Anciennes poèsies du merle

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Le Merle Blanc
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Re: Anciennes poèsies du merle

Message par Le Merle Blanc »

Merci pour ton aide Montp
Je n'ai plus qu'à travailler pour en poser d'autres. Je viens de retrouver un gros cahier
où il en dort 340... en fait au départ je voulais faire un petit texte par semaine pour les lire à
mes loulous... mais voila , c'est vite devenu des poèmes à 32 40 ou 60 vers.
Ce cahier qui dort depuis cinq ou xix ans a pour titre : une pensée par semaine.
Le poète est un mensonge qui dit toujours la vérité: Jean Cocteau
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Le Merle Blanc
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Re: Anciennes poèsies du merle

Message par Le Merle Blanc »

Cruelle ardeur. été 2010

J'ai cueilli une rose
Sur tes lèvres moroses,
Chassé le désespoir
Dans tes rêves trop noirs,
Brisé les chaînes d'eau
De tes larmes ruisseau
Caressé le miroir
De tes charmes d'ivoire.

J'ai fouillé de mes doigts
Tes angles nobl's et rois,
Bousculé les rochers
De ton cœur chaviré,
Fait vivre de ton âme
La plus petite flamme,
Fait trembler ton image
En suivant ton corsage.

J'ai bercé de baisers
Tes replis satinés,
Enivré de désir
Tes émois tes délires,
Fait vivre dans la nuit
Tes lacs profonds d'ennui,
Et mordu de mes mains
L'ancre de tes chemins.

J'ai noyé tes envies
Aux larmes de nos vies,
J'ai brulé tes lumières
Dans le soleil amer,
J'ai crevé les abcès
De honte de remord
Dans l'univers froissé
Du mélange des corps.

Quand brille la lumière
Dans ton regard de pierre,
Et que pleure une larme
Lorsque ta peau désarme,
Que ton sourire s'occulte
De rire ou de dispute...
Tu es belle mon cœur
Dans ta cruelle ardeur.

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Pour un regard.... Septembre 2010

Je travers'rais des mondes
Paradis et enfers,
Des forêts sans lumière
Des étoiles sans ombre,
Je laverais les cieux
De leurs vagues nuances
De leurs lueurs faïences
De leurs rayons précieux.

J'éteindrais des soleils
Noierais des océans,
Sècherais des rivières
Des lacs des étangs...
Soufflerais les déserts,
Briserais les montagnes
Ameublissant les pierres
En immense campagne.

Je poserais de l'or
Sur les glaces des pôles,
Courberais les épaules
Des monstres les plus forts,
Brillerais dans le noir
D'une lueur nouvelle
Ferais vibrer d'espoir
Les rêves irréels.

Je trahirais les mondes
Changerais la raison,
Détruirais toutes bombes
Chasserais les canons,
Ferais des ennemis
Des frères des amis,
Des ingrates prières
Des chants doux et sincères.

Je courrais les déesses
Des âges révolus,
Chevaucherais chimères
Dans le ciel absolu,
Si tu voulais princesse
T'attarder à ma vue,
Et sur mon âge de pierre
Poser ton regard vert.

A quoi bon transparaître
Tant de folles pensées,
Tant d'images maudites
L'été va disparaître,
Et la route asséchée
Par tes rires pervers
Serpente dans l'enfer
De mes stèles détruites.
Le poète est un mensonge qui dit toujours la vérité: Jean Cocteau
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