Attaches

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Liza
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Message par Liza »

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Le départ du tour cycliste du département était donné de notre commune. À cette occasion, le bistrot faisait l’assiette-repas à cinq euros. Les jeunes sont venus m’inviter, je n’avais aucune raison de ne pas y aller. Inconfortablement Installée à une table, le dossier de la chaise métallique s’incrustait dans mon dos. Nous étions au ras de la barrière séparant la terrasse de la route, j’étais tout ouï. À quelques pas, une dizaine de pompiers attendait, autour de leur ambulance, une éventuelle chute de vélo. À droite, le brouhaha entretenu par des cent cinquante élèves de l’école primaire. En face, un public plus âgé, mélangé aux deux cent cinquante collégiens. Tous les habitants étaient dans la rue, surtout les femmes, les hommes étant au travail. Premier passage des coureurs, ils sont nombreux, pensais-je, en percevant le bruit caractéristique des pneus sur le bitume granuleux.

Le serveur était à la table d’à côté, je me suis levée pour demander une bouteille d’eau. Brutalement, je me suis sentie bizarre. Je n’ai pas vu tourner le paysage comme vous, non, c’était comme si je flottais en apesanteur. Des mains fermes m’ont retenue avant que je ne touche terre. Je ne tenais plus debout sans aide. Je me suis sentie portée puis allongée. J’entendais une voix ferme donnant des ordres précis, un truc serrait mon bras. Après quelques secousses, mêlées à des grincements, j’ai senti un mouvement, puis j’ai entendu le vacarme du pimpon. Après cinq minutes, le véhicule s’est arrêté. Des voix s’interpellaient
— Tu restes au milieu de la route.
— L’accotement est incertain. Mets des plots et les panneaux, les gendarmes arrivent, ils feront la circulation.
C’est là que tout a commencé. Un homme est monté à bord et a ordonné :
— Remontez son tee-shirt et retirez le soutif.
À peine dit, ce fut fait, rouge de pudeur ou blanche de peur, je ne saurais le dire, gênée, c’est certain. On me tripotait comme une vieille poupée dans une brocante, en me collant des ventouses un peu partout.
— Docteur Desbois du SAMU, peux-tu me donner ta date de naissance ?
— 19 mars 1999 ! Pourquoi tu veux m’épouser, j’ajoutais avec lenteur ?
En même temps, il soulevait mes paupières.
— Suis la lumière des yeux ! ordonne-t-il. Tu ne peux pas ?
— Je suis aveugle docteur, dis-je comme un défi.
— Excuse-moi. Ton nom, insiste le médecin.
— Élora, enfin Lora…
— Je confirme docteur : la pression artérielle est inférieure à 6, sinon l’électro est normal.
Le docteur touchait les côtés de mon cou, puis mes chevilles, puis posait un truc froid sur ma poitrine, un stéthoscope, je suppose. Finalement on m’a collé un masque sur la bouche et le nez en me recommandant de respirer normalement. Et l’ambulance s’est remise en route. Le médecin parlait, sans doute dans une radio, le retour était nasillard.
— Jeune fille, dix-sept ans, malaise inexpliqué dans la rue, tension très basse, électro normal, consciente. Prévenez les urgences et un lit en cardio, nous sommes là dans dix minutes.

