Imprévue Épisodes 1 à 10 l'histoire est complète

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Liza
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Imprévue Épisodes 1 à 10 l'histoire est complète

Message par Liza »

Avant le lancement des épisodes, un mot sur mon écriture :

Liza n’existe pas, fille de personne, je n’habite pas mon livret de famille. Je suis la contraction SMS d’un nom. La midinette que je suis, se cache derrière des évidences, des apparences. Je prends souvent un air absent, celui qui rend transparent. Une ghettoïsation derrière un rideau d’audace, de patience et de romantisme à fleur de coeur, qui me va bien. L’écriture, c’est comme une couverture, quand on a trop chaud, on en change, du coup on a froid, si on en a plusieurs, on tempère sa vie. Ne croyez pas discerner où se trouve l’invention et la réalité. Dans cet amalgame nul ne pourrait s’y retrouver, pas même moi !

Le brouillard transparent d'une telle écriture crée un échange dans lequel chaque mot peut être mis en doute. Cela donne au lecteur un côté surréaliste, un placebo de baume au cœur. Pour augmenter mes chances de retrouver, intacte, le matin venu, l’envie d’écrire qui me déchire, chaque soir avant de m’endormir, j’écris au bas de l’écran ces deux mots : À suivre…

Je commence une série ! Il n’y est pas question de moi, on se détache ! Elle compte dix (en lettres, c’est moins décourageant) épisodes. Bonne lecture !

Imprévue 01

— Maman, on doit aller choisir mon téléphone. Tu as promis, il est déjà trois heures, s’impatiente la gamine.
— J’ai ce travail à finir, répond la mère.
— Tu avais promis ! insiste la gamine boudeuse.
— C’est vrai, j’irai demain en allant faire les courses, insiste la mère.
— Ah ! non ! je veux le choisir moi-même. Tu prendrais le plus nul. Viens, on y va…
— Je ne peux pas aujourd'hui. Je dois finir ce truc. Il faut bien faire bouillir la marmite.
— Ben, tu ne dois pas gagner cher, je n’ai jamais vu une marmite sur le feu !
— Les marmites sont remplacées par les cocottes minutes. Le quotidien évolue ! meurs-tu de faim ?
— Mais non ! la cuisine que tu fais dans ta grande poêle profonde est excellente.
— Cela s’appelle une sauteuse.
— Une sauteuse ! ah bon ! Une sauteuse, pour moi, c’est une fille qui a le feu aux fesses.
— Posée sur le feu, elle n’a guère d’autre choix ! s’amuse la mère en riant franchement. Tu es une fille imprévisible.
— Quand j’étais petite, tu disais… ma fille imprévue, tu as changé de mot ? grimace la petite.
— C’est exact, Lola, tu es notre fille imprévue, avoue la maman en serrant la petite dans ses bras. Je te l’ai dit, le résultat d’un éclair intense entre ton père et moi qui a illuminé notre jeunesse, vite allumé et aussi vite éteint. La foudre est tombée plus tard, lorsque nos parents ont appris ta venue et nos projets de mariage. Ensuite, tu as commencé à te tailler une place dans mon ventre à grands coups de pied. Plus tu gigotais, plus nous étions heureux.
— Maintenant, je dois rester tranquille, je peux à peine danser sur la musique dans ma chambre. Les temps changent en douze ans.
— Tu restes notre meilleur cadeau, un cadeau imprévu, la surprise de notre vie et tu sais combien nous t’aimons.
— Un téléphone imprévu, ça existe ? c’est ce qu’il me faut et je ne demanderai personne en mariage, promis !
— Nous irons toutes les deux, samedi matin, cela te convient-il ?
— Bon, j’attendrai samedi, affirme la petite, en embrassant sa mère. J’en veux un très chouette.
— Attention, tu auras celui qui est livré avec le forfait, il suffira, pas de goûts de luxe, un téléphone pour téléphoner.
— On voit qu’il y a longtemps que tu n’as pas tourné les pages de ton petit journal : un truc, uniquement pour téléphoner, il y a belle lurette que ça existe plus.
— Je ne débourserais pas un sou, tu te contenteras de celui qui est compris dans le forfait, insiste la mère.
— Ta radinerie est connue, s’amuse la petite.
— Avare ! moi ? Aurais-tu la mémoire courte ? interroge la mère pensant aux cadeaux qu’elle fait à sa fille.
— J’ai la mémoire courte, c’est vrai, je ne me souviens plus combien de fois tu as rencontré Molière pour qu’il te décrive avec autant de précisions en créant le rôle d’Harpagon !
— Tu as de la chance, j’ai les mains prises, sinon ! Ma fille est misérable, comme Cosette ?
— Faute de lui téléphoner, je vais chez Aurélie, annonce la gamine.
— Fais attention, je n’aime pas te savoir sur cette petite route, à vélo.
— Faute de téléphone, lance la gamine en se sauvant.

