L'histoire du mois.
Cette première version étant hermétique, je l'ai reformulée plus bas.
Mère
Femme de service, témoin de la vie et des jours qui fuient, ne t’inquiète pas mon amie, fait mon lit. Le temps imparti aux tâches d’autrui sera aussi décompté de ta vie. Le mariage, s’il va jusqu’au bout, est un long chemin. Plus court, il représente beaucoup de chagrin. Si l’engagement au bas d’un document effarouche ton esprit de liberté, n’hésite pas, bonne sœur fais-toi. Tu n’auras pas de mari à supporter, on t’appellera Mère, sans avoir le gros ventre à porter et aucune couche à changer. Sinon, pas d’autre choix, tu accouches ! Le mariage ouvre une fenêtre sur l’inconnu, certains s’y perdent d’autres s’y retrouvent en terre connue. L’amour enflamme les journées lorsqu’il ne part pas en fumée. Pour l’instant, je préfère rester ici, au printemps où les adultes sont toujours de petits enfants. Méfie-toi mon amie, un mari peut être laissant ! Ayant beaucoup d’amour, il peut le partager en deux ou en trois et en avoir toujours autant.
Liza
Être mère
Re: Mère
J'ai un peu de mal avec ce texte, je ne comprends pas bien. "Mon amie", c'est la mère ? Je trouve ce rapport incongru...Liza a écrit :L'histoire du mois.
Mère
Femme de service, témoin de la vie et des jours qui fuient, ne t’inquiète pas mon amie, fait mon lit. Le temps imparti aux tâches d’autrui sera aussi décompté de ta vie. Le mariage, s’il va jusqu’au bout, est un long chemin. Plus court, il représente beaucoup de chagrin. Si l’engagement au bas d’un document effarouche ton esprit de liberté, n’hésite pas, bonne sœur fais-toi. Tu n’auras pas de mari à supporter, on t’appellera Mère, sans avoir le gros ventre à porter et aucune couche à changer. Sinon, pas d’autre choix, tu accouches ! Le mariage ouvre une fenêtre sur l’inconnu, certains s’y perdent d’autres s’y retrouvent en terre connue. L’amour enflamme les journées lorsqu’il ne part pas en fumée. Pour l’instant, je préfère rester ici, au printemps où les adultes sont toujours de petits enfants. Méfie-toi mon amie, un mari peut être laissant ! Ayant beaucoup d’amour, il peut le partager en deux ou en trois et en avoir toujours autant.
Liza
Je ne comprends pas bien cette tournure non plus : "un mari peut être laissant ! " ? Laissant ?
Par contre, la phrase de chute a l'air percutante et drôle sauf qu'on se demande si "deux ou trois" désigne les enfants et la mère ou bien alors la mère et deux de ses maîtresses... Petite explication Liza ?
Re: Mère
J’ai rédigé ce texte pour Agnès, une femme de service de l’institut qui se marie bientôt. Depuis le temps qu’elle fait mon lit, nous sommes pratiquement amies.
Elle a un peu peur du mariage… j’explique que l’on peut être Mère, sans mari, en devenant bonne sœur.
Oui un mari peut être LAISSANT et laisser tomber sa femme ou partager son amour avec une autre, voire deux autres femmes, tout en en ayant toujours autant. Quand on a un grand cœur, il y en a pour deux, il y en a pour trois.
Souvent l’on me demande pourquoi j’écris avec beaucoup de détails pour expliquer. Il est vrai, dans ma tête c’est clair, cela l’est moins pour le lecteur. En plus, je suis en baisse de forme, je plafonne. Demain : couvent !
Elle a un peu peur du mariage… j’explique que l’on peut être Mère, sans mari, en devenant bonne sœur.
Oui un mari peut être LAISSANT et laisser tomber sa femme ou partager son amour avec une autre, voire deux autres femmes, tout en en ayant toujours autant. Quand on a un grand cœur, il y en a pour deux, il y en a pour trois.
Souvent l’on me demande pourquoi j’écris avec beaucoup de détails pour expliquer. Il est vrai, dans ma tête c’est clair, cela l’est moins pour le lecteur. En plus, je suis en baisse de forme, je plafonne. Demain : couvent !