Un lit m’étonnais-je mentalement, il n’y a aucune raison, je suis bien. Je ne comprends rien à ce qui arrive. Je dois rêver. J’ai dû demander une bouteille d’eau à la mauvaise personne. Le véhicule s’arrête on manœuvre de nouveau le brancard.
— Élora, as-tu une carte vitale ? me demande une dame en passant un bracelet autour de mon poignet.
— Je n’en sais rien, je suis de l’ASE.
Je suis glissée dans un lit, cette fois, et roulée de nouveau. Deux femmes arrivent rapidement.
— Bérénice, infirmière et Sophie mon aide. Nous allons débrancher l’électro du SAMU et te raccorder au nôtre. Nous allons te déshabiller.
J’allais protester, déshabillée, je le suis déjà, mais je n’ai rien dit. J’agrippais le bord du lit pour me soulever.
— Eh, pas question, tu restes allongée.
Résignée, j’ai laissé faire, l’infirmière a glissé mes bras dans une sorte de blouse, que l’aide a attachée par trois nœuds à ruban dans mon dos. Ensuite elles ont retiré mon pantalon et ma culotte.
— Avec cette « nuisette » c’est plus facile pour les examens, précise l’une d’elles. Sophie va te pousser au scanner.
On m’a glissée du lit sur un support en prenant soin de caler ma tête dans un creux tout en m’expliquant : la table va avancer et reculer, l’appareil va tourner autour de ta tête, reste bien immobile. Après un moment le bruit s’est tu, on m’a de nouveau tirée sur le lit. Le trajet fut plus long avec deux passages en ascenseur.
— Voilà ta chambre, tu seras bien ici, affirme Sophie. On va s’occuper de toi. Voilà l’infirmière, je te laisse.
— Laura, infirmière, je vais faire une prise de sang. Tu préfères le bras droit ou le gauche.
— Je m’en fiche, j’ai horreur de piqûres autant d’un côté que de l’autre !
Elle avait à peine dit « je vais piquer », c’était fait, je n’ai rien senti.
Personne n’a pensé m’expliquer ce que je faisais ici, l’inquiétude m’habitait. Une fierté mal placée m’empêchait de questionner.

Un médecin est venu m’aider à me mettre debout, me faire pencher la tête à droite et à gauche, les bras tendus et un tas de mouvements. Je sentais mon équilibre se débiner comme si j’étais saoule.
— Vous piquez du nez au moindre mouvement rapide et vous avez du mal à tenir sur un pied.
—Vous avez vidé la moitié de mon sang dans vos tubes, comment pourrais-je encore tenir debout ? Je suis entre vos mains de vampires !
— C’est pour les analyses…
— Je suis aveugle, pas débile, je vous vois mal en faire du boudin !
— Recouchez-vous et interdiction de vous lever.
Avec le paquet de fils de l’électro-cardiogramme et la perfusion, je suis branchée de partout, je ne vois pas où je pourrais aller avec ce genre de laisse. Surtout en enjambant les rehausses du lit. Finalement, une infection étant diagnostiquée, j’ai eu droit à un traitement de cheval, paraît-il.

Dans la soirée, Tonton est arrivé avec quelques affaires, dont l’ordinateur et un pyjama. Les hommes ne sont pas à la hauteur, ils n’ont aucune élégance rivée au corps. Il n’a pas cherché, il a pris le vieux pyjama sous mon oreiller. Celui que je porte tous les jours, en pilou rose, les jambes et les manches sont trop courtes. J’ai l’air de sortir d’un marché aux puces avec ce truc. Peu importe, même couchée, la robe hospitalière, haute couture, me gênait. Je dis « haute couture » parce que les trois rubans d’attache sont cousus très hauts : au cou, au milieu du dos et à la taille. Cette cheminée à foyer ouvert laisse un tunnel à accès direct à la piqueuse pour les intramusculaires direz-vous ? Je ne suis pas à l’aise dans cette nuisette qui fait trappe de visite… trappe de désenfumage ou trappe de désodorisation, comme vous voulez. Fermée devant ouverte derrière comme un panorama touristique. Que je sois couchée sur la déchirure ne change rien à la situation. Je pensais au moment où on me demanderait de me lever

Galère pour enfiler le pyjama un peu étroit, toute seule, pudeur exige, toutefois j’apprécie sa qualité brise vue rassurante. La nuit a été un peu longue à cause des bruits divers, un hôpital ne dort jamais. Le matin, je me sentais mieux. J’ai eu droit à d’autres prélèvements sanguins.

— Ce n’est pas une mononucléose, affirme le médecin faisant irruption dans la chambre !
Eh ! heureusement, comment pourrai-je avoir la maladie du baiser ? Je n’ai jamais léché la poire à personne. Eh oui ! même à dix-sept ans ! Respectant mon prochain : je ne souhaite pas transformer un pauvre garçon en béquille pour m’aider à marcher ou suppléer ma boussole défectueuse. Je verrai plus tard.