Une discussion un peu effrontée, entre une mère et sa fille de douze ans ? Toutes deux, nous avons, depuis longtemps, le goût de ce genre de bataille. Le principal n’est-il pas que nous nous disions les choses, enfin que nous nous parlions. J’ai beaucoup pris sur moi avec mes parents. Avec eux, je ne pouvais dire un mot de trop et pas question de se moquer, même gentiment, sans prendre une claque. Je tiens à maintenir un dialogue ouvert avec Lola, même si cette ouverture effraie certains membres de ma famille. Oh ! ils ne sont pas taiseux, mais pas du tout marrants.

À suivre…
Dernière modification par Liza le 06 août 2016, 15:15, modifié 14 fois.
On ne me donne jamais rien, même pas mon âge !
 
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Re: Imprévue

Message par Liza »

Frustrant et excitant souhaitons qu'il en soit ainsi jusqu'au mot FIN
Dernière modification par Liza le 21 juillet 2016, 11:17, modifié 1 fois.
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Dona
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Re: Imprévue

Message par Dona »

J'adore les feuilletons ! Ca a l'air bien parti, le dialogue est vivant :)


Suivons cette histoire de forfait ! - rires - mais pas trop vite ni trop long à chaque fois : la forme adoptée là est parfaite :)
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Imprévue 1, 2 /10 épisodes

Message par Liza »

Imprévue Épisode 2

Imprévue 02

Je me revois lorsque j’ai déclaré la guerre à ma mère pour avoir un téléphone. Il y a vingt ans, ce n’était pas le genre de cadeau que l’on offrait aux enfants. J’ai fini par obtenir gain de cause. Le lycée était loin et je devais attendre des heures avant que maman vienne me chercher. Je comprends l’impatience de Lola, elle ne peut pas être plus vive que la mienne. Nous sommes allées à la boutique, c’était encore France Télécoms à ce moment-là, je frétillais d’impatience devant les présentoirs. À cette époque, tous les modèles exposés servaient simplement à téléphoner. Envoyer un SMS était compliqué et onéreux. Maman a souscrit un forfait bloqué d’une heure pour 200 francs (30 €). Vingt ans après, j’ai encore ce même numéro. La reine d’Angleterre était ma cousine lorsque j’ai pris en main mon Alcatel on Touch. Quinze centimètres de long, trois d’épaisseur et pesant trois cents grammes. Le clavier était dissimulé sous un volet coulissant et, pour appeler ou répondre, il fallait tirer une antenne de huit centimètres.
Je vous le dis, les adolescentes de quinze ans avec un GSM dans leur cartable ne couraient pas les rues. Forfait bloqué une heure ! avec mes discussions interminables avec deux copines, il était épuisé avant la moitié du mois. Monter aux créneaux face aux parents n’aurait pas eu d’issue favorable. Petit à petit, j’ai écourté les communications pour tenir plus longtemps. Avec mes deux complices, nous pratiquions un vilain jeu avaleur de forfait. Nous composions un numéro au hasard, lorsque la personne répondait, nous nous lancions dans une blague folle, nous faisant passer pour une loterie ou une radio.
L’année de mes quinze ans, je m’ennuyais ferme en un jour d’août. Toutes mes copines étaient allées en vacances. Allongée sur mon lit, je regardais clignoter le voyant annonçant la fin de charge du téléphone. J’hésitais, nous ne pratiquions ce jeu qu’en groupe, bien qu’il soit sans danger immédiat. Finalement, j’ai composé un numéro au hasard.
— Bravo Murielle, tu es déjà rentrée chez toi, tu as fait vite ! Je te souhaite une bonne soirée, a répondu une voix de femme avant que je ne puisse dire un mot.
— Oui, je suis rentrée, dis-je hésitante prise au dépourvu.
— Tu as une drôle de voix, s’étonne la femme.
— Je suis enrhumée, dis-je.
La communication a été coupée, la dame avait réalisé la supercherie.
Un quart d’heure plus tard, mon téléphone sonnait, impatiente je le prenais en main, croyant répondre à une copine. Elles me faisaient une blague, l’écran affiche « numéro inconnu ». Je décrochais :
— On joue à la blague téléphonique…
J’ai coupé aussitôt, déçue et inquiète. Trois minutes plus tard le téléphone sonnait de nouveau. Je laissais sonner au moins dix fois. Mon père ronchonnait.
— J’aimerais regarder la télévision sans entendre cette sonnerie idiote, décroche bon sang !
Ne sachant que faire, j’ai arrêté le téléphone. J’ai eu du mal à m’endormir. Au matin, dès ma sortie dans la rue, j’ai posé mon cartable pour composer le code PIN. Je n’avais pas encore gagné un siège dans le car, il sonnait.
— Ah ! enfin ! si tu raccroches, j’appelle tes parents ou France Télécoms pour faire couper ta ligne.
— Ce… ce n’est pas si grave, excusez-moi, j’ai composé un mauvais numéro sans le faire exprès.
— À d’autres ! Pourquoi ne répondais-tu plus si c’était le cas ? Je n’ai pas envie de te croire, toutefois ta voix me plaît bien. Quel âge as-tu ?
— Quinze ans madame. Je vous assure, c’est une erreur…
— Je ne suis pas rapporteuse, je ne dirais rien à personne, nous resterons entre nous. Passe une bonne journée.
Ouf, cette dame semblait compatir à mon désarroi. Je me suis promis à moi-même de ne plus jouer à ce jeu. Lorsque j’ai raconté qu’une « victime » m’avait rappelée, les copines se sont fichues de moi, je n’avais pas caché mon numéro. Personne ne m’avait signalé le risque, aujourd’hui, je suis persuadée qu’elles l’avaient fait volontairement.
Le soir, je rédigeais péniblement un devoir de maison, la sonnerie m’a surprise.
— Il y a du progrès, tu réponds plus rapidement. Ta journée s’est bien passée ? questionne la femme.
— Heu ! Oui, mais…
— Comment te prénommes-tu ?
— Nathalie, mes copines m’appellent Nath…
— Va pour Nath, je suis ta copine, n’est-ce pas ?
— Vous madame, votre prénom !
— Moi ! Attends un peu…, Stella, j’ai toujours eu envie de ce prénom, te convient-il ?
— C’est un faux prénom, je suppose ? Ce n’est pas juste, moi, j’ai donné le mien, le vrai !
— Bonne nuit Nath, il n’est plus l’heure de discuter.
Je m’en souviens, j’étais déçue d’entendre le tutut de la ligne vide. Réveillés par l’impatience de Lola, ces souvenirs me plongent dans l’enfance où je retrouve avec bonheur des moments agréables.

