte.
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Re: La meute d'Arméda

Message par Liza »

Tous ces commentaires aiguisent mon envie de lire l'original . Je le ferai !
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Re: La meute d'Arméda

Message par Liza »

J'aime ce récit où l'on trouve une atmosphère surréaliste rendue avec bonheur.

Effectivement, des mots fautifs.

Je ne connais pas « creutes », qu'est-ce ? peut-être une coquille !

Si tu ne peux pas faire « et » utilise les " guillemets anglais " ce sera plus naturel.
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Re: La meute d'Arméda

Message par Montparnasse »

Creute : Crypte, souterrain.

Je ne connaissais pas non plus. Je m'occupe du dico cette aprés-midi.
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