Un médecin ORL est venu me chercher et m’a emmenée, en fauteuil roulant, s’il vous plaît ! dans un bureau en me rassurant : Tonton allait venir me récupérer. J’étais heureuse d’avoir gagné mon combat contre l’indécence et surtout d’avoir perdu ma chemise dans ce jeu ! Le diagnostic est partagé entre une labyrinthite et une neuronite vestibulaire qui, semble-t-il, présente les mêmes symptômes. Une infection du labyrinthe de l’oreille droite. Comme je n’ai pas mes yeux pour confirmer les signaux envoyés au cerveau, mon GPS interne serait détraqué par l’infection.

À onze heures, j’ai été éjectée de ma chambre. Ils en avaient certainement besoin pour quelqu’un qui méritait plus que moi d’être couché. Je me suis retrouvée dans une salle commune en pédiatrie au milieu des jouets et de quatre enfants, surpris de trouver une grande sur leur tapis. On m’a servi le repas avec eux, c’était assez bizarre, l’un d’eux voulait me faire manger. J’ai dû être très observée, les enfants ne mattent pas dédaigneusement en douce comme certains adultes, ils ont le regard curieux, mais pur, vers ce qui les entoure.

Ensuite Sophie m’a conduite dans le hall d’entrée, en jeans et Sweet, en marchant cette fois.
— On va venir te chercher, Tonton est en route.
J’étais seule avec mon petit sac et l’ordinateur. Je n’ai pas osé l’ouvrir pour continuer la lecture du livre que j’avais commencée. Je vous donne en mille comment Tonton m’a abordée ? En prenant de mes nouvelles, pensez-vous ? Il simulait une conversation téléphonique avec son ami Jean :

— Pour le choix du bois, chêne ou sapin, nous avons le temps, elle a un sursis, on en reparle.

Jean c’est le menuisier du patelin, il fait pompes funèbres en même temps. Je l’avoue, ses plaisanteries morbides me rassurent, n’est-ce pas bizarre ? J’ai entendu cet adage : « En cas de problèmes, ne cherche pas à comprendre, occupe-toi de tes fesses ! » Je confirme, j’ignore toujours pourquoi la neuronite vestibulaire est une urgence médicale, je me fichais complétement de mes oreilles, ma tête était occupée ailleurs !

J’allais oublier, les nuisettes hospitalières ne sont pas haute couture, en réalité, il y a une quatrième fermeture à ruban sur le derrière et une cinquième sur les cuisses. Sophie s’en était aperçue, toutefois elle n’a pas jugé utile de m’en passer une autre, puisque j’avais l’interdiction de me lever. Avant de partir, l’idée m’a effleurée de lui coller une fessée simplement pour lui remonter les bretelles ! Ne connaissant pas ma propension à l’écriture, elle ne pouvait imaginer la dimension que prendrait cette petite négligence dans une impossible histoire de fesses ?

Liza
Dernière modification par Liza le 04 juin 2016, 14:50, modifié 3 fois.
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Re: Attaches

Message par Dona »

Bravo Liza !!!!! Quel humour, c'est à se tordre !! Même si c'est autobiographique, le comique l'emporte ! rire rire

L'épisode du soutif est tordant.
C'est sans compter les nombreux dialogues qui pimentent la scène (très vivants comme d'habitude) et aussi l'arrivée du Tonton avec son téléphone ! Vous deux alors, quelle paire ! :)

Merci pour ce petit récit si bien concocté. Celui-ci en plus de "La Pizzéria" est vraiment très accrocheur.

PS: il y en avait un autre aussi... Dans les champs, avec le gamin... mais je ne sais plus où...

Bon rétablissement!
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Re: Attaches

Message par Liza »

Ce n'est pas de l'écriture soutenue... je suis en arrêt de maladie !

Passer la nuit à l'hôpital n'est pas réjouissant, autant en faire une histoire amusante !

Tu penses certainement à Électrochoc...
Dernière modification par Liza le 04 juin 2016, 14:45, modifié 1 fois.
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Re: Attaches

Message par Montparnasse »

Celle-là me plaît beaucoup. Ne crois pas les médecins, tu es en pleine forme ! Si on fait la liste des "aventures" qui la parsèment, en effet, ta vie vaut largement la nôtre... (clin d'oeil)
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: Attaches

Message par Liza »

@Dona Tu penses certainement à Électrochoc

Ces aventures ne sont pas réellement des aventures ! Ce sont des choses qui passeraient parfaitement inaperçues dans la vie courante. J’allais dire à mes yeux… enfin disons-le, à mes yeux, elles prennent une importance plus marquante, tout en restant assez anodines. Si tu ajoutes à cela une propension à la bavardise verbigère et le devoir d’un auteur de gonfler un grain de sable jusqu’à la taille du mont Blanc, tu as une idée des aventures de Liza. Tout m'inspire ! Crois-tu que les chemises hospitalières se ferment encore avec des rubans ? Je pencherai pour des pressions métalliques, avouons-le, c’est beaucoup moins amusant non !