Afin que vous conserviez intacte l'envie de me lire demain, chaque soir, je tape au bas de mon écran ces deux mots : À suivre...

Liza
Dernière modification par Liza le 03 août 2016, 13:13, modifié 3 fois.
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Re: Imprévue 1, 2, /10 épisodes

Message par Liza »

C'est une histoire écrite dans des conditions spécifiques. Nous avons décidé de ne parler de son mode d'écriture qu'à la fin. Ceux qui sont au courant, s'il vous plaît gardez le silence, je vous en remercie.

La lecture de ce texte était prévue d’un seul tenant. Je souhaitais garder une longueur à peu près constante aux épisodes. Le découper a induit un épisode de « situation dilatoire » un retour sur le passé, où il ne se passe pas grand-chose, il peut laisser un goût d’insatisfaction, de fadeur au lecteur. Il est indispensable à la compréhension de l’action. C’est l’épisode deux.

Montparnasse a porté la marque à 20 000 caractères, j’avais la place en deux fois. Je préfère les petites doses, j’ai du mal à gérer les longueurs.

Je ne cherche pas d’excuses, j’explique, c’est tout. Écouter des séquences courtes est plus facile.
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Re: Imprévue 1, 2, /10 épisodes

Message par Montparnasse »

J'ai relevé à 25 000 parce que je n'arrivais même plus à corriger mon 1er message dans « Musique ». L'admin qui se tire lui-même une balle dans le pied... Humiliant.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: Imprévue 1, 2, /10 épisodes

Message par Liza »

Désolée, c'est inutile pour moi, je suis dans le très, très long ou dans le tout court. Imprévue est une autre histoire.
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Imprévue 1, 2, 3, /10 épisodes

Message par Liza »