Re: Mère
Rien de grave : il y des périodes où l'on plafonne, c'est vrai. sourire
Mais tu vois, le texte n'est pas compréhensible tout seul. Il faut donc revoir ce qui l'en empêche ou ce qui manque. Ou pas d'ailleurs ! Parfois, on écit parce qu'on envie d'écrire, il ne faut pas gâcher ce premier plaisir. On n'a pas toujours besoin d'une explication de texte ! smiley sourire
Mais tu vois, le texte n'est pas compréhensible tout seul. Il faut donc revoir ce qui l'en empêche ou ce qui manque. Ou pas d'ailleurs ! Parfois, on écit parce qu'on envie d'écrire, il ne faut pas gâcher ce premier plaisir. On n'a pas toujours besoin d'une explication de texte ! smiley sourire
Re: Mère
La première version étant hermétique, je la reformule.
Être mère
Agnès, gentille femme de service, depuis dix ans témoin de ma vie et des jours qui fuient, ne t’inquiète pas mon amie, fait mon lit. Le temps imparti aux tâches d’autrui sera aussi décompté de ta vie, alors, ton jeune temps, sans regret, tu l'assouvis. Si tu te maries on t’appellera la Mère Machin, du nom de ton conjoint. Le mariage, lorsqu’il va jusqu’au bout, est un heureux et long chemin. S’il est raccourci, il représente beaucoup de chagrin. Si l’engagement signé au bas d’un document effarouche ton esprit de liberté, n’hésite pas, bonne sœur fais-toi. Tu n’auras pas de mari à supporter, on t’appellera Mère, sans avoir le gros ventre à porter et aucune couche à changer. Sinon, tu n’as pas d’autre choix, tu accouches ! Le mariage ouvre une fenêtre sur l’inconnu, certains vivent une félicité, d’autres coexistent dans la suite de déconvenues d'un couple froissé qu’aucun fer de sentiments ne peut repasser. L’amour enflamme les journées lorsqu’il ne part pas en fumée. Pour l’instant, ne préfères-tu pas rester ici avec nous ? dans notre printemps où les adultes restent toujours de petits enfants. Méfie-toi mon amie, un mari peut être laissant ! Ayant beaucoup d’amour, il peut le partager avec une autre femme, voire deux et en avoir, pour toi, toujours autant.
Liza
Être mère
Agnès, gentille femme de service, depuis dix ans témoin de ma vie et des jours qui fuient, ne t’inquiète pas mon amie, fait mon lit. Le temps imparti aux tâches d’autrui sera aussi décompté de ta vie, alors, ton jeune temps, sans regret, tu l'assouvis. Si tu te maries on t’appellera la Mère Machin, du nom de ton conjoint. Le mariage, lorsqu’il va jusqu’au bout, est un heureux et long chemin. S’il est raccourci, il représente beaucoup de chagrin. Si l’engagement signé au bas d’un document effarouche ton esprit de liberté, n’hésite pas, bonne sœur fais-toi. Tu n’auras pas de mari à supporter, on t’appellera Mère, sans avoir le gros ventre à porter et aucune couche à changer. Sinon, tu n’as pas d’autre choix, tu accouches ! Le mariage ouvre une fenêtre sur l’inconnu, certains vivent une félicité, d’autres coexistent dans la suite de déconvenues d'un couple froissé qu’aucun fer de sentiments ne peut repasser. L’amour enflamme les journées lorsqu’il ne part pas en fumée. Pour l’instant, ne préfères-tu pas rester ici avec nous ? dans notre printemps où les adultes restent toujours de petits enfants. Méfie-toi mon amie, un mari peut être laissant ! Ayant beaucoup d’amour, il peut le partager avec une autre femme, voire deux et en avoir, pour toi, toujours autant.
Liza
Re: Être mère
Ce texte est beaucoup plus compréhensible maintenant que tu l'as refait !
C'est donc le portrait d'une femme de service et une sacrée satire du mariage ! Réussi! sourire
C'est donc le portrait d'une femme de service et une sacrée satire du mariage ! Réussi! sourire