Cette semaine, le plus court de mes poèmes. Il est né avec le précédent, fort différent. La raison m'a fait séparer ces frères siamois.
XXXVIII
A la femme qui partage ma vie, je donnerai du courage.
Aux soirs des sourdes tristesses, des ennuis profonds,
Des soucis despotiques du quotidien, des malheurs implacables,
Elle pourra, d'un fardeau, charger ma tête et mes épaules.
Je trouverai à ses rides une subtile beauté,
J'en serai amoureux, ne pourrai m'en passer ;
Elles seront une charmante parure sur son visage adoré ;
J'inventerai une façon gaie d'en rire avec elle,
Elle trouvera le moyen d'en tirer de la fierté.
Oui ! je la ferai sourire puis pleurer de bonheur.
Notre amour repoussera les affres de l'échec
Et maints sortilèges qui mûrissent la défaite des cœurs.
Je lève mon verre aux partisans de la passion,
Aux amoureux que la mort ne pourra désenlacer,
A ceux qui, indigents aveugles,
Sont condamnés à croire à cet amour,
Jusqu'à leur dernier souffle...
Quand les Shadoks sont tombés sur Terre, ils se sont cassés. C'est pour cette raison qu'ils ont commencé à pondre des œufs.