Imprévue Épisode 3

Dure journée ! Déjà, ce matin la queue à la boutique pour le téléphone de Lola, puis la remise de mon travail à un patron impossible à contenter, ce soir un apéritif chez le voisin. Sachant notre retour tardif, Charles, mon mari a programmé l’enregistrement de Mise au point. Ce qui ne l’empêche pas de regarder le direct. Pensez, MM, Mandy Medley, sa chanteuse se dévoile, il ne risque pas de manquer cela. Lola est occupée à découvrir les fonctionnalités de son téléphone. Inutile de ronchonner, la télé en bruit de fond, je mets la table, sans réellement écouter MM.
« Vous tenez la scène depuis longtemps sans lasser votre public, comment faites-vous ?
— C’est au public qu’il faut poser la question, je ne connais pas la réponse.
— Certains parlent d’un passage à vide, il y a vingt ans, comment avez-vous supporté cette période ?
— J’ai touché le fond, voulez-vous dire ! Pire ! déjà au fond, je creusais encore pour m’enfoncer davantage. »
Devant l’indifférence familiale, je me suis fâchée :
— Si vous n’avez pas faim, je colle les assiettes au lave-vaisselle, vous mangerez demain !
Lola a posé le smartphone à regret et Charles s’est servi une belle assiette, pour noyer l’apéritif a-t-il dit. MM déroulait impudiquement sa vie à la télévision sans paraître gênée.
« Cet épisode a-t-il été douloureux ?
— Imaginez un instant : les cordes vocales en déroute, je n’ai plus de voix, à peine un filet. Les médecins ne se prononcent pas sur l’avenir. Je vis seule, pour avoir la paix, je me suis isolée. Les revues de « chats crevés » chantent ma détresse sur tous les toits. Je n’ai ni mari ni enfant, aucun ami. Enfin, des amis, j’en ai un tas, avec ces amis-là, je n’ai pas besoin d’ennemis, je vous le garantis. Vous voyez le genre ?
— Vous avez tenu une année dans ce que vous décrivez être un désert affectif, comment est-ce possible ? Personne autour de vous pour vous soutenir. Difficile, n'est-ce pas ?
— Simplement une femme à tout faire qui n'était pas très discrète. Ce fut une période très difficile, je ne le nie pas, le hasard avec un grand H est intervenu.
— Ah ! Quelle forme a prise ce hasard bienheureux ?
— Quelqu’un d’inconnu a jailli dans ma vie… une fille imprévue ! »
À ces mots, tous trois, nous avons regardé l’écran en échangeant un sourire amusé.
— Elle aussi a une fille imprévue, s’extasie Lola, je ne suis plus seule dans cette catégorie, merci MM !
— Je crois que cela n’est pas dans le sens où tu l’entends, ajoute mon mari. MM n’a pas d’enfant.
— Je m’en fiche, elle dit une fille imprévue !
— Je peux écouter la suite ? ronchonne Charles.
— Tu l’enregistres, se moque Lola.
— Je prends un acompte, insiste mon mari.
« Auriez-vous une fille cachée ?
— Votre question est idiote, si c’était le cas, vos gratteurs avides de racontars et vos découvreurs de mystères en auraient fait leurs choux gras depuis bien longtemps. Notre rencontre est purement due au hasard.
— Comment vous a-t-elle aidée ?
— Avec des rendez-vous journaliers, j’attendais ces moments avec impatience. Vous savez, parfois la vie ne tient pas à grand-chose, un fil peut-être. Nous parlions de tout, sauf de moi, une source de jouvence. Nous avons beaucoup discuté de la vie courante, d’elle, de ses joies et ses peines. Ses parents n’étaient ni tolérants ni loquaces. Elle me contait son quotidien en feuilleton journalier. J’avais plaisir à connaître la vie d’une fille actuelle de quinze ans.
— Je comprends mal, vous êtes connue du monde entier, nul ne peut ignorer votre visage. De plus, durant cette période, les journaux écrivaient des pages entières sur vous avec des photos, prétendument, volées.
— Elle ne me connaissait pas, sinon nous n’aurions plus rien eu à nous dire, à part des banalités flatteuses ! Je lui dois beaucoup, son soutien a été décisif, je puis le dire sans faux-semblant, elle a sauvé ma vie, mais pas seulement, elle a aussi sauvé mon amour de la vie, une chose importante pour éviter la rechute. »
Je suivais la conversation sans écouter, allant et venant de la cuisine au gré des besoins de mes affamés, je l’avais compris, l’aide par ma fille ou mon mari ne me serait pas acquise aujourd’hui ! Charles était hypnotisé par le reportage, la petite par son téléphone. Résignée, je « faisais le service ».
« Après cet épisode douloureux, votre façon de chanter a changé, pouvez-vous nous expliquer ce changement ?
— Facilement, mes cordes vocales ne pouvaient plus assurer mes débordements de voix, j’ai tempéré les cris et les aigus pour éviter l’aggravation de mon état.
— Une voix plus calme, cela se comprend, mais il y a eu un autre changement, le style de vos textes a pris un chemin différent.

Afin que vous conserviez intacte l'envie de me lire demain, chaque soir, je tape au bas de mon écran ces deux mots : À suivre...

Liza
Dernière modification par Liza le 23 juillet 2016, 12:09, modifié 1 fois.
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Re: Imprévue 1, 2, 3 /10 épisodes

Message par Liza »

Je viens d'ajouter l'épisode N°3
Le n°4 bientôt, pas d'impatience !
On ne me donne jamais rien, même pas mon âge !
 
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Re: Imprévue 1, 2, 3 /10 épisodes

Message par Liza »

Merci, nous entrons dans le sujet, d'où une lecture plus agréable.
On ne me donne jamais rien, même pas mon âge !
 
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