Je remets ici une chose déjà précisée, c’est à l’usage des nouveaux inscrits :

N’imaginez pas découvrir mes secrets, l’épais brouillard transparent de mon écriture ne dévoilera jamais la vérité.
C’est simple à expliquer, Liza n’existe pas, fille de personne, je n’habite pas mon livret de famille. Je suis la contraction SMS d’un nom. La midinette que je suis, se cache derrière des évidences, des apparences. Je prends souvent un air absent, celui qui rend transparent. Une ghettoïsation derrière un rideau d’audace, de patience et de romantisme à fleur de tête, qui me va bien. L’écriture, c’est comme une couverture, quand on a trop chaud, on en change, du coup on a froid, si on en a plusieurs, on tempère sa vie. Ne croyez pas discerner où se trouve l’invention et la réalité. Dans cet amalgame nul ne pourrait s’y retrouver.
Une telle expression crée un échange dans lequel chaque mot peut être mis en doute. Cela donne au lecteur un côté surréaliste, un placebo d’empathie et de baume au cœur. Pour augmenter mes chances de retrouver, intacte, le matin venu, l’envie d’écrire qui me déchire, chaque soir avant de m’endormir, j’écris au bas de mon écran ces deux mots : À suivre…

Peu importe la réalité, je me contente de respecter ma ligne de conduite : « Je suis de ceux qui pensent que l'on peut parler de tout sans vulgarité, d'une façon agréable et surtout, dans une conversation pouvant se tenir n'importe où et devant n’importe qui. »
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Re: Attaches

Message par Montparnasse »

Ne croyez pas discerner où se trouve l’invention et la réalité.
Ton approche de l'écriture est proustienne. L'as-tu lu ? L'apprécies-tu ? Est-ce un hasard ?
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: Attaches

Message par Liza »

Non, je n’ai pas lu Proust. Tout ce que j’apprends, l’étant par ouï dire, je reprends ce que j’entends en lecture ou oralement, peut-être est-ce des mots que je t’ai piqués dans tes posts, en les alignant à ma façon. Le hasard entre-t-il dans la mémoire de ce que nous avons entendu. Je sais, nous n’entendons pas obligatoirement la même chose, ou nous l’interprétons différemment. J’ai horreur des choses anciennes et des grands auteurs. Je ne lis rien d’ancien. Je fais le désespoir de ma prof de français qui se demande comment une fille qui aime écrire peut être aussi dédaigneuse de « la littérature ».

Je n'arrive pas à « tenir » les deux points, les points d'interrogation et d'exclamation à la suite du mot, souvent ils sont renvoyés en début de ligne suivante, m'obligeant à rééditer plusieurs fois le message pour modifier le texte.

Y a-t-il une solution ?
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Re: Attaches

Message par Loustic »

Montp' confirmera, mais je pense que les espaces insécables ne sont pas pris en compte dans les forums !

Si cela te défrise, c'est à toi de te rendre compte de la position de la ponctuation en aperçu. Lecture descriptive... ou plus simplement de coller le signe au mot, fautif, mais simple et excusable.
Le nègre en littérature c'est un blanc qui travaille au noir pour un écrivain marron ! (Popeck)
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Re: Attaches

Message par Montparnasse »

J'ai essayé de créer un BBcode mais sans succès. Il existe pourtant un code HTML   pour les espaces fines mais une fois converti en BBcode, j'obtiens une espace normale. Désolé... Si j'ai une solution, j'y reviendrai.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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Re: Attaches

Message par Montparnasse »

Je fais le désespoir de ma prof de français qui se demande comment une fille qui aime écrire peut être aussi dédaigneuse de « la littérature ».
Jusqu'au jour où tu trouveras quelque chose qui te plaît vraiment. Il y a forcément une "onde" capable de faire vibrer la corde qui est en toi.
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.
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