Extraits d'un cahier où les pensées fleurissent

[Le Merle Blanc]

Bonsoir Montp et merci
je serai bien incapable seul de fabriquer ce lien .
je trouve le forum un peu désert ces temps ci ... est-ce normal ou est-ce la précanicule
qui empêche les amis de taper?
merci quand même... je poserai d'autres écrits si le forum se réveille...à plus

[Montparnasse]

Oui, c'est le calme plat. Il n'y a que les fidèles parmi les fidèles. Il faudrait recruter... Paradoxalement, j'ai moins de temps et moins de moyens techniques pour profiter du web quand je suis chez moi (pas de box, une vieille machine minuscule). Et encore, je n'ai pas sorti la planche à voile. Quand ce sera le cas, vous n'aurez plus d'admin !

[Le Merle Blanc]

Le spectateur.

Des nuits émerveillées
A regarder ton corps,
De rire déserté
A l'heure où tu t'endors;
Aux images fleuries
Qui habillent ta peau
Je pos' ma rêverie
Sur toi comme un cadeau.

Les vapeurs des soucis
Qui ne t'ont pas ternie
Ont parfumé ta vie
D'étrang' mélancolies.
Aux reflets d'ancolies
Chaleureux et divins
La blondeur de ton teint
Dans le noir s'épanouit.

Ô ! théâtre sublime
Aux abords de l'abime,
Dont je suis sur les cimes
Le spectateur intime,
Dans la nuit infinie
Mon regard assouvi
Berce dans le silence
L'ombre de ta présence.

-------- fin d'été 2013

Ecrire.

J'écris sur les feuilles du vent
Des mots peu important,
J'écris sur les feuilles d'automne
Des odes qui m'étonnent
Sur le papier blanc d'un cahier
Des poèmes moroses
Sur un ruisseau d'encre bleutée
Coulent des lignes de proses.

Entre la rose et le jasmin
La plage se peint en brun
Tandis qu'au suprême matin
L'aube trace nos destins
Et dans les étoiles sans fin
Le charme des vers divins
Bercent de leurs tendres refrains
Nos rêves et nos chemins.

------- fin d'été 2013

[Le Merle Blanc]

Y croire encore.

Lorsque j'en aurai marre
De tous ces jours sans âme
Où l'âme broie du noir
Du matin jusqu'au soir,
Des rêves sans parfum
Où le décor dépeint
Un' mélodie sans art
Sans richesse sans flamme.

Lorsque la nuit le jour
Sans amour en retour
L'être vit de dédit
Le cœur plein de souci,
Qu'il n'y a plus de fleurs
Plus de rire bénis...
Loin de son paradis
On tremble de malheur.

Sur les harpes du vent
On gratte une guitare
Dans l'ombre du levant
Même s'il est trop tard,
On taquine l'essence
D'un jour au regard mort
L'espace d'un instant
Voulant y croire encore.

------- automne 2013

L'adieu.

Les grues dans le lointain
S'évadent au matin
Dont la clameur cruelle
S'estompe à tire d'ailes,
Et dans le petit jour
Au sommeil encor' lourd
Leur vol majestueux
Ressemble à un adieu.

------- automne 2013.

[Liza]

J’aurais remonté deux vers. Toutefois, je ne lis pas, j'écoute, ce qui dois changer la façon dont je perçois le texte.
Tu as de beaux mots, j'aime t'écouter.

Lorsque la nuit le jour
Sans amour en retour
Le cœur plein de souci,
L'être vit de dédit
Qu'il n'y a plus de fleurs
Loin de son paradis
Plus de rire bénis...
On tremble de malheur.

[Le Merle Blanc]

Merci Liza.
Sur cette page il y a 18 textes écrit dans l'année 2013
petite précision, je ne les retouche pas, je les soumets tels qu'ils ont été écrit.
Il y en aura d'autres à plus

[Le Merle Blanc]

J'ai du mal à comprendre ton inversion des vers.
Qu'il n'y a plus de fleurs
plus de rêves bénis...
loin de son paradis
on tremble de malheur.
avec ton inversion, on déstabilise , à mon avis le sens du texte.
Liza a écrit
Lorsque la nuit le jour
Sans amour en retour
L'être vit de dédit
Le cœur plein de souci,
Qu'il n'y a plus de fleurs
Loin de son paradis
Plus de rêves bénis...
On tremble de malheur.

cette façon ne me convient pas je reste sur mon texte à plus Liza

[Liza]

C'est mon écoute personnelle, tu le sais elle est différente.
Tu auras sans doute d'autres avis.

[Le Merle Blanc]

Excuses-moi Liza, je sais que ton approche des mots est différente de la notre...seulement, persiste une question:
est-ce que la lecture ou l'écoute change les sens de nos phrases? Il est bien sur multitudes de façons d'interpréter
un texte... seulement, celui qui l'a écrit, peut-être à tort, s'obstine dans le sens qu'il l'a imaginé, je sais que cela tu le comprends
vu les charmants petits textes que tu nous fais lire:
j'ai fort aimé "en filet, sur le banc, vache... et d'autres dont j'ai oublié les titres ...fais nous encore rire Liza à plus

[Liza]

Je ferai une comparaison précise en le lu et l'écouté.