Renaissance

En vers ou en prose !
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Le Merle Blanc
Cygne chanteur
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Renaissance

Message par Le Merle Blanc »

Un vieux poème , dont j'ai oublié la date d'écriture... Dans le début des années 90
je pense, et que j'ai légèrement repris .

Mes rêves s'écartèlent
Dans les brumes du ciel,
Mes phrases se déciment
Dans le sommet des cimes;
Et mes châteaux de miel
S'effondrent au soleil...
Mes souvenirs défient
Le miroir de ma vie.

Mes sourires ont des larmes
Qui perlent aux paupières,
Mes pleurs ont des accents
De honte de misère,
Nos chaînes qui se brisent
Nos cœurs qui se méprisent
Quand l'univers désarme
Seul on est trop souvent.

Et lorsque l'on est maudit
S'efface le poème
Le crayon qui s'est tu
Sur une page blême,
Tandis qu'au vent têtu
On frôle la démence
De n'unir dans la danse
La blonde de sa vie.

Et puis passe l'orage
Et passe le tourment,
On croise un paysage
Aux yeux de diamant;
On s'incline on se pâme
A sa beauté sublime,
Le cœur brule ses flammes
Au fond de son abîme.

Puis le soleil renait
Sur tant de plaies brulées,
Où le couteau n'est plus
Qu'un souvenir passé,
Les désirs revenus
Les fautes repenties
On tombe dans un lit
Comm 'l'enfant dans la vie.

Combien de cœurs brisés
Se sont vus refleurir
Car dans vos yeux: beauté
Il est tant d'avenir,
Combien d'âmes meurtries
Renaissent à la vie
Quand le soleil enflamme
Les charmes d'une femme.
Le poète est un mensonge qui dit toujours la vérité: Jean Cocteau
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Dona
Grand condor
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Re: Renaissance

Message par Dona »

Le Merle Blanc a écrit : 27 mars 2017, 14:04 Un vieux poème , dont j'ai oublié la date d'écriture... Dans le début des années 90
je pense, et que j'ai légèrement repris .

Mes rêves s'écartèlent
Dans les brumes du ciel,
Mes phrases se déciment
Dans le sommet des cimes;
Et mes châteaux de miel
S'effondrent au soleil...
Mes souvenirs défient
Le miroir de ma vie.

Mes sourires ont des larmes
Qui perlent aux paupières,
Mes pleurs ont des accents
De honte de misère,
Nos chaînes qui se brisent
Nos cœurs qui se méprisent
Quand l'univers désarme
Seul on est trop souvent.

Et lorsque l'on est maudit
S'efface le poème
Le crayon qui s'est tu
Sur une page blême,
Tandis qu'au vent têtu
On frôle la démence
De n'unir dans la danse
La blonde de sa vie.

Et puis passe l'orage
Et passe le tourment,
On croise un paysage
Aux yeux de diamant;
On s'incline on se pâme
A sa beauté sublime,
Le cœur brule ses flammes
Au fond de son abîme.

Puis le soleil renait
Sur tant de plaies brulées,
Où le couteau n'est plus
Qu'un souvenir passé,
Les désirs revenus
Les fautes repenties
On tombe dans un lit
Comm 'l'enfant dans la vie.

Combien de cœurs brisés
Se sont vus refleurir
Car dans vos yeux: beauté
Il est tant d'avenir,
Combien d'âmes meurtries
Renaissent à la vie
Quand le soleil enflamme
Les charmes d'une femme.
Ah ah ! tu m'as bien eue ! :)

Au début d ema lecture, je me suis dit : "Tiens... je n'aime pas, c'est niais. Il n'y a qu'une rime pauvre à chaque fois, le thème est basique, beaucoup de clichés ..." et puis et puis... à partir de : Et puis passe l'orage / Et passe le tourment,/ On croise un paysage / Aux yeux de diamant;/ On s'incline on se pâme / A sa beauté sublime,/ Le cœur brule ses flammes/ Au fond de son abîme., je me suis reconnue! C'est vrai, en pleine mélancolie ou profonde tristesse, un paysage peut vous redonner vie et espoir. Je l'ai ressenti plusieurs fois. Et c'est vrai, l'amour renaît et c'est tout simple... comme dans ta poésie.

Merci Merle blanc ! Voilà une belle leçon pour moi : lire jusqu'au bout. On a parfois bien des surprises, c'est l'un des plus vrais poèmes que tu aies publié ici. :super:
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Le Merle Blanc
Cygne chanteur
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Re: Renaissance

Message par Le Merle Blanc »

Bonjour Dona.
Vois-tu, quand j'ai repris se poème (déjà ancien), je voulais changer tout le début,
le rendre plus percutant... mais en lisant et relisant, je n'ai en fait pas touché aux
premières strophes, je n'ai modifié que la deuxième partie car j'ai pensé qu'il fallait
laisser le texte évoluer de l'ombre où il était enfermé jusqu'au soleil nouveau.
merci pour tes appréciations... à plus
P.S. veux- tu savoir à quel labeur je me suis attelé ?
je suis entrain de recopier un texte dont la longueur devrait atteindre environ cinq
cents pages ... bon, d'accord, il va me falloir un siècle pour y arriver! ce qui veut dire
que tu n'es pas près de le lire.
Le poète est un mensonge qui dit toujours la vérité: Jean Cocteau
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